Consulat d’Algérie à Nice : des étudiants algériens s'en remettent à Christian Estrosi

Le consulat d'Algérie à Nice ne peut plus accueillir la communauté algérienne.
Le consulat d'Algérie à Nice ne peut plus accueillir la communauté algérienne.

Des étudiants algériens établis dans la région Alpes-Côtes d’Azur apportent leur soutien au maire de Nice, Christian Estrosi, candidat pour les élections régionales en Paca.

Le 22 septembre, les administrateurs de la page facebook "Etudiants algériens de France-Alpes" ont publié un message dans lequel ils se déclarent prêts à soutenir M. Estrosi, député-maire de Nice, dans sa campagne électorale. Cela étant, le message invoque aussi d’autres points à régler pour les étudiants. On y cite le problème du consulat d’Algérie qui demeure à ce jour incapable de répondre à la demande des migrants.

Ouvert depuis 1969, le consulat algérien n’est plus aménageable. La villa est trop exiguë et vétuste. Les bureaux sont trop étroits, ne laissant aucune possibilité de circuler librement au personnel comme pour les usagers. Depuis l’avènement du passeport biométrique, d’immenses files d’attente se forment chaque jour devant ses locaux.

Ces étudiants estiment que seul le maire de Nice pourra régler cette situation. L’ex-consul d'Algérie à Nice, Ali Redjel a reconnu en 2014 que la situation est "précaire". "La situation nuit à nos ressortissants et à nos aimables voisins", avait-il déclaré au journal local Nice Matin. Selon lui, "le dossier est déposé auprès des autorités compétentes. Elles ont consciences de la réalité du problème. Nous avons des contacts réguliers. Tout le monde souhaite trouver au plus vite une solution définitive à ce qui tient maintenant de l'urgence".

L’autre point soulevé par les étudiants est celui du droit au travail. Il semble que ces derniers ne sont autorisés à travailler que 18 heures par semaine. Ils doivent aussi fournir une autorisation de travail. Ce qui réduit davantage leurs chances de s’offrir un petit job.

Certains, il est important de le signaler, ont été contraints de travailler au black et accepter parfois des travaux "humiliants". D’autres se contentent des petites heures ici et là en attendant de trouver mieux. Quand ? On n’en sait pas trop. "J’ai dû attendre la saison estivale pour pouvoir travailler et réunir une somme d’argent et payer mon loyer. J’ai beau cherché du travail depuis le mois de novembre. J’ai déposé plus d’une centaine de CV, en vain", déclare un étudiant.

"Un soutien au maire de Nice. Peut-être qu'il a un mot à nous dire ou peut-être qu'il pourra nous régler le problème du consulat ! Ou bien celui relié l'autorisation de travail à chaque recrutement ! Ou peut-être celui du nombre d'heures dans l'exercice d'une activité professionnelle à temps partiel qui est limité à 60% !", ont-ils posté sur la page Facebook.

Si on essaye de comprendre, le message n’est qu’un cri d’alarme destiné au député Les Républicains (LP).

Mounir Outemzabt

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Commentaires (3) | Réagir ?

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salim ainez

y a pas que le consulat de nice qui pose probleme d'espace et d'acceuil, en tout cas tout pose probleme.

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