Les autorités locales veulent la mort du Café littéraire de Béjaïa

L'APW comme l'APC de Bejaia coupent les finances au Café littéraire pour mieux le tuer.
L'APW comme l'APC de Bejaia coupent les finances au Café littéraire pour mieux le tuer.

Pourquoi veut-on priver le café littéraire de Béjaïa de subventions et de soutiens financiers ?

Les institutions et les pouvoirs publics de la ville de Béjaïa, à leur tête la direction de la culture, l’APC à travers le comité des fêtes de la ville, la direction de la jeunesse et des sports, l’APW et la wilaya, continuent honteusement de refuser d’attribuer une subvention ou un soutien financier au café littéraire de Béjaïa qui a déposé des dossiers complets auprès de plusieurs de ces instances.

Cet ostracisme mesquin réservé à notre association est inacceptable, car il vise avant tout une des rares associations en Algérie qui continue encore, depuis plus de sept longues années, à faire la promotion du livre, de la lecture et du débat d’idées, en ne s’appuyant de surcroît que sur les cotisations de ses membres et du soutien de quelques-uns des vrais amis de l’association.
Au lieu d’encourager et d’aider ceux qui s’obstinent à vouloir créer une vie culturelle de qualité dans notre cité, à valoriser nos auteurs et intellectuels, à rendre au livre toute la place qu’il devrait avoir dans notre société, c’est tout le contraire qui semble être recherché à travers la mise à l’écart de notre association.

Le café littéraire ne demande ni faveur ni privilège. Il réclame et exige une subvention et un soutien financier, car il est de son droit de les obtenir pour continuer à exercer ses activités au grand profit des passionnés du livre. L’apartheid dont fait l’objet le café littéraire témoigne magistralement que l’attribution de subventions et autres soutiens financiers destinés aux associations n’obéit pas à des critères objectifs. La gestion des deniers publics devrait pourtant faire appel avant tout à la conscience, à la rigueur et à l’esprit d’équité de ceux qui en sont responsables.

Tout en réclamant justice, le café littéraire envisage dès maintenant de protester publiquement contre ces mesures iniques qu’il combattra vigoureusement et dignement.

Béjaïa, le 21 décembre 2015.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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albert smail

désolé, je suis pas d'accord, l'argent des contribuables ne doit pas financer n'importe quoi ! je ne dis pas que les activités de votre associations sont dénuées d’Intérêt mais si vous voulez des sous vs n'avez qu'à vous retrousser les manches, messieurs !

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Bachir Ariouat

La première chose qu'il faut d'abord savoir, c'est de savoir qui contrôle l'argent distribuer au société civile.

Ensuite, y'a-t-il un suivi de leurs activités, si, c'est pour dilapider de l'argent avec des gens qui passe leurs temps à jouer aux dominos et aux cartes, autant que l'argent sert à quelques choses d'autres.