Grèce :Tsipras redit à Merkel et Hollande sa détermination à tenir le référendum

Merkel, Tsipras et Hollande.
Merkel, Tsipras et Hollande.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a affirmé samedi à la chancelière allemande Angela Merkel et au président français François Hollande, lors d'un entretien téléphonique, que le référendum sur la proposition des créanciers pour la Grèce se tiendra indépendamment de la décision de l'Eurogroupe, a indiqué une source gouvernementale.

Alexis Tsipras a souligné que le référendum se tiendrait indépendamment de la décision de l'Eurogroupe, en cours à Bruxelles pour tirer les conséquences de l'annonce surprise par le gouvernement grec de cette consultation qui doit se tenir le 5 juillet sur la dernière proposition des créanciers (UE, BCE, FMI).

Le peuple grec aura encore de l'oxygène la semaine prochaine. Il survivra, quelle que soit l'issue de la réunion des ministres des Finances de la zone euro, a-t-il encore affirmé aux deux dirigeants alors que la Grèce est sous la menace immédiate du défaut de paiement et de l'asphyxie financière.

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé samedi une réunion de son conseil des gouverneurs, sans doute dimanche selon une source bancaire, et certainement pour examiner si les conditions sont toujours réunies pour continuer à maintenir à flot les banques grecques via un mécanisme d'urgence en vigueur depuis quelques mois.

Après avoir décidé que le plan d'aide financière à la Grèce prendra fin le 30 juin, et refusé une demande de la Grèce de le prolonger d'un mois afin de pouvoir tenir au-delà du référendum prévu, les 18 ministres des Finances de la zone euro ont poursuivi leur réunion à Bruxelles, sans leur homologue grec Yanis Varoufakis, pour examiner les conséquences d'un possible défaut de paiement grec.

AFP

Plus d'articles de : L'actu en Algérie et ailleurs

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
Bachir Ariouat

C'est cela la vraie démocratie, les étrangers et leurs banques veulent leurs imposer un diktat sur la façon de géré le pays, ils font appel à ceux qu'ils ont élus; c'est à dire le peuple pour qu'il participe à la gestion du pays, et assumer eux aussi aussi leur part de responsabilité, dans gestion de leur pays.

Plusieurs reportages et enquêteurs, ont apportés les preuves que c'est les banques et les mafieux qui gouvernent les pays qui sèment les désordres, ils placent l'argent de leurs clients dans les affaires louches, et sans contrôle dans l'espoir qu'ils vont tirer un gros bénéfice, lorsqu'ils perdent ils se retournent auprès de leur état respectif pour récupérer leurs mises, voir les bénéfices qu'ils espérer sur le petit peuple, comme disait quelqu'un de célèbre, <<il faut croire que le bon dieu aime tellement les pauvres, qu'il en fait beaucoup>>, les gouvernants aime tellement le petit peuple, c'est pour qui leur fait rembourser les investissements des riches, qu'ils perdent dans les investissements hasardeux.

Chez nous inutile d'en parler, ils sont au sommet de l'état, les premières décisions qu'ils ont prises c'est de supprimé les organismes installés de contrôle de sorte que personne ne sait ce qui se passe, sous Boumedienne déjà c'était les voyous qui géraient et ils faisaient la pluie et le beau temps, comme tout les régimes de la dictatures.

Sous le président actuel, qui était le porte serviette de Boumedienne, il a carrément tout supprimer et il a fait tous les voyoux comme lui pour profiter la manne du pétrole, la preuve en est que ses amis impliqués dans les scandales de corruptions ne sont pas inquiétés.

Et vive l'Algérie des mafieux.