Tragédie de Ghardaïa: les premières peines de prison ferme tombent

109 personnes interpellées, selon des sources officielles.
109 personnes interpellées, selon des sources officielles.

Des peines allant de 2 à 3 ans de prison ferme ont été prononcées mercredi par le tribunal correctionnel de Ghardaïa à l'encontre de dix personnes présumées impliquées dans les affrontements meurtriers qu’a connus la région dernièrement, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Sept personnes qui seraient impliquées dans ces incidents ont été condamnées à trois ans de prison ferme, tandis que trois autres ont écopé de deux ans de prison. Vingt-cinq autres personnes, présentées devant le tribunal, verront leur peines prononcées ultérieurement, a précise la même source.

Ces personnes ont été toutes interpellées et inculpées pour "attroupement armé sur la voie publique", "possession et utilisation d’arme lors des attroupements" et "outrage et violence contre les forces de maintien de l’ordre", a encore précisé la source.

Au total, 109 personnes ont été interpellées (49 à Ghardaïa, 51 à Guerrara et 9 Berriane) par les services de sécurité, suite aux affrontements entre groupes de jeunes qu’a connus la région de Ghardaïa au début du mois de juillet, a indiqué la même source, signalant que des enquêtes ont été menées pour en déterminer les responsables.

D'autres enquêtes sont également en cours pour déterminer les circonstances des actes criminels à l'origine de la mort de vingt-trois personnes dans ces évènements, a-t-elle ajouté. Toutes les interpellations effectuées par les forces de sécurité depuis le renouvellement des incidents dans la région de Ghardaïa se sont déroulées dans le "strict respect des lois de la République et de droits de l’Homme", a assuré la même source.

Les localités de Guerrara et Berriane, situées respectivement à 120 km au nord-est et à 45 Km au nord de Ghardaïa, ont connu, début juillet, des affrontements entre groupes de jeunes, émaillés d’actes de vandalisme et de pillage de locaux à usage d’habitation ou commercial, ainsi que du saccage et de l'incendie de palmeraies et de véhicules.

Vingt trois morts (20 à Guerrara, 2 à Berriane et 1 à Ghardaïa) et des dizaines de blessés ont été déplorés dans ces affrontements. Aucune nouvelle en revanche de Kameleddine Fekhar, militant des droits de l'homme et de la cause mozabite.

Avec APS

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Aksil ilunisen

Les manoeuvres a la Cayenne de la "FrancAlgerie" refont surface....