Economie algérienne : les chiffres idylliques de Bouteflika

Economie algérienne : les chiffres idylliques de Bouteflika

" Actuellement, les conditions matérielles, économiques et financières sont réunies en Algérie pour une relance de l'industrialisation, la modernisation de l'agriculture et l'essor du secteur du tourisme." Et c'est le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui l'affirme dans une interview au journal chinois "Renmin Ribao" (Quotidien du Peuple).

En voici les principaux extraits :

"Nous avons rétabli les grands équilibres macro-économiques et mis en oeuvre les réformes structurelles nécessaires à la modernisation de notre économie, à l'accroissement de sa compétitivité et de ses performances, à son ouverture aux échanges extérieurs et à son insertion optimale dans l'économie mondiale.

C'est dans ce contexte favorable que nous enregistrons régulièrement, depuis 2000, une croissance économique moyenne, hors hydrocarbures, de l'ordre de 5%. C'est un rythme soutenu que nous avons stimulé par la mise en oeuvre de grands projets structurants, inscrits dans les différents programmes de développement, notamment le programme quinquennal de soutien à la croissance économique et les programmes complémentaires en faveur des wilayas du sud du pays et des hauts plateaux.

Ainsi, ce sont près de 200 milliards de dollars qui auront été investis par l'Etat algérien, au titre de la période 2001-2009, pour doter le pays d'infrastructures modernes dans ses différentes régions.

Ces programmes toujours en cours auront des retombées favorables sur l'aménagement du territoire, à travers le rééquilibrage infrastructurel des régions, en tant que facteur de redéploiement spatial des activités économiques et de réponse à la contrainte du manque de foncier industriel.

A ce facteur se combinent des mesures en direction de la sphère de production de biens et de services, particulièrement sollicitée pour plus de contribution à la création de la richesse nationale. Parmi ces mesures, il y a lieu de relever, notamment, la baisse de la pression fiscale sur l'entreprise, qui se situe, actuellement, au niveau le plus bas dans la région, avec 19,8%, de même que l'encouragement de nouveau modes de financement de l'économie, tels que le leasing et le développement du marché obligataire.

Actuellement, les conditions matérielles, économiques et financières sont réunies en Algérie pour une relance de l'industrialisation, la modernisation de l'agriculture et l'essor du secteur du tourisme.

L'inflation demeure circonscrite dans des limites proches de celles de nos principaux partenaires. En moyenne sur la période 2000-2007, le taux d'inflation s'est positionné à 2,46 % dans un contexte d'expansion de la dépense publique d'investissement, de surliquidité de l'économie et d'un marché mondiale marqué, récemment, par le renchérissement des produits alimentaires de large consommation. Les politiques menées aux plans monétaire et budgétaire ont joué un rôle important dans la circonscription de l'inflation dans les limites observées.

La mobilisation sans précédent de fonds publics pour accélérer le développement s'est accompagnée également d'une politique active de désendettement extérieur, qui a ramené le service de la dette à moins de 3 % des exportations des biens et services.

Il convient aussi d'observer que l'impact de ce retour à une croissance durable se traduit par une amélioration conséquente de la situation de l'emploi et d'une réduction du chômage dont le taux représentait 11,8% de la population active en 2007.

Enfin, il est possible de percevoir la réalité algérienne sous l'angle de la progression du produit intérieur brut par habitant, qui a plus que doublé en moins d'une décennie, passant de 1.600 dollars en 1999 à près de 4.000 dollars en 2007.

Tous les résultats enregistrés dans le rétablissement des grands équilibres économiques de l'Etat algérien, dans le retour de l'économie sur le chemin de la croissance durable et au niveau de la mobilisation de la population active, permettent de garantir la permanence de l'ensemble des acquis concrétisés dans la sphère sociale dans les domaines de l'éducation, de la culture, de la santé, du logement et des différentes autres composantes du niveau de vie du citoyen algérien."

L.M.

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Commentaires (35) | Réagir ?

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ghost

si je doit resumé en un mot se que je doit a ses gangster qui gouverne se pays c RIEN et si je doit resumé en un mot se que je doit au chouhada TOUT

merci de m'avoir lu

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omar cheriet

Il n y a rien a comprendre les algeriennes et les algeriens sont de simples marionnettes que ce 3/4 de President meprise, bien sur il fera quelques sorties ou l on paiera les gens pour sortir acclamer une momie mais c est tout une fois ce manège passé, il fera comme tjrs un conseil des ministres tous les 4 mois et là le ramadan arrive on va nous servir les reunions marathons bidons, carces reunions n ont pas servi à evier que je sache le scandale d'orascom laffarge, circulez y a rien à voir c est ainsi ce ghaita band a remplacé les colons, nous sommes des betes de foire, à qui on donne ça et là quelques miettes cela me rappelle ce qui s est passé dans les années 81-82 l'arrivee par milliers de voitures japonaises des Honda dans la plupart des cas et ensuite on connait le resultat Octobre 1988......

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