Moments émouvants de recueillement en hommage à Mustapha Ourad
Il y avait foule mardi à l'Institut médico-légal (IML) de Paris pour rendre un dernier hommage à Mustapha Ourrad assassiné dans les locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, il y a une semaine.
Des centaines d'anynomyes, des artistes comme Akli D, Idir, Ferhat Imazighen, le poète Benmohamed, le chercheur Ramdane Achab, etc, étaient venus se recueillir pour une dernière fois à la mémoire de Mustapha Ourrad, enfant d'Ath Yenni, correcteur à Charlie Hebdo. Côté médias hormis Berbère Télévision qui lui a consacré un reportage et France 24 en arabe qui en a touché un mot, le reste c'est le black out. Les autres médias, lourds français surtout ou algériens, qui ont consacré des dizaines de minutes de reportages aux autres victimes n'ont en touché presque aucun mot sur ce martyr de Charlie Hebdo.
Qu'importe ! Ceux qui connaissent Mustapha savent pertinemment que ce fou amoureux d'El Hasnaoui et de la poésie n'avait cure des grandes messes. Beaucoup d'anciens amis, des connaissances mais aussi des personnes qui ne le connaissaient étaientn là. "C'était un intellectuel", témoigne Tarik, musicien à Berbère Télévision. "C'était le Baudelaire kabyle, une grosse perte pour sa famille et pour nous", confie un autre. Il régnait de la gravité et de l'émotion. "Il revendiquait sa kabylité avec calme, conviction et beaucoup de sérénité", se rappelle Ali Kaci qui le connaissait.
Repose en paix Mustapha Ourad.
Yacine K.
Commentaires (3) | Réagir ?
vive l’Algérie
faculté de droit
كلية الحقوق و العلوم السياسية المسيلة
faculté de droit MSILA
Que Mustapha repose en paix. Les Salopards qui l'ont assassinés avec les Cabu, Wollinisky et autres caricaturistes ne seront que des assassins, ils ne représentent RIEN ! Ceux ne sont que des abrutis ignares, des CONS abrutis jusqu’à leur trou du c...., ils sont de la même engeance que ceux qui ont assassiné Djaout, Alloula et, tous les autres algériens anonymes. Pour cela Je suis Charlie, Je suis Tahar, Je suis Mohamed l'Anonyme, Je suis Aicha ou Fatma qui a refusée de porter la bache, JE SUIS ALGERIEN LIBRE, JE SUIS ENFANT DE CETTE ALGERIE DES LUMIERES VRAIES.
Je refuse que le Président Bouteflika et tous ses associés qui leur ont accordé un faux repentir, une réconciliation criminelle, comme je refuse à cette opposition opportuniste de nous représenter nous les enfants de véritables - tout le Peuple- combattants pour l' Indépendance, La LIBRETE et LA DIGNIITE de l'Algérie et des Algériens.