Salah Boubchiche, recteur de l'université, a indiqué Matindz, que cette année la faculté des sciences sociales et islamique a organisé son 7e colloque en présence de plusieurs wilayas du pays avec la participation de six pays, tels que le Maroc, la Syrie, l'Irak, la Jordanie et Sultanat d’Ouman. Cette rencontre a été présidée par Dif Abdesselem, recteur de l'université Hadj Lakhdar en compagnie du docteur Salah Boubchiche, recteur de la faculté des sciences sociales et islamique. La thématique porté sur la contribution des universités dans le développement des sociétés (pratiques et les défis à relever). La compétition basée sur le savoir dans une économie qui se mondialise provoque une reconsidération du rôle de l'enseignement supérieur dans le développement et la croissance économique, indique les organisateurs. L'université doit devenir un outil primordial pour le développement des pays de la rive sud de la Méditerranée dans le nouveau siècle, notamment l'Algérie.

Les universités, de manière générale, peuvent aider à développer l'expertise, pouvant aussi favoriser l'analyse des problèmes, renforcer les institutions nationales, servir comme modèles d'environnement pour la pratique d'une gouvernance efficace, la résolution des conflits et le respect des droits de l'homme. Selon Salah Boubchiche, les universités doivent aussi veiller à la formation de plusieurs générations d'étudiants à la culture ainsi leur inculquer les bases de la pensée critique.

Sachant, aujourd’hui, que le savoir est à la portée de quiconque soit par accès aux livres ou l'internet, la relation entre l'enseignent et l’étudiant demeure fondamentale à l'apprentissage. A noter que par sa fonction de transmission des savoirs, l'université devient un haut lieu de la réflexion critique qui permet le véritable progrès social. Le savoir et les producteurs du savoir deviennent déterminant dans l'acte de produire et surtout dans la création de valeur. Les règles du jeu ont changé, le succès ira aux économies qui montreront les meilleures prédispositions pour attirer et valoriser les talents, en se dotant du meilleur potentiel de formation et de la recherche.

Aujourd'hui, l'université est amenée à se positionner face à l'importance croissante de nouveaux concurrents dans la production des connaissances, a ajouté le même responsable.

Abdelmadjid Benyahia