Sonatrach a suspendu momentanément l'exploitation du gaz de schiste

L'exploration du gaz de schiste a provoqué une explosion de manifestations des opposants.
L'exploration du gaz de schiste a provoqué une explosion de manifestations des opposants.

Le géant pétrolier Sonatrach vient de suspendre son exploitation de gaz de schiste sur les champs expérimentaux d’In Salah, dans le nord de la wilaya de Tamanrasset. Une information révélée mercredi 20 janvier par le quotidien El Khabar.

Les travaux d’exploitation du gaz de schiste dans le Sud algérien ont cessé depuis quelques semaines. La Sonatrach a décidé cette suspension suite à la dégringolade du prix du baril de pétrole, oscillant ces derniers jours autour de 30 dollars et entraînant la chute des cours du gaz de schiste. Une question de rentabilité donc.

La Sonatrach ne peut plus faire face aux coûts d’exploration, ce qui n’était pas un souci au lancement de ces travaux fin 2014, lorsque le prix du baril de pétrole frôlait encore 100 dollars. Le pouvoir algérien comptait sur l’exploitation du gaz non conventionnel pour compenser la perte des revenus de l’or noir.

Des manifestations parties d'In Salah en janvier 2015 avaient gagné plusieurs villes algériennes en avril. Des manifestations contre "les menaces de l’environnement et la santé" que constitue la technique de fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste. Mais le pouvoir n’avait pas reculé.

La dégringolade du prix du pétrole a-t-elle gagné le combat entamé il y a un an par des milliers d’Algériens à In Salah ? Les responsables de la Sonatrach expliquent qu’ils ne renoncent pas à l’exploitation des gaz de schiste, mais que la reprise dépendra d'une remontée du prix du baril de pétrole jusqu’à 80 dollars.

Avec RFI

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lila laoubi

thanks

wanissa