La droite remporte les deux tiers des départements en France

Nicolas Sarkozy sur un nuage.
Nicolas Sarkozy sur un nuage.

La gauche socialiste a essuyé une lourde défaite lors des élections départementales en France. Divisée, elle a été battue par l'opposition de droite qui emporterait le contrôle de 64 à 70 départements sur 101, selon des projections d'instituts de sondage.

Le Front national (FN) a engrangé de nombreux élus à l'issue du second tour. Mais le parti de Marine Le Pen n'était pas certain de gagner son pari de prendre la direction d'au moins un département. Selon les instituts de sondage, il pourrait avoir un ou deux départements, voire zéro, selon ces mêmes sources.

La gauche détenait jusqu'à présent 61 départements sur 101. Dimanche soir, les projections indiquaient qu'elle ne pourrait conserver la direction que de 27 à 37 départements.

"Danger mortel"

La gauche s'est montrée "trop dispersée" et "connait un net recul", a admis Manuel Valls, qui a multiplié ces dernières semaines les meetings pour faire barrage au FN. Le Premier ministre socialiste a dénoncé à nouveau "des scores beaucoup trop élevés de l'extrême droite". Selon lui, le FN constitue "un danger mortel" et "peut gagner l'élection présidentielle" de 2017.

Nicolas Sarkozy a de son côté estimé que "le désaveu à l'égard du pouvoir est sans appel". "C'est le mensonge et le déni, c'est l'impuissance qui ont été sanctionnés", a fait valoir le chef de l'UMP.

Marine Le Pen a pour sa part estimé que le bon score de son camp aux élections départementales était "crucial" sur le chemin menant vers l'arrivée au pouvoir du Front national. "Ce niveau électoral exceptionnel est le socle des grandes victoires de demain", a-t-elle dit.

Remaniement attendu

Le président François Hollande a laissé entendre qu'il ne changerait pas de politique après le scrutin départemental. Manuel Valls restera ainsi en place. Un remaniement de plus ou moins grande ampleur est cependant attendu dans les semaines à venir et à cette occasion, les écologistes pourraient à nouveau faire partie de l'exécutif.

AFP

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