Un voyou dans une belle voiture ou l'Algérie en dérive !!!

Qu'a fait le pouvoir de ce peuple qui criait sa fierté en juillet 1962 ?
Qu'a fait le pouvoir de ce peuple qui criait sa fierté en juillet 1962 ?

Le titre de ce texte me fait penser aux paroles de Florence Fourez "Les politiques préfèrent la communication et ses règles de travestissement au discours informatif et argumentatif. Les lecteurs, très souvent, refusent de jouer les marionnettes. L'image d'un Polichinelle indépendant du roi leur convient".

Malheureusement, ce tableau s'accroche chez nous. Je ne prétends pas détenir la vérité mais je sais que la sincérité dans la parole est essentielle pour mon pays, pour sa démocratie et sa sécurité. Je vous informe à ma manière et je commence ce texte par une information un peu bizarre qui image l'Algérie d'aujourd'hui "À la fin des années quatre-vingt, au moment où l'Algérie s'engage progressivement dans un processus de démocratisation, les relations franco-algériennes se sont considérablement réchauffées comme en témoigne la photo où François Mitterrand et le Président Chadli s'entretiennent à Tipaza, au bord de la Méditerranée, en mars 1989. À partir de 1990 et surtout 1991, les relations avec l'Algérie prennent une autre tournure, ce pays entrant alors dans une période de guerre civile".

Je continue par une question très simple. Est-ce que nos politiciens ont une hauteur de vue et une vision de respect pour ceux qui sont morts pour que l'Algérie soit libre et indépendante ? Non, puisque les fronts des dirigeants politiques ne reflètent plus le Front de libération nationale. Cette idée est bien dite par Honoré de Balzac dans son œuvre, la maison du Chat-qui-pelote "Son front, ridé par une contrariété violente, avait quelque chose de fatal. Le front n'est-il pas ce qui se trouve de plus prophétique en l'homme ?". L'homme de la rue n'est pas naïf. Il sait de quel front je parle.

Après trente ans, je ne reconnais plus ma chère patrie. Nous sommes en août 1984 au quartier Latin. L'année 1984 était une année relativement calme et sans attentats terroristes en France. En contraste, l'Algérie était un eldorado calme et paisible. A cette époque certains responsables du FLN fréquentaient ce lieu. Ils couraient les ruelles étroites de ce beau quartier derrière les petites françaises qui embellissaient par leur éclat cet endroit. Avec leur vision politique très courte, ils n'ont jamais pensé que les échos des attentats en France peuvent se répercuter sur notre pays.

Je suis attablé en terrasse au Café le Départ à quelques mètres de la bouche de métro Saint Michel. Je prenais un café expresso. A côté de moi se tenait un Français pas comme les autres. Il m'adresse la parole. Etes- vous algérien ? Je lui réponds calmement par un oui. Il se présente. Je m'appelle Dr. Yves et j'habite en face. J'aimerais bien faire votre connaissance. Nous avons discuté pendant un bon bout de temps. Avant de nous séparer, il m'invite le week-end pour diner chez lui. Ce Français était politiquement très cultivé. Il était ami du président de l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris (Mines Paris Tech) à l'époque. Il m'a fait la connaissance de cet homme de science. Dr. Yves connaissait presque tous les Français qui étaient sur le livre «Who is who» en France.

Je ne voulais pas être seul, j'ai emmené un témoin. Le week-end, je me représente chez lui accompagné de mon ami, un haut fonctionnaire de l'OMS. Il est 19 heures et le soleil éclairait son petit appartement. L'appartement était décoré à l'Algérienne. Des tapis du type Laghouat et des ustensiles en cuivre de type Tlemcen ou Constantine. Il nous dit : "Vous êtes chez vous puisque le décor vous est familier". Cet appartement était un coin de rencontre. Chez lui nous avons rencontré le directeur de transport de Bouira ou Blida et d'autres jeunes Algériens à la vogue islamiste qui naviguaient entre Paris et Alger.

