Bouteflika pense à ...2014 !

Bouteflika pense à ...2014 !

Pour ceux qui avaient encore des doutes sur les prétentions de Bouteflika de s'accrocher au trône après la fin de son second (et dernier, selon la Constitution) mandat, ils viennent d'être fixés par les derniers propos du président lui-même : le président prépare d’ores et déjà le programme quinquennal 2009-2014 qui semble être l’une de ses principales priorités. Il a d’ailleurs évoqué le programme en question en instruisant le ministre des Finances sur les mesures à prendre pour son application. «Nous devons renforcer notre visibilité sur l’avenir à moyen et à long terme et j’entends que cette démarche soit mise en œuvre lors de la préparation du prochain programme quinquennal pour la période 2009-2014.»
C’est en ces termes que s’est adressé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au ministre des Finances, Karim Djoudi, lors de la séance d’audition, la première du genre pour cette année, qu’il lui a consacrée dimanche soir dernier.
En parlant «programme quinquennal 2009-2014», le chef de l’Etat lance un message clair à l'opinion : "Je reste !"
Bouteflika suggère qu'il ne "parle pas en l'air" : l’élaboration du «programme quinquennal 2009-2014» a commencé puisque les grandes lignes sont désormais tracées. «J’entends également que ce futur programme accorde la priorité aux projets ayant fait l’objet des études préalables pour leur lancement sans retards ni réévaluation», a déclaré le président de la République.
Bien entendu ce ne sont là que des propos-escarmouches, mais elles augurent de l'empoignade qui nous attend dès la fin du Ramadhan, autour de la révision constitutionnelle.

L.M.

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Commentaires (24) | Réagir ?

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sidou

Arrêtez d'accuser des fantômes qui ne prendront jamais de forme 'l'islamisme, la main de l'étranger, le mercenaires du diable, l'extrémisme. Un contrat a un prix, une bombe a un coût, un meurtre a un mobile et un assassinat a un commanditaire

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farouk

La communication, c'est ce qui manque le plus à nos dirigeants, ils ne communiquent pas. à commencer par la plus petite cellule de l'Etat, la mairie. Son président n'organise pas d'assemblées avec ceux qui l'ont élu, pour débattre avec eux des projets de la commune, de ce qui a été fait ou en voie de l'être, des problèmes rencontrés, Le Wali ou le chef de Daira c'est pareil. ils ne bougent de leur bureau que lorsqu'il y a le feu. C'est incroyable, à croire qu'ils vivent malgré eux encore à l'époque de type soviétique. Le Président devrait à mon avis communiquer avec le peuple, dire franchement ce qui va, ce qui ne va pas. C'est cet autisme qui risque de provoquer le pire entre gouvernés et gouvernants.

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