Un millier de nouveaux cancéreux par an en Algérie, annonce la Laddh

Les autorités n'ont pas mis les moyens à hauteur de la gravité qu'exige la situation des cancéreux.
Les autorités n'ont pas mis les moyens à hauteur de la gravité qu'exige la situation des cancéreux.

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant, la Ligue de défense des droits de l’homme dénonce le peu dem oyens mis en place pour lutter contre le cancer.

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant qui coïncide avec le 15 février de chaque année, est une nouvelle occasion pour la Laddh Chlef de sensibiliser le public sur les chances augmentées de guérison si la maladie est diagnostiquée et traitée tôt, correctement et dans de bonnes conditions .

Les enfants cancéreux représentent 5% de la population atteinte de ce mal en Algérie. C'est ce qu’ont affirmé les spécialistes en oncologie médicale, la Laddh Chlef croire que le chiffre estimé a 1000 nouveaux cas cancéreux chaque année en Algérie .

La situation endémique de cette maladie en Algérie a profondément changé au cours de ces dernières années, d’après les spécialistes en oncologie médicale et parmi les types de cancer de l’enfant les plus répandus en Algérie, il y a les tumeurs solides et les tumeurs des parties molles. Les leucémies, les tumeurs cérébrales et celle du système nerveux, les lymphomes (cancers des ganglions lymphatiques), les cancers des os, les sarcomes des tissus mous, les cancers du rein, les cancers des yeux et les cancers des glandes surrénales sont les plus courants chez les enfants.

La Laddh Chlef persuade que les pouvoirs politiques ne semblent pas préoccupés par la situation. Le projet d’un centre d’oncologie pédiatrique à Bab El Oued (Alger), qui date de 2001a été adressé à plusieurs ministères pour avis. Il est passé en Conseil des ministres, un appel d’offres a été lancé, le bureau d’études a été choisi, mais le projet est resté dans les placards a ce moment!

A cet effet la Laddh Chlef attire l’opinion publique qu’il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie

Houari Kaddour,

Président du bureau de wilaya de la Laddh Chlef

Plus d'articles de : Algérie

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
Atala Atlale

N'est-il pas temps de voir ce qu'il y a dans notre assiette ? Nos produits agricoles, quels pesticides et en quelles quantités ? Nos viandes blanches et rouges quelle traçabilité ? Comment sont nourris les bovins, ovins etc, le pain également et ses améliorants, les médicaments etc, la liste serait longue, mais il n'est pas trop tard pour se pencher sur ce grave problème de santé publique. Je crains surtout que nous soyons ciblés pour recevoir les produits les plus toxiques que les laboratoires mondiaux aient produits. Où sont nos scientifiques, nos chercheurs, nos biologistes ?

Combien coûte cette le cancer dans notre pays ? C'est aussi cela le problème s'y intéresser c'est déjà avancer dans les solutions !