Ce Français venait souvent en Algérie. Il connaissait mon pays mieux que moi. D'après ses dires, il est resté plus de 8 mois en Algérie. Il était invité par des familles algériennes. Il a visité toute l'Algérie sans passer une nuit à l'hôtel. Il était hébergé par des algériens. Les algériens ne sont pas bien expérimentés dans le business du tourisme. L'hospitalité algérienne, la bonté et l'innocence de l'Algérien sont la source de nos problèmes. Il a fait le tour de l'Algérie. D'Annaba à Tlemcen. D'Alger à Tamanrasset. Son album photos comptait plus de mille photos prise en Algérie.

A travers la discussion j'ai compris que ce Français avait une mission bien précise en Algérie. Il prévoyait un soulèvement en Algérie en 1988. Il appelait ce soulèvement "une explosion sociale". Les photos de son album appuyaient ses paroles. Son but était d'écrire un livre sur l'Algérie. Je lui ai dit en toute clarté "Ecrire un livre sur l'Algérie est une bonne action quand l'intention est sincère. Ce que vous dites n'est pas la réalité algérienne. Vos idées sont obsolètes et elles sont le résultat de 132 ans de colonialisme sauvage. Vous vous êtes rendu en Algérie et vous avez fait ce que vos services ont voulu". En 1984, aucun Algérien ne pensait au soulèvement. Je suppose que les années rouges en Algérie sont le résultat direct les attentats qui ont secoué la France. Pour résoudre ses problèmes de sécurité, Mitterrand a enfoncé l'Algérie dans une guerre civile.

Je le dis sans mâcher mes mots : "La France est la source de tous nos maux. La France est le mal qui ravage notre pays et l'Afrique toute entière. C'est la France qui a fait de l'Algérie des révolutionnaires un bled de malfaiteurs". Tout le monde sait que le papillon qui bouge ses ailes à Paris cause la tempête à Alger. Pour expliquer cette idée je continue ce texte par quelques faits historiques en France entre 1982 et 1986. Durant ces quatre années, l'Algérie était un pays paisible mais la France ne l'était pas. Elle était secouée par une série attentats terroristes. En quatre ans, le bilan des attentats en France est très lourd, 30 morts et plus de 500 blessés dans 15 attentats à peu près. Pour mettre le lecteur dans cette période de terrorisme en France je cite quelques attentats. Le 29 mars 1982, une bombe explose dans le train TEE "le Capitole" reliant Paris à Toulouse, tuant 5 personnes et faisant 27 blessés. Trois semaines après, le 22 avril 1982 une voiture piégée explose devant le siège du magazine Al Watan Al Arabi rue Marbeuf à Paris laissant un mort et 63 blessés. Le 31 décembre 1983 : deux attentats à la gare Saint-Charles de Marseille et dans le TGV Marseille-Paris font 5 morts et 45 blessés. Le 3 février 1986 une explosion détruit totalement le rez-de-chaussée de la galerie marchande de l'hôtel Claridge sur les Champs-Élysées (1 mort,). Le 4 février 1986 une explosion au sous-sol de la librairie Gibert-Jeune, place Saint-Michel laisse 5 personnes gravement blessées. Deux jours après, le 5 février 1986, une nouvelle explosion détruit le magasin Fnac-Sport du Forum des Halles (22 blessés,).

Pour bien comprendre le travail en profondeur du Dr Yves et ses résultats, je laisse le lecteur lire les pensées d'un jeune étudiant. Après avoir terminé son master en science politique à Paris, il a choisi l'immigration au Canada. Voici comment il raconta son aventure durant ses vacances en Algérie cet hiver.

Je dis comme Rodrigue de Corneille, je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. Je ne suis pas vraiment du genre à écrire, mais là, j'ai décidé de le faire pour me vider un peu le cœur et partager avec vous ce qui m'est arrivé lors de mon séjour à Alger.

Bien que l'Algérie donne l'impression de se développer, j'ai eu à constater malheureusement une dégradation accentuée dans la mentalité et les comportements des gens. Nous sommes devenus en fait, un peuple corrompu. Le sac de lait et le sac poubelle perturbent la politique algérienne et le quotidien du citoyen. Le sac de lait contient un litre d'eau des barrages mélangé à 100 grammes de lait en poudre importé de France ou de Hollande. Peut-on dire que nous avons une industrie de lait ? Mieux vaut vendre les 100 grammes de lait sec directement au citoyen. Il peut faire le mélange chez lui. Il choisira la bonne eau et il sera surement très satisfait. Le sac poubelle contient nos déchets. Il se trouve partout. Nous sommes incapables de le gérer. Entre ces deux sacs, nous avons vendu nos âmes pour de l'argent, et cela s'est répercuté sur notre vie sociale. L'Algérien est à vendre. Son prix ? Quelques dizaines de dinars ou quelques grammes de drogue.

