Rassemblement pour le respect des droits des étudiants algériens en France

Siège de la préfecture de la Seine-Saint-Denis
Siège de la préfecture de la Seine-Saint-Denis

Appel à la mobilisation de l’UEAF et de l’Unef, soutenues par la CGT et la maison des potes, pour le retour du changement de statut pour les étudiants algériens dans la préfecture du 93 et exiger la fin de l’arbitraire contre les étudiants étrangers.

Entre l’arrivée sur le territoire et l’insertion professionnelle, le parcours des étudiants étrangers en France est un parcours du combattant. Les études se déroulent dans un contexte de forte précarité sociale et administrative, où un préfet qui n’est pas enseignant peut décider de la poursuite ou non du cursus, et réduit les chances de réussite.

Depuis plusieurs semaines, la situation s’est à nouveau aggravée. La préfecture de Seine-Saint-Denis, de façon arbitraire, a fait le choix de refuser le changement de statut (d’étudiant à salarié ou commerçant) de l’ensemble des diplômés algériens dépendant de sa juridiction. Cette situation est inacceptable. L’UNEF et l’UEAF se sont adressé à la préfecture par courrier, afin d’obtenir des explications. A ce jour, aucune réponse ne nous a été apportée.

Nous défendons l’égalité des droits entre étudiants français et étrangers. Nous refusons que les décisions de la préfecture viennent entraver le parcours des jeunes algériens qui travaillent à construire leur avenir professionnel. L’UNEF et l’UEAF appelle l’ensemble des étudiants à se rassembler le 5 février, à 14h, devant la préfecture du 93 pour exprimer notre désaccord et obtenir satisfaction pour l’ensemble des étudiants algériens.

Une decision arbitraire de la préfecture du 93 :

En Seine-Saint-Denis, la préfecture exerce une pression supplémentaire sur les étudiants algériens de France. Depuis plusieurs semaines, le changement de statut d’"étudiants" à "salarié", pour s’insérer professionnellement en France, est systématiquement refusé. Pire, les étudiants qui en font la demande reçoivent, après traitement de leurs dossiers, des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF). Le motif invoqué est qu’ils ne sont pas titulaires du visacorrespondant au titre de séjour demandé (salarié ou commerçant). Un critère impossible à remplir étant donné qu’ils sont arrivés en France avec un visa étudiant. Ces décisions sont illégales et arbitraires. Cette situation intervient alors même qu’aucune modification légale n’a été remarquée dans les accords franco-algériens et concernant le changement de statut, et n’est circonscrite qu’au département du 93.

L’UNEF et l’UEAF appellent les étudiants à se mobiliser et exigent :

• Le retour de la possibilité de changement de statut pour les étudiants algériens dépendant de la préfecture du 93

• La régularisation de tous les étudiants lésés par les décisions de la préfecture et le traitement automatique de leur demande de changement de statut

• La régularisation de tous les étudiants sans papiers

L'Union des étudiants algériens en France

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Commentaires (3) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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Amnay Djennadi

L’égalité des droits entre étudiants français et étrangers ?! ah oui ?! parce que les étudiants étrangers en Algérie ils ont des droits ? je parle en particulier des étudiants africains, qui subissent un racisme incroyable !!! parce que les autres, les européens, et même vos faux-frères arabes, ils ne leur viendraient pas à l'idée d'aller faire des études en Algérie, à moins d'être à la recherche de filières jihadistes!

Et puis même les étudiants algériens n'ont pas de droits en Algérie, d'ailleurs personne n'a de droit fi bilad el aaza oua elkarama, sauf les généraux et les tangos ! leurs serviteurs zélés ont aussi le droit d'amasser du pognon et de se la fermer sinon le terrorisme résiduel est encore là et il peut servir

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