Existe-t-il encore des « Boudiaf » en Algérie ?
Chacun y va de sa musique pour expliquer des évidences avec des interprétations « intellectuelles » de haute voltige, alors que les choses sont bien plus simples que toutes ces analyses intelligentes, comme le mettent en relief de nombreux commentaires simples et directs que je me permets de résumer ainsi : La France a quitté l’Algérie grâce à un combat digne, d’une partie du peuple face à une occupation étrangère, donc à une tyrannie. Pendant que le combat faisait rage sur le terrain, des charognards aux aguets s’amoncelaient aux frontières dans l’idée bien claire de confisquer le butin de guerre et d’imposer une autre dictature à un peuple fatigué et groggy par des années d’occupation et de guerre. Benbella, Boumediene, Chadli, Bouteftef et leur entourage font tous partie de ces charognards, même si leurs parcours sont loin de se ressembler. Le seul dirigeant Algérien que l’Algérie a connu et en lequel elle s’est reconnue, c’est bien sûr Boudiaf (Ellah errahmou, même si je ne crois pas en Dieu). La question que je pose, existe-t-il encore des « Boudiaf » en Algérie ou pas ? Si la réponse est oui, l’espoir est encore permis, si la réponse est non, laissons nous dominer sans broncher par ces voyous et retenons nos soupirs de désenchantement. Laissons-les gérer le pays de façon pharaonique afin de laisser leur grande empreinte sur terre. Une empreinte à rendre jaloux Ramses II, le grand bâtisseur de palais, lui même. Ces bâtisseurs de Mosquées à des milliards de dollars n’ont qu’une idée en tête : gonfler leur égo et se mesurer à Dieu lui même, et pourquoi pas le forcer (ils en sont capables, croyez moi) à leur réserver une place dorée au paradis dans lequel ils espèrent aussi régner sur le petit peuple asservi qui le rejoindrait comme le croyaient les pharaons d’il y a cinq mille ans ! Basta ! Basta ! Basta ! avec ce genre de p’tits cons au pouvoir. L’Algérie mérite bien mieux que ça ! Quant aux intellectuels Algériens, il est bien dommage que rares sont ceux qui font référence à notre regretté Kateb Yacine, le seul (vrai intellectuel) qui ai pris son bâton de Pèlerin pour se fondre avec le peuple dans le but évident d’éveiller sa conscience. Cet éveil, pensait-il, à juste titre, était le seul à même de contrecarrer la montée intégriste. Mais Kateb dans sa grandeur d’ALGERIEN avait toujours été considéré par le pouvoir ETRANGER comme l’ennemi à abattre. A ce génie du peuple, on a préféré tant d’Imams (importés d’Egypte) qui venaient prêcher la bonne parole à l’heure de grande écoute à la télé et dont l’un d’eux (dont je n’arrive pas à me souvenir du nom, pourtant bien connu) s’était permis de prononcer une fetwa contre sa dépouille (Dieu ! Pourquoi donc le ridicule ne tue point ?) en affirmant que Kateb Yacine ne devait pas être enterré dans une terre de croyants, sa terre natale L’Algérie. Voilà le genre d’idiots qui ont mené l’Algérie sur le chemin de la disgrâce et dont les disciples se retrouvent aux commandes de la maison Algérie près d’un demi-siècle après que la France des lumières fut vaincue ! Et la question qui s’impose est : que faire pour nous débarrasser de ces nouveaux colons ? Faut-il encore attendre 130 ans pour leur mener combat ? Tout le reste n’est que spéculation et palabre que chacun (intellectuel ou commun des mortels) présente sous son propre angle de vue et souvent, le mien y compris, bien subjectif. Cordialement, K. M.