Les filles en Algérie, sont devenues tellement bêtes que le plus important pour elles, c'est de trouver un mec avec une belle voiture et beaucoup d'argent. Finis les critères de l'éducation, niveau d'instruction, elles ne se soucient plus de ça ! A Alger on les appelle plus comme au bon vieux temps, «Bnate El-familia», les filles de bonnes familles, désormais c'est «Bente l'Ibiza ou Léon». La fille des belles voitures. Les mecs, ont compris le jeu, et ils y trouvent leur compte face à des dirigeants, en panne d'idée, et attachés à leurs méthodes de bricolage, celles d'ouvrir le portefeuille «El chkara» et d'arroser tout le monde avec l'argent de la rente pétrolière, ANSEJ, ANGEM, CNAC et j'en passe, tout le monde trouve son compte.

Donc, nous sommes devenus un peuple corrompu, et pas seulement, indiscipliné aussi. Pour vous dire j'étais blessé au foot, le 18 décembre dernier, on m'a emmené à l'hôpital de Ben Aknoun pour des soins. Je peux vous dire que j'étais très surpris par la propreté et la beauté de l'hôpital, mais malheureusement, choqué par l'incivisme des gens, c'était fou. Aucun respect, même pour les personnes âgées, personne ne respectait son tour, la bagarre, l'anarchie totale. C'est vrai que tout le monde n'est pas parfait, j'en conviens. Mais bon sang, il y a un minimum quand même.

Ce cas n'est pas isolé, je peux vous en citer un autre pareil, voire plus grave, celui-là, illustre bien le couplage corruption et indiscipline. Cela s'est passé en fait, le 04 janvier dernier, je rentrais de Blida vers Alger, j'étais sur l'autoroute à 100 km/h et puis soudain, dans un cortège de mariage «un voyou», dans une belle voiture (certainement achetée par un crédit Ansej) s'amusait à faire un jeu de dérapage, et puis à un moment donné, il s'est arrêté en plein milieu de l'autoroute, nous empêchant le passage, et mettant sa vie ainsi que la nôtre en danger. Moi, comme «un bon algérien», j'ai pris sa plaque d'immatriculation en photo et je l'ai dépassé pour le dénoncer au prochain barrage de police. Barrage de police sur la Côte (non loin du rondpoint de la Concorde Bir Mourad Raïs). Ces derniers, très coopératifs, arrêtèrent tout le monde pour un contrôle, mais les pauvres ce qu'ils ne savaient pas et moi non plus d'ailleurs, qu'au cortège, il y avait que des voyous «El aaraya» comme on dit, dans le jargon algérois, et le pire, tous avec des armes blanches, sont descendus de leur voitures et ils ont semé la pagaille au barrage, les policiers ne pouvant rien faire face a ces énergumènes, ont lâché prise et ils ont libéré tout le monde, dieu merci, rien ne m'est-il arrivé, mais malheureusement, j'ai vu la vrai image de l'Algérie. La question qu'on peut se poser tous à présent, est à savoir, c'est la faute à qui au final ? Gouvernement ? Peuple ?

