22 morts et 50 blessés en 48 heures sur les routes algériennes

Un mort et 19 blessés dans cet accident.
Un mort et 19 blessés dans cet accident.

Vingt-deux personnes ont péri et 50 autres ont été blessées dans 18 accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 48 heures au niveau national, selon un bilan rendu public mercredi par la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Djelfa avec 9 morts et 19 blessés dans trois accidents de la route. Par ailleurs, 5 cas de noyade ont été enregistrés durant la même période, à Chlef, Bejaïa, Souk Ahras et Aïn Defla, a-t-on ajouté. La même question revient inlassablement : pourquoi le gouvernement ne prend aucune mesure ferme pour endiguer la mort sur les routes algériennes ? Dans le cas de la sécurité routière comme dans bien d'autres questions de la vie courante, comme les soins, il y a de la part des autorités comme un abandon des Algériens à leur sort. Le constat est implacable et les statistiques maintes fois publiées sont dans ce cas alarmantes.

A Bouira...

Un mort, une jeune fille de 20 ans, et dix-neuf blessées dans un carambolage survenu ce matin sur la pente autoroutière de Djebahia (Bouira), a précisé à l’APS le chargé de la communication à la direction de la Protection civile de Bouira, Rahmani Raouf. Le terrible accident a eu lieu lorsqu'un camion s'est télescopé avec une quinzaine de véhicules légers sur la pente de Djebahia, une route qui fût perdre beaucoup d’âmes à cause de la dégradation de l’autoroute, une des pentes les plus dangereuses du monde dans une autoroute la plus chère du mode.

L’évacuation des 19 blessés a été immédiate vers l’hôpital de Lakhdaria pour recevoir les soins nécessaires, alors que le corps de la victime a été transporté à la morgue du même hôpital, a ajouté M. Rahmani.

La perte du contrôle du camion a été la cause du carambolage sur la pente de Djebahia, selon le même responsable. En attendant le verdict de l’enquête des services de la gendarmerie nationale, a-t-on ajouté de même source.

Hamdani Amarouche/APS

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Commentaires (2) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Un autre TERRORISME RAVAGEUR conséquence d une vacance totale de responsabiltés tout azimuth d un état de droit remplacé par un état délétère à tous les niveaux étatiques.

Un terrorisme routier qui prospére dans un clanique et systémique maffieux qui a indument remplacé un état de droit qui devait prendre place au lendemain de l'indépendance algerienne!

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Aksil ilunisen

NOUS SOMMES TOUS CONCERNES.

LA DISPENSE DES COURS ET OBTENTION DU PERMIS DE CONDUIRE AINSI QUE LA REGLEMENTATION EN MATIERE DE RESPECT DU CODE DE LA ROUTE SONT A REVOIR. UNE REFORME VOIRE UN REVOLUTION DE TOUT CE QUI SE RAPPORTE AU VOLANT EST INDISPENSABLE.

L'ALGERIEN LAMBDA DE NOS JOURS NE COMPREND PAS LES PRINCIPES NI LES LOIS D'UN CORPS EN MOUVEMENT. FAUDRA-T-IL QUE DES COURS SOIENT DISPENSES POUR LES ELEVES D'AUTO-ECOLE AFIN DE LEUR FAIRE COMPRENDRE AVANT TOUT DE QUOI EST COMPOSE LE CORPS HUMAIN (70 % DE LIQUIDES) ET ENSUITE CE QUE DEVIENT CE CORPS QUAND IL EST SOUMIS A UNE CERTAINE VITESSE, ET QUE SERAIT SON ETAT EN UN POINT D'IMPACT.

BREF, LES GRI-GRIS DU GENRE DE LA KHAMSA OU TAWAKKALTU 3ALA ALLAH NE MARCHENT PLUS!

CONTINUERONS TOUS ENSEMBE A IGNORER DE FLEAU SOCIAL, OU DEVRIONS-NOUS Y REMEDIER? THAT IS THE QUESTION!