2016 : l’année de toutes les incertitudes pour l'Algérie

Le palais présidentiel.
Le palais présidentiel.

Tout le monde en parle et attend avec beaucoup d’appréhension de quoi sera faite l’année 2016 en Algérie, en raison notamment des incertitudes liées aux prix du pétrole toujours bas, et de la convalescence du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui s’éternise.

Si Abdelaziz Bouteflika était rentré chez lui à la fin de son deuxième mandat et que les prix du pétrole étaient restés au-dessus des cent dollars, nous n’en serions pas là aujourd’hui, c’est sûr. Mais comme le vent ne souffle pas toujours dans la direction souhaitée par les voiliers, il faut donc faire avec. Seulement voilà, seize ans de pouvoir absolu n’ont pas suffi à Abdelaziz Bouteflika pour effacer cette dépendance vis-à-vis du pétrole qui nous suit comme la guigne.

Certes, les tenants du pouvoir reconnaissent à demi-mot leur échec, nous rassurent sur l’absence du feu dans la maison Algérie et nous promettent même des jours meilleurs, mais il leur sera difficile, pour ne pas dire impossible, de convaincre. N’importe quel quidam vous le dira : celui qui a échoué en période de vaches grasses ne pourra jamais réussir au temps des vaches maigres. C’est la règle !

Alors, à défaut de résultats palpables, nos gouvernants, qui semblent avoir le pouvoir dans le sang, nous tournent le dos pour s’occuper de leurs propres affaires, celles qui leur permettront de rester là où ils sont, au pouvoir. Du coup, en lieu et place de décisions salutaires à prendre en haut lieu, nous assistons médusés à des règlements de comptes par tribunaux militaires interposés.

Ainsi, tout porte à croire que ces règlements de comptes n’ont finalement qu’un but : écarter pour un temps tout empêcheur de se succéder en rond. Le nom du successeur d’Abdelaziz Bouteflika est sûrement deviné par les protagonistes. D’où cette guerre de tranchées dont le vainqueur aura toute latitude d’introniser son candidat au palais d’El Mouradia.

C’est le comble ! Mais c’est ça l’Algérie de 2015 et certainement celle de 2016, voire bien au-delà. Pourtant, la situation n’est pas aussi compliquée que cela. Il suffit, par exemple, de commander des sondages d’opinion à des instituts étrangers neutres. Le poids de chacun sera alors connu à deux ou trois kilos près. Mais gare aux surprises !

Ahcène Bettahar

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

En effet a Bachir. L'inventaire commence a gonffler, c. a. d. que deja la production journaliere depasse de quelque 20% la demande, et les compagnies d'exploration ont toutes annonce' une reduction pour au moins 2016. En quelque sorte, elles finiront celles (explorations) contracte's, mais pas de nouvelles. Faute de produire localement, c. a. d en Algerie, et pour $60 Mds, il n'y a d'autre issue que de BRULER le cash disponible.

Quand a emprunter, ce n'est pas aussi simple que ca. La variable maitresse dans le calcul d'une ligne de credit, est la capacite' de rembourser, qui depend d'un travail stable, un diplome et l'industrie pour une personne ou du chiffre d'affaire a l'export et l'historique pour un pays. Les "intellos-khorottos" ont 53 ans durant hypoteque' le sous-sol, ce qui n'est plus possible. Il ne restera alors, que l'immobilier, et n'y seront interesse's que les Emirs de labas, question d'y planter des mosque'es et des associations. Les QG seront prets d'ici la, a al-harrach. Apres tout, tous les combattants du terrortisme qui se trouve a al-harrach (prison) et ceux qui les rejoindront, auront bien besoin d'un cadre de reinsersion sociale, c. a. d. la societe' d'alors, quand ils seront libere's si jamais cela arriverait. La probabilite' de disparition est plutot une certitude.

Tout ca, est la vue d'un mecreant. Pour les autres croyants, de tous bords, il n'y a qu'a reguarder en haut, les miracles, sont une realite' - que les Cheikhs abdel-machin Ibn Bidul, sera la pour confirmer. Le signe sera visible a l'oeil nu, les champignons pouseront partout, le long des egoux. Il sera temps de renommer le grand boulevard d'al-harrach a bab-el-wed "la promenade des champignons. "

La question essentielle est: Combien de temps tiendront-ils encore, les milliards qui restent - Assumant qu'ils sont accessibles?

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Massinissa Umerri

La bourse Saoudienne dit-on a enregistre' un bon trou, depuis les merdiers qu'elle alimente en Syrie, Yemen et Lybie. Sa production petroliere est a remonter en 2016, dit-on. Ce qui sera aussi utile a la neutralisation des revenus Iraniens. Le prix du baril est donc a voir baisser ou maintenu la ou il est, au mieux. Ca prendra au moins une anne'e, avant de voir le prix remonter vers les $70, ou il gravitera pour un certain temps. Y aura-t-il quelque chose a vendre alors (2017), est la question? Pour cela, il faudrait peut-etre explorer maintenant, mais cela requiert de l'argent, mais aussi la chance d'en (petrole) trouver.

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