En fait, si on essayait d'analyser un peu la situation, on va se retrouver face au paradoxe de l'œuf et de la poule. En réalité nous sommes tous responsables et ce qui se passe en Algérie est très grave, un signal à prendre au sérieux. Nous vivons aujourd'hui dans «une anarchie organisée» tout est «normal», normal, avec un R roulé, et justement c'est à cause de ce «foutu normal» que nous sommes là aujourd'hui. Je ne suis pas là pour noircir le tableau, mais croyez moi c'est la vérité, ça fait mal et c'est très dur à accepter, et je serai très heureux si quelqu'un me contredisait car j'ai peur en pensant à cette vérité. Mon séjour n'est pas encore fini et entre temps dieu sait ce qui va se passer encore, «El mouloud» est assez proche, en voilà une autre occasion pour un autre sujet de bavardage, d'ici là…

Ce jeune ne connait ni la révolution ni les années de la dignité algérienne. Il est né à Alger quand la France était noyée dans une marée du terrorisme. Je dis bien une France noyée dans le terrorisme. Il avait à peine deux ans en 1988. Sa jeunesse était une hallucination passagère dans le terrorisme chez nous. Il a vécu les premières dix années sous le régime de Bouteflika, dans l'attente d'un espoir, avant de choisir l'exile pour les études à Paris durant le troisième quinquennat. Je peux dire que ce jeune est un spécimen du produit d'une Algérie agitée.

Dans le monde du sérieux, tout jeu politique repose sur une armature solide. Le manque de sérieux chez nous veut que la politique algérienne se joue sur une structure née de l'improvisation. Le prévu et le planifié à long terme n'existent pas chez nous. La politique actuelle ne donnera jamais aux jeunes une bonne formation qui les laisse indépendants de toute assistance matérielle. On distribue des aides sous forme d'argent. Des aides improvisées, mal gérées et mal contrôlées. Ces aides sont très nuisibles pour nos jeunes qui cherchent un emploi stable et durable. Elles alimentent la corruption et l'inaction dans le monde du travail. Ce sont nos crèches, nos écoles, nos universités, nos collèges et nos casernes qui rendent honneur et dignité au peuple. Ce sont les gens qui habitent ces lieux, leur quotidien, leurs jours, leurs vies qui donnent l'image de la bonne gouvernance et du bien-être de notre société. C'est bien dommage, mon pays n'est plus la "Mecque" des révolutions.

Ne pouvant plus accepter la réalité décrite par ce jeune. J'ai fait une fugue dans mon passé pour voyager dans ma jeunesse. Comme tous les jeunes de ma génération, je savais que mon pays a fasciné Mandela, Che Guevara et Kennedy. Aujourd'hui, je ne reconnais plus mon beau pays. Je ne reconnais plus l'Algérie de la grande révolution, la patrie des hommes libres, cette Algérie qui a longtemps été une lanterne pour de nombreux révolutionnaires dans le monde des dominés et opprimés. Le pays de l'Emir Abdelkader, de Cheikh Al Haddad, de Ben Mhidi et Zabana. Celui d'Ali la pointe, Djamila Bouhired, Lalla Fatma, Moufdi Zakaria et Didouche. Je ne reconnais plus mon pays dans un monde mal conçu. Je ne reconnais plus sa grandeur, sa majesté, sa sincérité et son honneur. Les tripes des politiciens incompétents et corrompus ont remplacé les organes d'honneur, de fierté et de raisonnement chez les algériens. La politique du sac poubelle et du sac de lait ont transformé l'Algérie des braves en un lieu de mépris de soi-même. Tout est tombé à l'eau. Je ne reconnais plus l'âme de son peuple, son cœur ou même ses cerveaux.

En conclusion. Notre histoire est le seul refuge quand le masque politique se trouve dans un sac de lait ou dans un sac poubelle. Je le dis avec la force du courage. Je le crie s'il le faut, pour que l'Algérie m'entende, qu'elle se lève et ramène de la confiance dans un monde meilleur, sérieux et plus juste. C'est un devoir de dire les choses sans maquillage politique. Je crois aux paroles de ce jeune même si il a fait des études de science politique chez Fafa. Je le crois mais je retiens dans ma mémoire ce que ma mère me disait : "Tel ce bouffon, ce clown, ce guignol de Polichinelle, les orateurs politiques semblent mentir, user professionnellement de la langue de bois, fabriquer des phrases qui travestissent les réalités, pour séduire le chef en l'escroquant. Refusant d'être de grands naïfs déresponsabilisés, la majorité des Algériens fouine sans cesse dans son histoire de libération pour décrypter le vrai visage derrière le masque politique".

