On achève bien les officiers janviéristes…

Bouteflika et son clan se sont employés à prendre le contrôle de tous les leviers de pouvoir.
Bouteflika et son clan se sont employés à prendre le contrôle de tous les leviers de pouvoir.

C’est dans la lignée de ce que l’Algérie possède de meilleur et de pire que le couperet est tombé ces temps-ci pour frapper dur et achever les grands chevaux de la lutte anti-terroriste de notre pays, ceux qui ont acculé la « bête immonde » islamiste jusque dans ses derniers retranchements pour lui infliger une cuisante défaite et l’amener à la reddition avec armes et bagages.

Tout ce que compte l’Algérie comme ses véritables et sincères patriotes, ceux qui ont sacrifié le meilleur de leur vie pour combattre et repousser les assauts du terrorisme islamiste qui a ensanglanté le pays dans les années 1990, viennent d’être ciblés.

La purge graduelle qui vient de s’opérer dans les rangs des services de renseignements et de contre-espionnage (DRS) de notre pays obéirait-elle à une injonction ou une autre intox des acharnés de la thèse du "qui-tue-qui ?" ou à des accords secrets avec l’AIS dont nous ne connaissons pas encore la teneur d’après les commentaires de la presse ?

Il y a comme une volonté de ramer à contre-courant en levant tous les obstacles qui se mettraient sur le chemin de la réhabilitation des partisans de l’islamisme politique et l’aboutissement de leur funeste projet de solution finale.

Le ton et la couleur ont déjà été donnés lors du déroulement du tapis rouge et l’accueil protocolaire dont ils ont bénéficiés à la présidence de la République sous la houlette d’Ahmed Ouyahia pour donner leur avis, en tant que «personnalités nationales» sur la nouvelle mouture de la prochaine constitution qui se prépare.

Par ailleurs, l’initiative de clonage de l’ex-FIS par un de ses concepteurs Madani Mezrag, sous le sigle évocateur : FARS, dans un sinistre lieu de la forêt de Mostaganem qui a, semble-t-il, reçu l’aval des autorités militaires ne fait que raviver nos appréhensions. La duplicité et les déclarations laconiques du premier ministre Abdelmalek Sellal n’arrangent pas non plus les choses pour voir clair dans les tenants et les aboutissants de cette grande battue et cette neutralisation des grands chevaux (Kasdi Merbah, le général-major Toufik, le général-major Hassen et bien d’autres) de la lutte anti-terroriste dans notre pays menées en rafale comme pour dégager le terrain et ouvrir la voie à d’autres manœuvres qui pourraient être aussi d’autres trahisons.

Khelaf Hellal

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Commentaires (5) | Réagir ?

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amar1

il faut une purge total, ce sont tous des criminelles assassins ces generaux algeriens, ils ont fait massacré des centaines d'officiers honnête et intègres en 1991 sous pretexte qu'ils faisaient la prière dans leurs caserne, ces generaux meritent le peleton d'execution.

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albert smail

Pas bien grave ! on a d'autres exemples sur la planète... la dictature des colonels en Grece... la junte au Chili et en Argentine et j'oubli l'Espagne de Franco.

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