Sénat : les manœuvres ont commencé au FLN d'Oran

Manoeuvres, achat de voix et manipulations à l'oeuvre à Oran.
Manoeuvres, achat de voix et manipulations à l'oeuvre à Oran.

Décidément et nous l'avons toujours dit, les vieux réflexes ont la peau dure et même le temps n'est pas arrivé à les entamer. Ce qui entretient une situation de pourrissement très grave.

Les primaires pour le renouvellement partiel des membres du sénat (une institution de trop) en ce qui concerne le FLN d'Oran samedi 07 novembre se sont déroulées sous des auspices bien pessimistes pour les véritables militants du changement qui ne s'étonnent pas ou plus de ces comportements mais qui, espéraient, bêtement que les méthodes archaïques allaient disparaître. A Oran, les manœuvres ont commencé avec la complicité de ceux qui "tiennent les commandes" du parti localement et qui ressemblent étrangement à leurs prédécesseurs, l'âge en moins.

Qu'en juge. Trois prétendants, Sirat Fethi, Chaabni Fethellah et Kaddouri Habib ont annoncé leur intention de se porter candidats et chacun d'entre eux utilise les moyens qu'il juge les plus appropriés pour arracher le ticket du sénat. L'un d'eux qui traîne une grosse casserole a même réussi à s'adjoindre les services de la mouhafadha d'Oran chargée de lancer les convocations pour tous les élus de sa formation. Cette dernière a décidé de ne convoquer que les élus favorables à ce candidat même s'il sera "élu" avec la moitié ou moins du collège qui compte 137 élus.

Le jour "J", on se retrouve avec 240 votants et un compromis entre les deux premiers issus de la même région et soutenus par des "personnalités", excluant de ce fait le malheureux candidat, en prenant pour son grade, qui a compris, trop tard, que l'alliance tribale a prévalu même sur celle scellée avec certains "responsables" et qui n'a pas tenu le coup devant la perfidie humaine. Dans un appel lancé le 3 novembre, nous avons parlé de la chkara et comme par hasard, les candidats au deuxième tour sont tous deux "riches" comme Crésus. Qui dit mieux, comme comportement ? Mais quand on voit le niveau.

Hakim Ghali

Journaliste et élu à l'APW d'Oran

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Cela fait partie de leurs méthodes de travail, ils savent s'y prendre, c'est le premier métier des voyous du pays.