Dr Omar Chaalal

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

Vous tournez en rond, mon pote de LMDZ. a l'exception des essais d'essais de dooctoors que je ne lis pas entierement avant de commenter, j'ai lu le votre. Je regrette de pas vouloir, plutot que pouvoir, repondre a votre appel a "vous contredire, pour vous rassurer", mais vous offre une piste a suivre pour trouver la faille de votre essai.

"... Je crois aux paroles de ce jeune même si il a fait des études de science politique chez Fafa. "

Qu'est-ce que cela veut dire?

Je vous conseille, de faire un tour chez wikipedia et essayer de comprendre, sans trop de reflection du tout, les definitions des mots "Etudes", "Science" et enfin ""politiques". Puis combinez et considerez ce que voudraient dire "l'Etude Scientifique" d'une part et, "les Sciences Politiques" de l'autre.

Comme vous pouvez le constater, le denominateur commun est "SCIENCE".

Dans votre essai, vous vous livrez a une espece d'analyse de "faits" que vous voulez expliquer pour leur attribuer des causes preallables. C'est une methode dangereuse pour les etrangers des sciences dures, c. a. d. les accoutume's de la notion de probabilite'. La Statistique qui tient sous-leche la probabilite' n'est pas aussi aleatoire qu'elle semble - elle est soumise a la rigueur Mathematique, language du savoir et des langues-meme.

Comme vous voyez, sans le chercher je me retrouve plein dans votre analyse - particulierement ce passage:

"... Dans le monde du sérieux, tout jeu politique repose sur une armature solide. Le manque de sérieux chez nous veut que la politique algérienne se joue sur une structure née de l'improvisation. Le prévu et le planifié à long terme n'existent pas chez nous. La politique actuelle ne donnera jamais aux jeunes une bonne formation qui les laisse indépendants de toute assistance matérielle. "

Voici donc, comme on dit en Anglais ou se trouve votre "shortcoming" c. a. d. le manquement de votre analyse, qui fait qu'on s'y perd. Et par "ON" il faut bien comprendre vous aussi, car le lecteur ne fera que vous suivre, cher auteur !

"Le Serieux" Aha ! Votre essai est une ballade dans la morale, porte'e sur les Algeriens, localise'e a Alger, comme si Alger, comme si ce bordelo (alger) etait une mesure du reste de toute la region que vous sous-enttendez... l'Algerie. Pour rester dans le "scientifique", vous melangez l'OGM (organisme genetiquement modifie') a l'organique/naturel.

Allez-y par analogie, prennez 2 fruits ou legumes de chaque cathegorie OGM et Organique et goutez ! Vous faites le meme Amalgame en comparant les dits "heros" nationaux. Certes ils sont "nationaux", cependant pas d'UNE meme nation du tout, mais de plusieurs. La nation 'franco-islamique" d'Abdelkader, n'est certainement pas celle des aarchs du Jurjura N Summer. Le 1er s'est agenouille' tel un musulman docile et l'autre quand a elle s'est souleve'e en revolte.

Voila donc une mesure qui vous mettez de cote' ou qui vous manque dans votre analyse et que vous mettez demaniere aleatoire dans cette Shekara "... une bonne formation qui les laisse indépendants de toute assistance matérielle... " - De la critique a caractere moral, vous tombez dans la chakara materielle ou plutot materialiste. C'est la meme erreur que commettent les analystes socio-economiques. Ils basculent d'un vase a l'autre, comme ca sans se rendre compte.

En d'autre termes, ils sortent de la science, en omettant ou tout simplement en rejetant la rigueur de la mathematique qui exige "la mesure". La mesure est un ensemble de criteres qui delimitent le champs d'applicabilite' de tout echantillage (pour mesurer les probabilite's - c. a. d. faire de la statistique).

Les Kabyles, c. a. d. les populations des Aarchs de N Summer ont paye' et payent toujours une taxe materielle pour sauveguarder leur souverainete' sur leurs terres - et les disciples d'Abdelkader exactement l'inverse. Voici un critere que vous trouverez dans la definition du terme "politique" qui vous permettra la ballade dans le Science Politique. Avec un minimum de logique, l'echantillonnage, c. a.. d. la mesure un-par-un, vous observerez une "convergeance uniforme et continue" vers des poles oppose's, observable (convergeance) des personnes, pour former des groupes populaires distincts.

