L’Association Culturelle Berbère organise une soirée littéraire avec Arezki Metref

La couverture de l'ouvrage d'Arezki Metref.
La couverture de l'ouvrage d'Arezki Metref.

Rencontre littéraire mercredi 2 décembre 2015 à 19h à l’ACB, Paris.

L’ACB ouvre les guillemets à Arezki Metref pour son livre

"La traversée du somnambule"

Chroniques du Mentir/vrai

Préface de Boualem Sansal

(Éditions Koukou)

37, bis rue des Maronites 75020 Paris

Métro ligne 2, descendre station Ménilmontant

Tél. : 0143585325

Rencontre animée par Nourredine Saadi, suivie d'une séance de dédicace de l'auteur.

Quatrième de couverture de l'ouvrage

Mentir-vrai ? C'est par ce concept que Louis Aragon définissait la littérature. Un recours à la fabulation pour dévoiler le réel. L'usage de l'imaginaire pour confondre la réalité.

J'ai tôt fait de lui emprunter pour transfigurer des chroniques hebdomadaires de presse en série littéraire comme l'ont fait avec maestria certains écrivains-journalistes, et notamment bien sûr Gabriel Garcia Marquez. Dans l'imaginaire, il y a un gisement de merveilleux qui ne demande qu'à venir à la rescousse du jour affadi.

Le télescopage entre le passé et le présent, le réel et l'imaginaire, le mensonge et la vérité génère une palette de visions que j'ai pris plaisir à partager avec le lecteur. Au fil des semaines, je me suis aperçu que la chronique, ce compromis immémorial entre journalisme et littérature, était en fait une oeuvre à part entière débitée en séquence à la manière, mutatis mutandis, des feuilletons littéraires du XIXème siècle.

J'avoue aussi une dette envers Borges qui m'a fait découvrir la douleur mêlée à l'infini plaisir que l'on éprouve à édifier des histoires courtes avec des personnages puisés dans l'imaginaire.

Qu'y a-t-il de vrai, là-dedans ? Rien. Tout. L'un et l'autre confondus dans la grande illusion de la transfiguration. Les mots ont un revers...

Ces balades dans le mentir/vrai dressent aussi le portrait d'une génération, celle de ces Algériens qui, au pire moment d'enfermement dans l'Algérie des casernes et des mosquées, franchissaient les frontières physiques et mentales pour aller à la rencontre d'un livre ou d'un écrivain.

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