L’ancien chef de la sécurité du président le général Medjdoub interdit de sortie

Le clan Bouteflika fait le ménage.
Le clan Bouteflika fait le ménage.

L’ancien chef de la sécurité du Président Abdelaziz Bouteflika, le général Djamel Kehal Medjdoub a été empêché de quitter le territoire, samedi, a annoncé, ce lundi, une source sécuritaire.

Alors que la polémique enfle en Algérie après que le ministre de la Communication ait été fouillé à l’aéroport de Paris, l’ancien chef de la sécurité du Président algérien Abdelaziz Bouteflika, le général Djamel Kehal Medjdoub, a été empêché, samedi, de quitter le territoire algérien. c’est ce qu’a annoncé, ce lundi 19 octobre 2015, une source sécuritaire.

"La police aux frontières lui a signifié l’interdiction de quitter le territoire au moment où il s’apprêtait à embarquer pour Paris", assure une source sécuritaire. En poste depuis 2004, le général Kehal a été limogé, fin juillet, en même temps que le directeur de la Sécurité intérieure au sein des services de renseignement, le général Ali Bendaoud, ainsi que le chef de la garde républicaine, le général Ahmed Moulay Méliani.

Ces limogeages se sont faits à la suite de mystérieux coups de feu tirés à la résidence où Abdelaziz Bouteflika a installé ses bureaux, dans la station balnéaire de Zeralda, à l’ouest d’Alger. L’interdiction de quitter le territoire visant le général Kehal serait liée à l’instruction de cette affaire par un juge militaire, selon la presse.

Après le limogeage du général Toufik, en septembre dernier, le Président et son entourage contrôlent désormais l’armée ainsi que les services de renseignements, et peuvent s’atteler à préparer la succession d’Abdelaziz Bouteflika en toute sérénité. Onze généraux ainsi que des colonels du DRs ont été agalement limogés par le général Athmane Tartag, le tout nouveau patron des renseignements algériens.

Un autre général, M'hanna Djebar a, lui aussi, été empêché en avril 2014 de quitter le territoire national. Deux généraux sont actuellement en prison, le général Aït Ouarabi et Benhadid, sans que la justice (militaire ou civile ?) ne daigne informer l'opinion algérienne des raisons de leurs arrestations.

L.M./Afrik.com

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (7) | Réagir ?

avatar
klouzazna klouzazna

qu'est ce que c'est que ces retraités qui se précipitent à rejoindre FAFA, comme des enfants qui sont à la quête d'une mère perdue !!!

avatar
Bachir Ariouat

C'est des règlements de compte à OK CORAL.

visualisation: 2 / 7