Rajoutez-y quelques autres mesures, comme la langue, la geographie, la sedentarite', et tant d'autres indices observables et donc mesurables, et vous aboutirez a l'evidence qu'il ne s'agit pas d'un Peuple", mais plusieurs dans ce tas que vous supposez dans votre hypothese comme "Nation" mais qui ne l'est pas du tout - Ce qui nous oblige a considerer cette nOtion de nAtion.

Toutes les defintions s'accordent sur le fait qu'une nation est construction ideologique, c. a. d. abstraite, qui rassemble des individus. la difference entre ces definition est dansle mode et les criteres de rassemblement. Dans la definition francaise, il s'agit d'un ensemble de criteres virtuels voulus (decide's) qui s'imposent, alors que la definition Anglo-saxonne (Americaine), une condition de realite' s'impose.

En d'autres termes la Nation est une construction abstraite a partir d'un vecu concret (palpable). C'est ce vecu concret, c. a. d. l'histoire qui determine les criteres et pas l'inverse. Le denominateur commun de cette histoire se resume a la Liberte' de tout un chacun, dont celles d'expression, de conscience, d'association et la poursuite du bonheur.

En d'autres termes, les criteres d'ordre personnels ne sont pas ceux de la nation. c. a. d. la conscience ne peut pas etre un fondement commun pour tous, ni l'expression aussi bien en terme de langue ou de contenu. De meme, en est-il de la facon dont s'organisent et s'associent les personnes, c. a. d. leur organisation socio-politique pour assurer leur bonheur.

Vraissemblablement, les termes Arabe, Kabyle, Touareg, Chaoui, Mzab, Chenoui, ne sont pas des termes qui sont tombe's du ciel - C'est le vecu concret de ce qu'ont vecu les populations de cet espace que le ministre de la guerre Francais appela "Algerie" pour simplification administrative, dans la gestion de territoires concquis - car en effet, les missions militaires sont celles de conquete et d'occupation de territoires.

En resume', votre analyse est au mieux premature'e. Elle melange les pommes et les oranges. Pour compter, mesurer et evaluer il est necessaire de restraindre le champs d'application, a un Peuple donne' a la fois - Et, Alger ne serait une mesure valable que le jour, ou elle representera une construction reelle, c. a. d. authentique a partir du concret des Peuples identifie's. Et encore, cette construction, se doit d'etre necessairement volontaire, c. a. d. de sortir du model "national (nation) " francais - votre complainte.

Ce model est a definir - une definition qui requiere aussi, de l'authenticite', c. a. d. la science et les rigueurs qu'elle exige. N'est-il pas evident, que seuls les leaders des mouvements Auto-Deterministes" sont qualifiables de "Politiciens" dans cette "Algerie" ?

J'espere apres ceci, lire un essai donc plus politique - dans lequel vous irez au bout du raisonnement, et oserez traiter de la mesure "religion" et sa place dans la politique, car apres tout, la religion est d'une relevance primaire dans toute analyse morale - pas pour une autre dilution de celle-ci dans l'economique mais bel-et-bien pour leur separation et franchement.

Voila donc qui vous guide ou etablit les mesures a considerer - la religion et la langue, comme acteurs principaux des maux societaux que vous vous proposez d'analyser. Retirez ces 2 de la polique Algeroise (autorite' politique centrale) et vous verrez, combien il yen a de l'espoir pour les populations que vous tassez en une "nation impose'e" a la francaise.

Vous decouvrirez le potentiel Americain, dans sa grandeur, qui s'elargit bien au-dela des frontieres coloniales. Mais decouvrirez aussi, qu'il ne s'agit pas de voyoux, mais de truands. Ce qui explique votre remarque "arme's d'armes blanches. " - La aussi, c'est une question de definitions, celles de voyoux et de truands - c. a. d. des batards de services - qui est un titre plus adequat a votre essai, car c'est de ca qu'il s'agit.

Salutations.

