Le coup de grâce d’Abdelaziz Bouteflika au DRS
N’en déplaise à Ahmed Ouyahia qui soutenait le contraire, le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a finalement asséné le coup de grâce à son redoutable adversaire, Mohamed Médiène, dit Toufik, dans un combat feutré qui n’a que trop duré.
Voyant qu’il n’a plus la fraîcheur physique nécessaire pour aller jusqu’au dernier round de son combat, Abdelaziz Bouteflika, qui avait essayé, par le passé, de déstabiliser son adversaire par l’entremise du chargé de mission Amar Saadani, a subitement changé de tactique en se portant résolument à l’attaque. Ses supporters applaudissent et l’encouragent, parce qu’ils savent pertinemment que de l’issue de ce combat dépendra leur avenir.
Acculé dans les cordes, Mohamed Mediene dit Toufik a encaissé les coups, l’un après l’autre, en s’interdisant curieusement de répondre du tac au tac. Une partie du public l’a encouragé, quand même, et a souhaité ardemment qu’il ne tombe pas. Une autre partie du public craignait qu’il finisse par jeter l’éponge.
Le hic dans ce combat du siècle est qu’il s’est déroulé sans arbitre, tous les arbitres du championnat de boxe algérien s’étant déclarés incompétents pour ne pas avoir à juger la légalité d’un éventuel coup tordu. Toufik, qui en a vu d’autres au cours de sa longue carrière de barbouze en chef, a laissé faire. Pourquoi ? On ne le saura peut-être jamais.
Le chef de l’Etat adore faire durer le suspense dans toutes ses démarches, y compris quand il s’agit d’amender une dernière fois la constitution, ou quand il monte sur un ring pour croiser les gants avec un poids lourd de la politique. Mais là, il faut dire qu’il est tombé sur du très lourd et qu’il en est sorti vainqueur, par ko qui plus est. Il faut le faire !
Cela dit, ce combat pose des questions sans réponses, du moins pour le moment. Pourquoi, par exemple, le chef de l’Etat a-t-il attendu la fin de sa carrière, au moment où il n’est guère au mieux de sa forme, pour livrer et gagner un tel combat ? Que ferait-il de ce trophée remporté sur le tard ? Le mettra-t-il dans un musée, ou l’utilisera-t-il à des fins inavouées ?
Tout indique qu’il y a comme qui dirait anguille sous roche. L’inconvénient avec le suspense, d’où qu’il vienne, est qu’il ne dure qu’un moment. Après, tout le monde s’exclamera : tout ça pour ça ?
Ahcène Bettahar
Commentaires (12) | Réagir ?
Certains ont cette facheuse habitude de couper le cheveu en quatre... Rien de surprenant dans l'affaire... C'est juste la maison mère qui a récupéré son enfant égaré !!!
Ce n'est pas avec nos capacités intellectuelles limitées que l'on pourrait percer le monde de l'invisible qui est du Royaume de Dieu. Rien ne se perd, tout se transforme conformément aux Décrets Divins.
Avant de confier votre destin et celui du peuple Algérien au divin, commencer par vous occupez de votre destin et de celui du peuple Algérien sur terre, celui du divin, il s'en chargera tout seul rendre sa justice s'il y a une justice de l'autre côté.