Une exoplanète de type Jupiter a été découverte par des atronomes

L'exoplanète est baptisée 51 Eridani b.
L'exoplanète est baptisée 51 Eridani b.

Baptisée 51 Eridani b, elle a une masse de deux fois environ celle de Jupiter et date de seulement vingt millions d'années, ce qui est jeune.

Des astronomes ont découvert une nouvelle exoplanète en orbite autour d'une jeune étoile située à cent années-lumière de la Terre et comparée à Jupiter, ce qui pourrait donner un éclairage sur l'évolution de la plus grande planète de notre système solaire. La planète, baptisée 51 Eridani b, date de seulement vingt millions d'années, ce qui est jeune en termes astronomiques, soulignent les scientifiques dont la découverte est publiée jeudi dans la revue américaine Science. Ils notent ainsi que 51 Eridani b "s'est formée 40 millions d'années après l'extinction des dinosaures" sur la Terre, il y a 66 millions d'années.

L'exoplanète 51 Eridani b montre la plus forte indication de méthane jamais détectée sur une telle planète, ce qui l'apparente aux quatre planètes gazeuses géantes de notre système solaire, dont Jupiter. 51 Eridani est également très grande avec une masse de deux fois environ celle de Jupiter. Elle est aussi moins chaude que les autres exoplanètes nouvellement formées à 426 degrés Celsius. Toutes ces caractéristiques en font une planète très similaire à Jupiter dans son enfance, ce qui pourrait donner des indications sur la manière dont notre système solaire et ses planètes gazeuses se sont formés il y a 4,5 milliards d'années, estiment les scientifiques.

Découverte par un nouvel instrument

Il s'agit de la première planète dans un autre système stellaire découverte par le nouvel instrument Gemini Planet Imager, ou GPI, qui recourt à une nouvelle technique pour dénicher des exoplanètes. Au lieu d'observer les étoiles pour détecter l'ombre des planètes passant devant elles, comme le fait le télescope spatial américain Kepler, le GPI cherche la lumière émise directement par les exoplanètes. "Pour détecter ces planètes, Kepler voit leur ombre tandis que Gemini détecte leur lueur", résume Bruce Macintosh, professeur de physique à l'université de Stanford en Californie qui a dirigé ces observations.

Le GPI a été installé en 2014 sur l'un des deux télescopes de 8 mètres de l'observatoire Gemini au Chili pour détecter des exoplanètes en orbite autour de jeunes étoiles. Jusqu'à présent, le GPI en a identifié près d'une centaine. La luminosité émise par une planète est très faible, plus de trois millions de fois moins que celle de son étoile, mais le GPI peut la distinguer clairement, expliquent ces scientifiques.

Agence France Presse

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Des informations de ces genres, ne sont pas destiner aux Algériennes et aux Algériens, ils risquent de perturber les volontés divines et les prières adresser adresser au plus haut.

Entraver le chemin des prières des Algériens, cela peut les mener en enfer, donc c'est très grave.

Soyons sérieux, l'astronomie, combien de millions l'ALGÉRIE a-t-elle investie dans ces genres de technologies, combien de chercheurs avons-nous.

Il serait intéressant d'informer les Algériennes et les Algériens, qu'ils sont les dépensent effectuer par nos Ministres chaque années dans les nouvelles technologies et combien de centre de recherches avons nous ouvert dans notre pays et dans quelles régions.