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Sid Kaci

Ali Baba et les quarante voleurs

Personne ne sait qui a écrit les contes des Mille et une Nuits. Ils seraient nés quelque part en Inde puis transmis aux perses, pour finalement atterrir, chez les arabes dans la version que nous connaissons. On y trouve toutes les clefs de l’écriture orientale, un mélange anachronique de merveilleux et de cruauté et surtout la culture des symboles. Ali Baba est l’un des héros de ces contes, une sorte de Robin des bois des arabes qui affranchit ses esclaves mais garde pour lui et sa famille les trésors qu’il vole aux bandits. Cela semble immoral, mais il ne faut pas oublier que les Mille et une Nuits est un récit à tiroirs dans lequel Schéhérazade cherche à gagner du temps pour sauver sa peau. J’ai pris la liberté de transposer ce conte intemporel à notre époque en l’adaptant à la situation chimérique dans laquelle nous pataugeons depuis trois décennies. En le faisant, je cherche, moi aussi, à gagner du temps pour sauver notre peu.

Ainsi commence l’histoire: il était une fois, dans les années 80, un Cartel politico-militaire qui émergea progressivement du lot des décideurs algériens à la faveur de la privatisation du secteur public. Ce Cartel, devenu riche et puissant grâce aux profits illicites des circuits d’importation et aux rétro-commissions sur les contrats publics, lorgnait du côté des milliardaires oligarques russes. Leurs membres géraient anonymement tout le pays d’une main de fer et quiconque osait enquêter sur les grottes secrètes qui recelaient leurs trésors signait son arrêt de mort.

Ces bandits comprirent que pour blanchir leurs gains mal-acquis et devenir rapidement milliardaires en dollars, il fallait sans tarder s’atteler au chantier de la privatisation des gisements pétroliers algériens. Ils ont bien sûr été fortement encouragés par des parrains étrangers qui se voyaient déjà associés dans le capital des Lukoil. dz.

En 1999, le Cartel fit appel à Ali Baba, un voleur à col blanc exilé au Qatar, connu pour ses largesses d’esprit et ses convictions libérales. Il fut désigné Calife et on lui confia la formule magique, le Sésame du pouvoir, avec carte blanche pour privatiser tous les secteurs économiques à l’exception d’Air Couscous. Paradoxalement, malgré leur immense fortune, les quarante voleurs du Cartel tiennent à continuer à bénéficier de la gratuité dans leurs déplacements car en ces temps modernes, ils ont troqué le tapis volant contre l’avion pour visiter leurs grottes secrètes éparpillées dans le monde.

Le Calife nomma au poste de Vizir du pétrole son ami Chakib, un expert de la Banque Mondiale, qui ramena du Texas lointain une formule magique pour extorquer les richesses du sous-sol algérien. Cette formule qui envoûta le majless, l’opposition officielle et même le frère Sidi Said, fut considérée comme une arme de destruction massive par les membres de l’OPEP qui dépêchèrent à Alger, Chavez, le célèbre exorciste indien. On connaît la suite.

Très remontés par cet échec cuisant, les quarante voleurs ordonnèrent au Calife de piller sans aucun scrupule le pays et de remplir les coffres de leurs grottes car ils tenaient plus que jamais à devenir aussi riches que les oligarques russes. Les partenaires étrangers, furieux eux aussi d’avoir perdu la manne pétrolière, garantirent leur assistance pour moderniser les opérations de pillage et dépêchèrent à cet effet des centaines de succursales spécialisées dans la surfacturation, le blanchiment et les transferts de capitaux.

Cette mission représentait un immense défi pour le très rusé Ali Baba. Comment réaliser le hold-up du siècle sans se faire prendre plus tard? Il a eu le temps, durant son exil, de tirer les leçons de sa condamnation de 1983 et ne tenait pas à affronter, une fois de plus, le Vizir de la Cour des comptes.

Il savait qu’il lui fallait des hommes de confiance et des professionnels capables de jouer dans la cour des grands. Il s’est entouré de serviteurs dévoués, des hommes de sa tribu pour la plupart, une équipe renforcée par des experts internationaux motivés par l’appât du gain.

C’est ainsi que durant son règne, Ali Baba mit en place une économie de bazar et transforma le pays en un véritable souk alimenté par des millions de conteneurs. Il privatisa les ports et construisit des autoroutes pour faciliter la distribution de produits importés qui ont transité par un pays arabe pour être exemptés de taxes.

