Ali Benflis : le pouvoir est encore pris dans sa logique autoritaire

Ali Benflis
Ali Benflis

Le pouvoir a, encore une fois, choisi la répression au dialogue face à un mouvement pacifique de jeunes militants des droits des chômeurs de Laghouat qui ont organisé un sit-in devant le tribunal de la ville pour dénoncer la poursuite arbitraire à l’encontre de l’un des leurs.

Ce geste de solidarité, somme toute naturel, a été sanctionné, de manière expéditive, hors la présence de leurs avocats, et donc, en violation du droit à la défense, par une condamnation à la prison ferme de huit militants du Conseil national des droits des chômeurs.

Ces jeunes militants d’un mouvement qui revendique pacifiquement un droit constitutionnel, le droit au travail, méritent notre soutien et notre entière solidarité.

Cette lourdeur de la main du pouvoir politique pour réprimer la moindre expression d’opinion divergente ou de revendications aussi légitimes soient-elles, contraste avec le silence observé face aux crimes des véritables ennemis de la Nation que sont les bénéficiaires impunis de la grande criminalité financière.

Le pouvoir politique, pris dans sa logique autoritaire, persiste dans son approche répressive et arbitraire face aux mouvements sociaux et ne semble pas avoir compris qu’il doit désormais tenir compte de l’éveil de la conscience citoyenne, à travers tout le pays, et dont les manifestations d’In-Salah sont la parfaite démonstration.

En persistant dans sa volonté de réprimer toute manifestation en violation du droit constitutionnel de manifestation pacifique et dans son attitude hermétique aux attentes légitimes de la société, le pouvoir met en danger la paix sociale et la cohésion nationale.

Ali Benflis

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Commentaires (4) | Réagir ?

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moh arwal

Si 3li alias la parlote, tu nous saoules avec tes entrées médiatiques sans impactes !

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uchan lakhla

Quand on devient amnésique parce que on était un opportuniste politique, on arrive souvent à dire tout et n'importe quoi, Si 3li reproche au pouvoir les méthodes répressives. En juin 2001, quand Si 3li était second ou troisième personnage de l'état c'est à dire premier ministre, l'état qu'il dirigeait a utilisé la marque contre nous, ils ont même innové, en sortant de prison les repris de justice pour cassé du salle Kabyle devant RABI WA 3BADU, le soir du 14 juin au journal de 20 heure, le chef du cabinet du sinistre de l'intérieur a déclaré "je félicite les algérois d'avoir défendu la capitale contre les barbares venus d'ailleurs", si 3li à l'époque se prélassait dans son confort d'opportuniste et zouave au service de ses maîtres, il a même initié et fait voter la loi interdisant toute manifestation de Rue, une autre loi criminalisant le travail journalistique, faisant du journaliste un repris de justice pouvant prendre une peine lourde, le voila aujourd'hui, il revient nous chanté la liberté, dans son célèbre poème Martin Niemöller.

Quand ils sont venus chercher les communistes,

Je n'ai rien dit,

Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,

Je n'ai rien dit,

Je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,

Je n'ai pas protesté,

Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,

Je n'ai pas protesté,

Je n'étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher,

Et il ne restait personne pour protester

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