Kacem Madani
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Je crois que Mr Kacem Madani a soulevé un point crucial dans le comportement des musulmans en général (mais pas tous) et des algériens en particulier (pas tous, heureusement?!). Le fait de dire qu'on est pas musulman, ou qu'on croit pas en Dieu (on est sans religion) c'est la pire chose, le pire malheur qui puisse arriver à une personne ?! heureusement que cela ne tient pas la route pour peu que la personne qui pense ceci tienne un livre d'histoire, de l'histoire de l'humanité, l'histoire des religions pour comprendre que Dieu n'intervient pas pour faire plus ou moins de justice que ce qu'ont décidé les citoyens d'un pays. Les colons ont bien essayé, par marabout interposé, de faire croire que si les Algériens vivaient dans la misere et l'injustice, c'etait Dieu qui l'avait voulu jusqu'à ce qu'une poignée d'Algériens (à leur tête MOHAMED BOUDIAF) décide de forcer le destin pour que cesse cette injustice. Mr ANTAR parle de respect du peuple algerien en clamant haut et tres tres fort qu'on est musulman (voir les haut parleur qui hurlent a qui mieux mieux, surtout le matin, empêchant tout le monde de se reposer) mais il faut passer sous silence si on est d'une autre religion et surtout si on a pas de religion du tout?! où est le respect de l'autre? Comment expliquer aux algeriens qu'on avait débaptisé une Eglise portant le nom, combien prestigieux de Saint Augustin de Souk Ahras, d'Algérie, ayant organisé l'Eglise naissante de l'anarchie ambiante pour lui donner le nom d'une personne ayant vécue beaucoup plus recemment portant le nom de BEN BADIS ou IBNOU BADIS de Constantine, peut être que la ou les personnes qui ont débaptisé cette Eglise ne savent pas qui est Saint Augustin, peut être que le fait de ne pas etre musulman (à l'époque de Saint Augustin, les musulmans n'existaient pas encore) a fait que tous ceux qui ont vécu avant n'ont pas droit à une reconnaissance, à une citation: MASSINISSA, JUGURTHA, MICIPSA, APULEE, SAINT AUGUSTIN, SAINT TERTULLIEN, SAINT CIPRIEN, eh! oui il y a eu 4 papes à ROME qui était algeriens ou Nord Africains, tout ceci pour dire que le respect doit être fait par l'Etat car l'Etat doit être celui de tous les algeriens, de toutes les algeriennes et non d'une partie de ses citoyens (ISLAM, RELIGION DE L'ETAT, l'ETAT DEVAIT VEILLER A LA SATISFACTION DES BESOINS DE SES CITOYENS ET NONB VOULOIR IMPOSER UNE RELIGION PAR DES LOIS SCELERATES, CAR NE RESPECTANT PAS LES DROITS DES CITOYENS, LES DROITS DE L'HOMME. c'est l'Etat qui devaitt payer l'insonorisation de toutes les maisons proches des hauts parleurs des mosquées. Respecter les autres, c'est se respecter soi-même, parait-il'! pour revenir à BOUDIAF qui est un GRAND HOMME, pour ceux qui connaissent son cheminement, son action pour l'Algérie et pour le peuple algérien (pour ceux qui passent tout leur temps dans les mosquées dans l'espoir de voir Boutef, Abassi, ou Belhadj, l'histoire de MOHAMED BOUDIAF est trop compliquée à comprendre?!) Je pense sincerement qu'il y a beaucoup de Boudiaf en Algérie (heureusement?!) mais malheureusement ils n'ont pas encore le pouvoir de ramener le train Algérie sur les rails de l'histoire telle voulue par le peuple algerien dans sa quasi totalité, telle voulue par les veritables moudjahidines (et non par les harkis/collabos du passés, du present ou de l'avenir?!) Boutef ne vivra pas eternellement, sa mosquée pourra servir à autre chose n'est-ce pas? BEN ALI EST BIEN A SON 5e MANDAT, Boutef ne veut qu'un 3e mandat alors respecter au moins son dernier caprice, il en a tellement rêver que c'était devenu une obsession (devenir president à la place du president -Boumedienne- ?! Arabophones, francophones, amazighophones, tous les algeriens qui pensent par eux-même et pour le développement de l'Algérie, pour la véritable émancipation du peuple algerien sont des Boudiaf en puissance. Je dirais que ceux qui VEULENT NE PEUVENT PAS et CEUX QUI PEUVENT NE VEULENT PAS car trop occuper à remplir leurs comptes en banques, pas assez competants malgré leur postes élevés, pas assez conscients à cause de leurs relations!?
Je n’avais nullement l’intention de répondre à certaines invectives stériles, mais puisque Ghanima me fait l’honneur de prendre ma défense (en plus de me retrouver objet d’adoration de la part de ca21dz (C’est un sacré début, qui n’a rien à envier à celui de Moumouh, lol)) je voudrais en premier lieu la remercier pour ses mots justes et rajouter que, décidément, les ravages de l’école fondamentale sont impossible à colmater, tant l’intolérance semée dans les esprits dès l’enfance occupe une taille bien plus volumineuse que les « cerveaux » qui sont sensés la contenir. Je suis athée mais je ne ferais pas de mal à une mouche, et la quantité de haine qui se trouve dans mon cœur est quasiment nulle (même si la rage de mon impuissance à faire bouger les choses ressort souvent dans un vocabulaire acerbe. Mais après tout ce ne sont que des mots et non des sabres que je manipule). En est-il de même pour vous Messieurs Antar et Khendek? Y a-t-il une dose d’amour dans vos cœurs envers vos semblables, mise à part l’amour que vous semblez porter à Dieu? De plus, vous devriez être contents qu’il existe des Algériens athées comme moi et qui ne risquent donc pas de vous disputer une place au paradis, non ? De toute façon, d’après les derniers calculs des témoins de Jéhovah, il ne resterait plus que 27 places au paradis, il va falloir accélérer votre dévotion chers amis pour mériter la votre. Evitez donc de perdre votre temps à vous focaliser sur des interventions de dévoyés comme moi car il n’y a aucune « hassanat » à récolter de notre côté. J’aurais tant aimé me retrouver en face de vous et dissiper un peu de cette noirceur de l’âme que le système éducatif algérien a ensemencé en vous, mais sachez que des réactions comme les vôtres ne font qu’amplifier ma rage de voir mon pays précipité dans ces abysses d’intolérance par un pouvoir inculte et qui construit plus de mosquées que de bibliothèques. A travers vos réactions, le résultat est on ne peut plus éloquent ! Mes respects chers compatriotes.