Yaha Abdelhafidh a été inhumé au milieu d'une foule nombreuse (photos)

La dépouille mortelle de Yaha Abdelhafidh portée par le peuple. Photo de Hamid Ben Allak.
La dépouille mortelle de Yaha Abdelhafidh portée par le peuple. Photo de Hamid Ben Allak.

L'ancien membre fondateur du FFS et officier de l'ALN, Yaha Abdelhafidh a été accompagné, aujourd'hui vendredi, à sa dernière demeure par le peuple.

C'est dans une organisation impeccable que se sont déroulés les funérailles de l'ancien opposant et dirigeant du FFS, Yaha Abdelhafidh. Beaucoup de monde, des jeunes, des femmes, d'anciens moudjahidine, des cadres politiques, des personnalités, étaient là pour lui rendre un dernier hommage en son village Takhlijt Ath Atsou (commune d'Iferhounène, wilaya de Tizi-Ouzou).

Immense communion d'un peuple avec un ancien dirigeant qui a consacré sa vie pour que l'Algérie vive dans la dignité. Des anciens maquisards, Lounis Aït Menguellet qui connaissait très bien Si Lhafidh, Mokrane Aït Larbi, Hacène Hirèche, Malika Matoub, Abdeselam Abdenour, ainsi de nombreuses femmes ayant connu le défunt au maquis ont pris la parole dans une ambiance de grande émotion pour dire l'immensité de l'homme et le courage du résistant. La chanson que Taleb Rabah a composé en hommage à Si Lhafidh a ponctué les témoignages.

Si Lhafid repose d'un sommeil du juste désormais.

Aït Menguellet a rappelé sa première rencontre avec Si Lhafidh à Paris en 1974. Il a raconté qu'il lui a présenté Hocine Aït Ahmed. Depuis, c'est une grande amitié qui a lié le poète avec Si Lhafidh. Mokrane Aït Larbi a témoigné que c'est Si Lhafidh qui a tout fait pour ouvrir la première école d'enfants de chouhada à l'indépendance.

La dépouille de Si Lhafidh portée par des sapeurs pompiers. Photo BRTV.

L.M. avec Hamid Ben Allak

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Commentaires (6) | Réagir ?

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lila laoubi

merci

wanissa

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rabah Benali

Bonjour

Que les dieux de toutes les religions de la planète, puissent acceuillir dans leurs paradis respectifs ce "GRAND HOMME" et prendre soins de son âme. Mes profondes condoléances à sa familles, ses proches et ses compagnons. Condoléances aussi à "l'Algérie" toute entière. Cette "Algerie" telle que la souhaitait le défunt.

En ces moments douleureux, la tristesse et la douleur laissent place à l'angoise et même parfois au désespoir. Angoise et désepoir de voir l'œuvre de tous ces "soldats de l'honneur" demeurée inachevée. Même morts, ils poursuivent le combat. A chacune de leurs disparitions successives, ils révélent, un à un, les éléments du puzzle de notre "Histoire" autenthique. Ils donnent une leçon d'humilité indélébile aux gueux charognards qui les ont combattu et exilé. Comme une décantation d'un mélange de deux produits non missibles, ces "GRANDS" se séparent définitivement des "PETITS". Les premiers, la paix dans l'âme du devoir hautement accompli, portés fièrement par ce Peuple à qui ils ont tout donné, rejoignent un à un, chacun son village natal chéri. Les seconds, l'angoise dans les tripes, ils attendent chacun son tour, que le Peuple à qui ils ont tout volé, veuille bien les enfouir dans le trou sombre qu'il ont réservé de longue date à "Al A3lia". Les premiers souhaitent reposer enfin en paix. Les second espérent toujours pouvoir tromper même aussi démon Belzébuth qui pourra éventuellement leurs épargner l'Enfer. Rabah Benali.

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