Vente de Rafale au Qatar: il n'y a pas eu de contreparties, affirme Hollande

Le Qatar s'offre 24 Rafale français.
Le Qatar s'offre 24 Rafale français.

Le président français François Hollande a affirmé lundi qu'il n'y avait pas eu de contreparties de la part de la France à l'achat de 24 avions Rafale par le Qatar, démentant des informations de presse sur l'obtention de droits de trafic aérien supplémentaires vers la France.

"Il y a des discussions qui sont engagées dans d'autres domaines avec le Qatar, avec d'autres pays pour l'attribution de lignes aériennes, mais ce contrat n'a pas fait l'objet de négociations sur d'autres sujets que l'avion Rafale et des matériels qui doivent l'équiper", a-t-il déclaré lors d'un point presse à Doha.

Le chef de l'Etat a rappelé qu'il y avait des discussions engagées depuis plusieurs mois, non seulement avec le Qatar mais avec d'autres pays, pour que nos aéroports puissent avoir encore davantage d'offres.

Je pense à l'aéroport de Nice, de Lyon, mais ça n'a pas de rapport avec ce que nous faisons ici. Mais il est assez légitime que nous ayons des discussions, des négociations pour que des lignes aériennes puissent être ouvertes en faveur de pays qui permettent aussi d'acheminer un grand nombre de touristes, et nul doute que les villes de Nice et de Lyon sont particulièrement demandeuses de ce type d'attributions, a ajouté M. Hollande.

Selon certains médias français, le Qatar avait posé comme condition à l'achat de Rafale l'obtention de droits de trafic supplémentaires vers la France pour sa compagnie aérienne, Qatar Airways. Selon Le Monde, l'émirat a eu gain de cause. Les avions de Qatar Airways, qui desservent déjà Paris, pourront désormais atterrir à Lyon et à Nice, vraisemblablement trois fois par semaine.

Le coup est dur pour Air France, note Le Monde. La compagnie française, en difficulté, a déjà du mal à résister à la concurrence des compagnies du Golfe. Cette fois, ce sera encore plus difficile. Car en s'installant dans des aéroports régionaux français, les avions qataris risquent de détourner le trafic vers le hub de Doha, au détriment de Paris. Cette décision pénalise la compagnie française au moment même où elle tente de se redresser, estime le journal.

AFP

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

A mon avis, Air France et peut-etre le gouvernement francais-meme, reussiraient a equilibrer leurs budget, s'ils entammaient le regime hallal, le salam-alikum et s'ils fournissent des petits tapis Iraniens ou Pakistanais pour la priere - sans oublier biensur, remplacer le charactere latin avec le charactere arabe.