Batna : sanctions contre le squat des artères principales et boulevards

Le point de presse du président de l'APC et ses adjoints.
Le point de presse du président de l'APC et ses adjoints.

Le nouveau plan de circulation a été le principal sujet préoccupant du débat tenu au siège de l'assemblée communale lors d'une conférence de presse en présence du maire de la ville et quelques adjoints.

D’après Karim Marrok, P/APC de Batna, cette situation doit être prise en considération par les services concernés en urgence. Une équipe des services de la commune a déjà entamé, le mois passé, une opération de grande envergure en tenant compte du triplement de son espace urbain. Cette mesure touche la route de Biskra et les allées Nezzar, les plus grands centres urbains de la wilaya de Batna aux prises aux difficultés du stationnement et des embouteillages de la circulation routière.

Sachant que le parc automobile dans tout le pays notamment la ville de Batna a triplé ces 15 dernières années, le plan de circulation doit être impérativement révisé a indiqué le maire au Matindz. D'autres mesures suivront visant les trottoirs squattés par une grande majorité de commerçants, l'empêchement de se garer devant la plupart de ces indus-occupants,qui interdisent carrément le stationnement en mettant des citernes, des chaises et autres jusqu'à leur fermeture, c'est à dire de 7h à 18h.

A ces désagréments s'ajoutent aussi ceux des poids lourds qui, malgré la présence de panneaux interdisant leur accès en ville, stationnent n'importe où devant les écoles, les lieux publics et même sur les artères principales, apprend-on. L'anarchie est à son comble tout en sachant que ces poids lourds sont à l'origine de la majorité des accidents. Lors de la conférence de presse, des questions ont été posées par le Matindz à l'un des responsables de l'APC à propos de ce problème devenu inextricable de la circulation. Des mesures sévères vont être prises incessamment. A commencer par un avertissement, la saisie des biens en plus des sanctions de fermeture infligées, dit-il. Attendons donc de voir l'efficience de ces mesures.

Abdelmadjid Benyahia

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