Nicolas Sarkozy: "Des millions et des millions" de migrants "poussent" pour venir en Europe

Nicolas Sarkozy
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Nicolas Sarkozy a dit s'attendre mercredi à ce que "des millions et des millions" de migrants "poussent" pour entrer en Europe, qualifiant de "mensonge" le chiffre de 120.000 migrants que l'UE compte répartir à l'intérieur de ses frontières.

S'exprimant dans le cadre des journées parlementaires des Républicains, qui ont lieu mercredi et jeudi à Reims, le président du parti de droite a qualifié de "mensonge" l'objectif de 120.000. "Ces chiffres ne représentent rien car ce sont des millions et des millions (de migrants) qui sont derrières et qui poussent", a-t-il dit.

"Nous ne sommes pas au terme de la crise, nous ne sommes pas même au début, plusieurs milions de refugiés de guerre pensent venir en Europe", a affirmé l'ancien président devant quelque 700 militants réunis au centre de congrès de Reims. Au premier rang de ceux-ci figuraient Eric Woerth, Gérard Larcher, Bruno Le Maire, Christian Jacob ou encore Benoist Apparu.

Mardi, à Bruxelles, les Etats membres de l'Union européenne avaient réussi à s'accorder sur la "relocalisation" en deux ans de 120.000 réfugiés venant prioritairement d'Italie et de Grèce. "Je ne crois pas à la réforme de Schengen, la crise est historique, il faut une refondation de Schengen", a lancé Nicolas Sarkozy sous les acclamations de l'auditoire. "Il faut que nos frontières soient défendues et que Frontex devienne une force européenne pour garder nos frontières", a-t-il dit.

"En attendant, il faut supprimer la liberté de circuler pour tous les étrangers non communautaires en Europe", a-t-il déclaré. "Un réfugié a vocation à rentrer dans son pays une fois la guerre terminée", a-t-il répété.

Le 17 septembre, le principal rival de M. Sarkozy en vue de la présidentielle de 2017, Alain Juppé, avait marqué son désaccord avec lui sur plusieurs sujets liés au thème de l'immigration, notamment à propos de l'espace de Schengen. "Quel serait le contenu d'un +Schengen II+?, a-t-il demandé, cela mérite d'être précisé, d'autant que 28 pays sont concernés et que la France ne peut décider seule."

Le 9 septembre, Nicolas Sarkozy avait mis en garde contre "la désintégration de la société française", en l'absence d'une politique migratoire qui distingue entre "migrants économiques", "réfugiés politiques" et "réfugiés de guerre".

Avec AFP

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salim ainez

la France n'appartient pas a sa mère quand même!son père a été bien accueilli non !il a oublier qu il été fils de réfugier et d immigrer. hein

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