Groupe 19-4 et la question de la gouvernance ?

La présidence n'a pas répondu à l'appel des 19-4.
La présidence n'a pas répondu à l'appel des 19-4.

Le groupe des (19-4) 15 a posé légitimement une question : qui gouverne ?

Beaucoup de responsables l’ont posée ; d’ailleurs depuis la fin du troisième mandat de l’actuel président cette question reste le nœud de tous les interrogations ! Chacun prétend avoir la réponse à la question, mais personne n’arrive à identifier et à neutraliser «le cœur» de la question. Ont-ils raison de s’interroger ? Oui ! Leur geste est-il un acte désespérer ? Oui ! Car il est l’aboutissement d’une série d’appels du secours, mais sans issue. Au moment que les institutions de l’Etat ne fonctionnent pas dans le sens de la République, c’est au tour des initiatives privées (le comité des sages) qui remplissent leur fonction.

La république est-elle en panne ?! La panne n’est pas dans les textes de loi (juridiques), mais elle est chez les hommes qui devraient les appliquer…Donc nous sommes dans l’impasse ! Entre une opposition qui s’effrite et les partis pro-président qui se basculent devant la porte du "pouvoir réel" pour avoir la meilleure place, il n’y a pas de place pour la loi.

Désormais, c’est la tradition qui vienne à l’appui de la République, c’est-à-dire, c’est les voix de la sagesse qui prend le relie pour sauver la face de la République, en usant de leur notoriété et de leur passe révolutionnaire ! Ont-ils agit un peu tard ? Oui ! Car la solution était dans le respect de la constitution précédente, dans les limitations des mandats ! C’est cette loi a été respecter, nous aurions évité tout cette impasse.

Maintenant, cette initiative pourra-t-elle éveiller les consciences ? Non, car la plupart des citoyens ont une idée sur ce qui se passe, mais par peur de ce qui se passe dans le monde, ils préfèrent le silence que de revendiquer. Et l’intérêt de la République ? Ceci est une autre histoire, car elle nécessite de renoncer à soi-même et mettre les intérêts de la génération future en premier, qui pour le moment, semble-t-il, n’est pas une urgence.

Yazid Haddar

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

Votre conclusion fait rire, il faut le dire.

Combien de forfaits faudra-t-il avant de commencer a ecrire comme s'il s'agissait d'une jungle et non d'un pays, encore moins une republique. Meme la joomlookia ne ferait, car meme les Emirs Saoud, se sont battu le royaume - mais pas chez vous l'ami, pas chez vous !