Les islamistes ont battu le pavé ce vendredi à Alger

Des centaines de manifestants ont repris les mots d'ordre du Fis dissous.
Des centaines de manifestants ont repris les mots d'ordre du Fis dissous.

Le lâche attentat commis contre Charlie hebdo, qui a secoué la France n’en finit pas avec ses secousses.

Suite à la parution du dernier numéro de Charlie Hebdo, le monde musulman est en ébullition (est-ce la genèse du conflit tant redouté et prédit par les penseurs qui ont évoqué la guerre des Religions) ? Allah Yes-tar ! comme dirait ma mère.

A Belcourt, à Kouba, à la place du 1er Mai, à la Grande Poste, devant l’assemblée nationale, aujourd’hui vendredi apres la prière du vendredi, des centaines de manifestants, peut-être un millier ou deux, ou trois – selon les médias -, sont sortis pour scander des slogans tels que "je suis Mohammed" ou "Aliha nahia, Aliha namout" ou "Kouachi martyrs" ou encore "Daoula Islamia", saccageant au passage l’hôtel Essafir et une agence d’Air Algérie.

Pour les anciens du FIS et de l’AIS, l’occasion ne peut être ratée pour nous rappeler au bon souvenir de leurs heures de gloire.

Cette manifestation non autorisée, a été bien arrosée par les hygiéniques canons à eau, des forces de l’ordre.

Pas de gaz lacrymo., compte tenue de la crise, avec la baisse des rentrées de pétrodollars, l’heure est à l’économie, ces armes, on les réserve aux anti-Algériens, qui manifestent à In-Salah contre la pollution d’une des plus grande nappe phréatique de l’Afrique.

On ne badine pas le gaz de schiste !

S. Ouidir

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Commentaires (7) | Réagir ?

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mohand tawdect

Vivement une portion vivable de ce pays meurtri ; un territoire refuge, républicain et laïc !

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ali chemlal

Il faut se rendre a l'évidence, pour la majorité des musulmans, les caricatures sur le prophéte Mohamed, est une offence, voir du mépris, a l'égart des croyants, mais pour les fondamentalistes radicaux, c'est du "pain béni" une aubaine, un bol d'air, qui leurs permet de mobiliser, de recruter, d'embrigader les plus fragiles, les chomeurs, les drogués, en leurs promettant, maux et vaux, et le paradis pour l'éternité, il n' ya qu' a voir les gesticulations de Hammadache et consorts.

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