La romancière algérienne Assia Djebar décédée à Paris

Assia Djebar.
Assia Djebar.

Fatma-Zohra Imalayène connue sous le nom d'Assia Djebar est décédée dans un hôpital parisien à l'âge de 78 ans.

Assia Djebar est née à Cherchell le 30 juin 1936. Selon El Watan, sa dépouille mortelle sera rapatriée en Algérie pour être enterrée au cimetière de Cherchell aux côtés de son père et de son frère Mohamed, décédé nourrisson. Assia Djebar était une touche-à-tout. Auteur prolifique et protéiforme, elle est l'auteure de nombreux romans, nouvelles, poésies et essais mais aussi de pièces de théâtre. Elle a par ailleurs écrit et réalisé deux films La Nouba des femmes du Mont Chenoua en 1978 et La Zerda ou les chants de l'oubli en 1982. Elle a obtenu le prix de la critique internationale à la Biennale de Venise pour le premier film documentaire.

Assia Djebar a été élue à l'Académie française le 16 juin 2005. Immortelle, elle a été la première écrivaine et auteur d'Afrique du nord à intégrer l'Académie française. Auteure d'un immense talent et cité plusieurs fois pour le prix Nobel, Assia Djebar est récipiendaire de nombreux pour ses oeuvres littéraires comme le Prix Maurice Maeterlinck, Bruxelles, le Prix international de Palmi (Italie) ou le prix Marguerite Yourcenar (Boston, USA).

L. M.

Ses oeuvres

  • La Soif, roman (1957)

  • Les Impatients, roman (1958)

  • Les Enfants du Nouveau Monde, roman (1962)

  • Les Alouettes naïves, roman (1967)

  • Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie (1969)

  • Rouge l'aube, théâtre (1969)

  • Femmes d'Alger dans leur appartement, nouvelles (1980)

  • L'Amour, la fantasia, roman (1985)

  • Ombre sultane, roman (1987)

  • Loin de Médine, roman (1991)

  • Vaste est la prison, roman (1995)

  • Le Blanc de l'Algérie, récit (1996)

  • Ces voix qui m'assiègent: En marge de ma francophonie, essai (1999)

  • La Femme sans sépulture, roman (2002)

  • La Disparition de la langue française, roman (2003)

  • Nulle part dans la maison de mon père, roman (2007)

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Commentaires (6) | Réagir ?

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arezki arezki

Chercher l'erreur !

1979 - Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise, pour La Nouba des Femmes du Mont Chenoua (long métrage).

1989 - Literaturpreis des Ökumenischen Zentrums, Francfort, pour Ombre sultane.

1995 - Prix Maurice Maeterlinck, Bruxelles.

1996 - International Literary Neustadt Prize (États-Unis).

1997 - Prix Marguerite Yourcenar (Boston).

1998 - Prix international de Palmi (Italie).

1999 - Prix de la revue Études françaises.

1999 - Élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

2000 - Prix de la paix des libraires allemands (Francfort).

2005 - Doctorat honoris causa de l'université d'Osnabrück.

2005 - Prix international Pablo Neruda (Italie).

2005 - Élue membre de l'Académie française1

2006 - Prix international Grinzane Cavour pour la lecture (Turin, Italie)

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Aucun pays arabe ou musulman ne figure dans ce tableau des prix

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Massinissa Umerri

Qu'a-t-elle d'Algerien sinon un nom et la naissance qui proviennent d'autres. Toute personne nait 2 fois - la 1ere naissance est biologique et est l'oeuvre d'autres. Puis, tot ou tard, il faut naitre soi-meme, c. a. d. mettre en oeuvre son heritage pour composer sa propre conscience a vivre en une personnalite'. Elle a rejete' son Amazighite' d'un revers de main - que les siens (de choix) la regrette.

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