Les députés du FFS interpellés pour l'ouverture d'un département de tamazight à Setif

Les députés du FFS sont sollicités pour aider à ouvrir un département de langue amazighe à Setif.
Les députés du FFS sont sollicités pour aider à ouvrir un département de langue amazighe à Setif.

Il nous semble que, malgré le rétrécissement des pouvoirs accordés aux députés, nous pouvons vous écrire et vous solliciter sur des questions qui sont en rapport avec le quotidien des citoyens.

L’enseignement de la langue tamazight en est, on le croit bien, une. Nous vous écrivons justement pour vous prier de bien vouloir intervenir auprès des pouvoirs exécutifs pour ouvrir un département de langue amazigh au niveau de l’université de Sétif. Notre argumentaire est fondé sur trois axes.

D’abord, nous croyons que le patrimoine oral est en train de se perdre dans les méandres d’une mémoire prise sous l’effet de l’idéologie officielle laquelle est à la fois oppressive et sélective. Si un département était ouvert, les chercheurs pourraient se mettre à ramasser ce qui menacé par l’oubli. Les chercheurs sont les mieux placés à collecter tout ce qui peut paraître banal et inéligible comme matière de mémoire et d’Histoire. Nous pensons que beaucoup a été perdu à cause de notre silence.

Les recherches menées sur l’amazighité pourraient s’étendre à des régions restées jusque-là réduites au silence par les élites et les masses académiques. L’université de Sétif pourrait réussir le brassage entre toutes les composantes de la culture berbère, et, du coup, donner à l’identité nationale la possibilité d’échapper aux divers fantasmes qui sont nourris sur elle. Cette université pourrait ajouter un plus aux travaux qui sont déjà réalisés sur tout ce qui a trait à la langue amazighe.

Enfin, la question berbère pourrait fédérer autour d’elle une corporation scientifique capable de régler les litiges scientifiques qui se voient dans les divers moments de réflexion que vit la communauté universitaire. Certes, il y a beaucoup de recherches qui sont menées sur les diverses problématiques liées à l’Amazighité, mais les pistes de recherche ne s’ouvrent qu’à mesure que grossit la communauté académique. Si la corporation scientifique venait à se renforcer par le personnel et par des instances scientifiques, c’est la langue amazighe qui en bénéficiera, et ce, malgré tous les manquements aux normes scientifiques qui pourraient se percevoir dans les opérations relatives aux volets scientifique et pédagogique du projet.

En espérant que notre requête aura un écho auprès d’un parti réputé pour être proche des préoccupations de la basse société, nous vous prions, Messieurs, d’accepter l’expression de notre haute considération.

Madi Abane

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Il faut cesser de quémander, il faut exiger, non seulement un enseignement fondé sur l'identité historique du pays,

et exiger des comptes sur les répartitions des dépenses de l'enseignements et enfin un enseignement de qualité, baser les technologies modernes, il faut sortir de l'enseignement qui produit des enfants qui quémande à dieu du matin au soir, ou qui prétend c'est la volonté de dieu, le dieu, s'il existe il a donné à l'être humain des pieds pour marcher, une cervelle et des neurones pour réfléchir, et des mains pour travailler et produire des richesses, il a pas créé l'être humain pour que du matin au soir, il le sollicite de dieu de lui donner des bien faits.

Renvoyer ces nababs dont les parents et qui se réclame arabes, en Arabie saoudite, pour qu'ils soient traiter selon les coutumes des vrais arabes, en Arabie. point barre, pour ne pas être insolent ou vulgaire envers ces fainéants, qui ont de tout temps trahis le pays.