Un attentat déjoué dans la région d'Orléans (centre de la France), deux arrestations

La DGSI a déjoué un attentat la semaine dernier, selon le ministre de l'intérieur français.  Photo archives AFP
La DGSI a déjoué un attentat la semaine dernier, selon le ministre de l'intérieur français. Photo archives AFP

Un attentat visant les forces de l'ordre a été déjoué la semaine dernière dans la région d'Orléans, dans le centre de la France, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Un projet d'attentat visant des représentants de la force publique dans la région d'Orléans (Loiret) a été déjoué la semaine dernière par la DGSI (services de renseignements intérieurs), a déclaré M. Cazeneuve lors d'une visite à des policiers et des gendarmes. Deux personnes ont été interpellées et inculpées le 19 décembre dans cette affaire, a-t-il précisé.

Il s'agit, a indiqué le ministre, de deux Français, l'un âgé de 20 ans et inconnu des services de police, l'autre âgé de 24 ans et connu pour des faits de délinquance. De sources policières à Paris, on précise que ces deux Français étaient pour l'un, originaire du Maroc, et pour l'autre, du Togo.

Selon M. Cazeneuve, les deux hommes étaient en contact avec un Français jihadiste présent en Syrie dont l'enquête devra établir s'il était le commanditaire des attaques que l'un des deux interpellés a reconnus au cours de sa garde à vue avoir projetés à l'encontre de militaires, de gendarmes, de policiers et de représentants de l'Etat.

Ces arrestations sont le résultat d'un travail minutieux de nos services de renseignement et portent à 10 le nombre d'attentats déjoués sur le territoire national depuis 2013, s'est félicité le ministre, qui a rendu hommage à la DGSI. Les attentats du 13 novembre à Paris sont toujours dans les consciences. Ils sont fait 130 morts.

Bataclan : un nouveau nom évoqué

Le nom de Charaffe el-Mouadan est revenu dans l'attaque du Bataclan dans la nuit du 13 novembre. Ce nom est en effet connu des services de renseignements français. Selon le quotidien français, Le Parisien du 21 décembre, la piste est très sérieuse.. En recoupant les témoignages des rescapés du Bataclan, les enquêteurs échaffaude l'hypothèse d'une implication de Charaffe el-Mouadan, un jeune homme de 27 ans originaire de Drancy.

Un otage a expliqué, toujours selon Le Parisien, avoir entendu l'un des terroristes du Bataclan prononcer son surnom : "Souleymane". "Ce témoin se rappelle avoir entendu 'le plus grand' des deux terroristes s'adresser à son complice pour lui demander s'il 'comptait appeler Souleymane'. 'Le petit a répondu que non et qu'ils allaient gérer ça à leur sauce', confie encore ce témoin". Les policiers ont alors fait le lien avec Charaffe el-Mouadan, connu sous le nom de "Souleymane", parti en Syrie à la fin de l'été 2013. Il faut rappeler aussi que Salah Abdesslam, principal suspect dans ces attaques est toujours recherchés par toutes les polices d'Europe.

Avec Agences

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