Crash en France d'un Airbus avec 150 personnes à son bord

Le secteur dans lequel l'Airbus se serait crashé ce matin.
Le secteur dans lequel l'Airbus se serait crashé ce matin.

La chute de l'Aibus A320 a duré 8 minutes, selon les dernières informations.

Le crash de l’Airbus de la compagnie Germanwings est sans doute la plus importante catastrophe aérienne qui a eu lieu sur le sol français depuis au moins 30 ans. L'avion de la compagnie allemande Germanwings qui s'est écrasé dans la matinée en France transportait 150 personnes, à savoir 144 passagers et six membres d'équipage, a indiqué le patron de la compagnie lors d'une brève déclaration télévisée.

Au vu des informations disponibles à l'heure actuelle nous ne pouvons pas dire si et combien de survivants il y a, a déclaré le patron, Oliver Wagner, à la chaîne de télévision allemande n-tv. Le secrétaire d'Etat aux Transports français Alain Vidalies a toutefois d'ores et déjà affirmé qu'il n'y avait pas de survivants.

Dans un premier temps les autorités françaises avaient évoqué 148 personnes à bord de l'avion, dont six membres d'équipage. Parmi les passagers, on compte 16 adolescents allemands en échange scolaire devaient être à bord, il devait y avoir également 67 Allemands.

L'avion de la filiale de Lufthansa reliait Barcelone en Espagne à Düsseldorf en Allemagne. Il s'est écrasé près de Barcelonnette dans le sud-est de la France. L'accident a eu lieu à 11H20 heure locale (10h20 GMT), a précisé M. Wagner, qui a indiqué ne pouvoir apporter aucune précision sur le déroulement des événements. Selon certaines informations, le premier appel de détresse a été lancé à 10h47 vers la tour de contrôle de Marseille-Provence. Il y a eu "un vacarme de moteur. C'était très bruyant. Après, il y a eu un impact et une détonation. Peut-être le kérosène qui a explosé". Au téléphone, Evelyne Bayle, une habitante du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) contactée par francetv info.

La compagnie Germanwings tiendra à 14h00 GMT une conférence de presse à l'aéroport de Cologne, ville qui abrite son siège. La maison mère Lufthansa a pour sa part convié à une déclaration de son patron Carsten Spohr à Francfort.

M. Spohr s'est déjà exprimé sur Twitter, exprimant sa profonde compassion avec la famille et les amis des victimes, et indiquant ne pas savoir encore ce qui s'était passé. Il a évoqué un jour noir pour Lufthansa, premier groupe aérien européen.

L.M/AFP

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Commentaires (2) | Réagir ?

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klouzazna klouzazna

C'est la course folle au toujours "moins cher" (low-cost) qui commence a faire des victimes !!!

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Massinissa Umerri

LE zami, partout ou il y a des familles royales, il y a des iles vierges... en Espagne c'est les Canaris qui est le paradis fiscale, et la grande aveugle - juste au cas ou tu te demanderais pourquoi le nain aime l'epagne. Quand tu y fais domicilier ta compagnie, tu peux monter un hangar et reconstruire des mercedes a partir de vw, renaults, toyotas, etc... mais toutes en mercedes, car c'est plus cher a revendre. Ou pourquoi pas, des avions... S'il manque de la piece detache'e, tu peux tjrs te rendre dans le cimetiere d'avions dans le grand desert Americain, au Nevada trouver une vieille carcasse. C'est le macDo de Hollywood pour les films d'action... Et si ca marche, tu peux enregistrer une compagnie de leasing aux Iles Canaris et sous-traiter, c. a. d. prendre en charge les pauvres, des grandes compagnies - reserve'es au riches ! Ca leur evite de devoir creer la classe "prolo", ou ce que les merlocks appelent la class "stand-by" - Air Algerie devrait l'appeler "La classe Hittiste"...

Si une telle classe existait, c. a. d. moyennant 100 dooroos, il n'y aura plus de haragas !