L’Affaire de Marie-Simone, la migrante camerounaise violée à Oran

Marie-Simonne
Marie-Simonne

L’affaire de Marie-Simone D. une migrante d’origine camerounaise sauvagement agressée, en date du 1er octobre courant dans un quartier situé à la sortie Sud-Ouest d’Oran, est actuellement entre les mains de la justice, et ce depuis que sa plainte ait été enregistrée par une des Brigades de la gendarmerie nationale, sur instruction directe du Premier gendarme de la wilaya.

Pour rappel, au lendemain de l’agression, la victime s’est vue refuser de porter plainte au niveau de la Brigade de gendarmerie nationale territorialement compétente, à cause de sa situation administrative de son séjour sur le territoire national.

La semaine passée, la victime a été entendue par le procureur de la république, et deux de ses agresseurs ont été arrêtés et mis en détention préventive.

Cependant Marie-Simone n’arrive pas à comprendre, comment elle arrive à croiser certains de ses agresseurs dans le quartier, pas loin du lieu de son agression et en plein jour.

Nonobstant d’un suivi psychologique, d’une aide médicale et d’une assistance juridique, octroyées par certaines ONG dont elle refuse de les citer, Marie-Simonne trouve d’énormes difficultés pour payer son bailleur. En effet, à la suite de cette agression, son conjoint s’est blessé en allant à sa recherche.

La victime de cette agression d’un autre âge compte et souhaite que les membres actifs des associations qui se sont unis pour sa défense, et dont elle présente ses plus vifs remerciements, puissent lui rendre visite pour constater de visu sa détresse sociale.

Oran, le 19 octobre 2015.

Pour/ Le Président du Snapap

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