Une journée d'étude portée sur la guerre d'Algérie a été organisée dans l'après-midi de lundi.

Quelques-uns des moudjahidine avec notre correspondant.
Quelques-uns des moudjahidine avec notre correspondant.

Cette journée a été préparée par le commandant, M. Fethi, chargé de la cellule de communication militaire de la wilaya de Batna, en présence des officiers supérieurs ainsi des moudjahidines, ex-responsables et gradés durant la guerre, comme le commandant Amar Mellah, Moussa Tairi, Benbata Boualem, Ben-Abid Messaoud, et d'autres, sans pour autant oublier le docteur, chercheur en histoire aux universités de Batna et Biskra Ajgou Ali.

L'histoire de la guerre pour l'indépendance de l'Algérie a été rappelés à gros traits depuis l'année 1930 à 1962 en passant par les atrocités des crimes commis à Sétif en 1945 par l'armée et la milice françaises. Ali Ajgou a indiqué au quotidien le Matindz, que dans cette ancienne colonie française qu'était l'Algérie, la population algérienne n'avait pas les mêmes droits que les Européens, c'est pour cette raison, entre autres, que des hommes et des femmes se sont levés pour mener un combat armé sans merci contre l’armée coloniale.

Très tôt, à la suite d'attentats et de massacres de civils, les forces armées françaises ont eu recours aux pires moyens qui soient pour neutraliser l’action des moudjahidine. La torture, les viols, les bombardements au napalm étaient monnaie courante.

Cette "guerre sans nom" divisait, et divise encore aujourd'hui, l'opinion française entre ceux qui pensent que l'armée a fait la bonne chose et ceux qui, au contraire, pensent que ce conflit ne fut qu'un amas inutile de pseudo conflit. Cette "sale guerre " a marqué d’une manière indélébile beaucoup la population algérienne. Les journaux et des intellectuels bien que limités par une censure ont certes rapporté la teneur de cette guerre mais cela a été loin de la réalité du terrain. En France, cette période historique fait décidément tache. Après 92 mois de souffrances, de morts, de sang et de violence inouïe, l'Algérie obtient finalement son indépendance en 1962. Cette guerre laissera à jamais des cicatrices des deux côtés. L’important à retenir est que durant 132 ans de guerre ont permis non seulement l’indépendance de l’Algérie mais aussi la liberté et l’indépendance à 12 pays Africains, notamment la Tunisie, le Maroc, la Libye, et d’autres, a-t-on appris auprès de cette journée d’étude rencontrée.

Abdelmadjid Benyahia

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

S'il vous plait, cesser de nous bassiner avec ces histoires aux noix de coco.

D'abord, nous le savons depuis le début que l'Algérie indépendante elle a était remise entre les mains des anciens Harkis et goumiers.

Ils se sont pour la majorité d'entre eux procuré des cartes d'anciens moudjahidines et pris l'ensemble des postes administratifs de l'état.

Alors, qu'ils nous racontent pas des histoires à dormir debout, personne ne les croiras.