Le pétrole finit à un nouveau plus bas depuis 2009 à New York

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a perdu 72 cents, à 45,59 dolla
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a perdu 72 cents, à 45,59 dolla

Les cours du pétrole ont chuté jusqu'à un niveau inédit depuis presque six ans vendredi, victimes d'un dollar en plein essor qui rendait le brut moins attractif, alors que les craintes sur la transition politique en Arabie saoudite s'estompaient.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a perdu 72 cents, à 45,59 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), finissant à un plus bas en clôture depuis le 11 mars 2009, quand il avait clôturé à 42,33 dollars.

En baisse dès l'ouverture, les prix de l'or noir ont creusé leurs pertes en deuxième partie de séance new-yorkaise, effaçant le rebond enregistré dans la nuit à l'annonce de la disparition jeudi soir du roi d'Arabie saoudite, le premier pays exportateur de brut au monde.

Il est très vite devenu clair ce matin qu'il n'y aurait pas de changement dans la politique énergétique de l'Arabie saoudite et que la situation de surabondance dans lequel se trouve le marché n'allait pas être modifiée, a remarqué Andy Lipow, de Lipow Oil Advisors.

En effet, la première action du nouveau souverain a été de rassurer sur le maintien du cap mais aussi du personnel politique, ce qui a instantanément apaisé les inquiétudes, a renchéri Phil Flynn, de Price Futures Group.

Dans son premier discours retransmis à la télévision nationale, le nouveau roi Salmane, demi-frère d'Abdallah âgé de 79 ans, s'est en effet engagé à continuer sur le chemin de ses prédécesseurs. A la tête du principal producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), il a plaidé pour la continuité dans la politique du royaume pétrolier et l'unité au sein du monde musulman.

La décision de l'Opep de maintenir inchangé en novembre son plafond de production, les pays du Golfe se tenant prêts à réduire leurs profits pour conserver leurs parts de marché, avait accéléré la chute des cours. Les prix ont plongé au total de 60% depuis le mois de juin.

AFP

Plus d'articles de : L'actu en Algérie et ailleurs

Commentaires (0) | Réagir ?