Pour faciliter la gabegie, le Calife promulgue la dissolution de toutes les structures de réflexion et de prospective dans les domaines politiques, économiques et militaires et l’interdiction de tout rassemblement de la population.

Tous les responsables civils et militaires sont nommés en fonction d’un seul critère: leur allégeance totale au Calife qui envisagea même de déplacer la capitale du pays à Tlemcen.

Sa machine diabolique va détruire progressivement l’économie du pays et détourner des milliards de dollars qui vont alimenter des comptes off-shore, notamment dans la lointaine contrée Suisse.

En 2007, le Calife éprouve le besoin d’organiser un procès-spectacle avec des cadis conciliants pour essayer d’enterrer de gros scandales tels que celui des autoroutes, Khalifa, BRC etc...

C’est durant ce simulacre de procès qu’Ali Baba négocia les plus importantes affaires de corruption, à la grande satisfaction des quarante voleurs qui, en retour, ont modifié les règles du jeu pour le garder à leur service. Les affaires continuaient de plus belle avec les frères égyptiens Sawiris, l’espagnol Villar Mir, le cheikh omanais Bahwan, les émirs et les princes arabes et bien d’autres.

La politique d’import-import, qui va annihiler tout effort d’investissement et de création d’emplois, est une chimère du Calife qui allait coûter très cher aux citoyens algériens mais la société civile ne réagissait toujours pas et le « majless » dominé par les « beggarines » applaudissait des deux mains. Le peuple entier baignait dans la torpeur bienfaisante des augmentations de salaires, des achats de voitures roulant avec un carburant subventionné à 90%, et des promesses de logements. C’était la baraka d’Ali Baba autorisée par des prix du pétrole brut qui augmentaient sans arrêt.

Ali Baba, le grand argentier, jonglait avec des centaines de milliards de dollars qu’il affectait selon son bon plaisir, sans oublier bien sûr ses bienfaiteurs qui avaient les yeux rivés à la fois sur leurs grottes et sur les oligarques russes avec leurs yachts géants, leurs équipes de football, leurs jets privés et leurs résidences de luxe. En évoquant le football, il ne faut pas oublier de mentionner qu’Ali Baba a introduit en Algérie l’importation des footballeurs avec des salaires mensuels de 500 millions de centimes transférables en devises. Qui est-ce qui paie ? Les serviteurs bien servis du Calife.

Le Calife, pour arriver à ses fins, brasse très large et n’hésite pas à s’allier à des personnages peu recommandables. Il cultive l’art de faire avaler des couleuvres au peuple avec les medias qu’il contrôle, ce peuple qui le suit comme les moutons de Panurge malgré les avertissements de quelques patriotes qui n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme.

Un internaute a publié cette lettre ouverte à Ali Baba datée du 19 novembre 2008 que je reprends intégralement où il est question de pillages et de trésors:

Monsieur …,

Sauf le respect du peuple Algérien qui me pousse à considérer votre fonction, vous êtes avant tout censé être le premier serviteur du peuple Algérien, et le protecteur de ses richesses et de ses trésors, seulement votre gouvernance actuelle est entachée de corruption qui est devenue une religion, de pillages et de détournements qui sont devenus des symboles pour ceux qui sont arrivés au sommet de la hiérarchie, et de braderies économiques et d’anarchie qui font obstacles à toute réflexion de développement.

Dites le moi Monsieur le Président, comment aviez-vous fait pour choisir un Chakib Khelil qui collectionne les tares économiques :

• Usine d’ammoniac financé à 70% par les banques publiques mais le pouvoir de gestion est cédé à Orascom avec une filiale de commercialisation en offshore pour ne pas payer d’impôts au Trésor public Algérien. Et pourtant vous avez fustigé Orascom dans l’affaire de revente des cimenteries.

• La société BRC a été liquidée et clôturée avec ses secrets sans la moindre explication à l’opinion publique, et pourtant elle a été bien crée au départ avec de l’argent public. Pensez-vous que vous êtes plus mature que le peuple qui a cru vous faire confiance ?

• En peu de temps la société Italienne a engrangé à elle seule 6. 5 milliards de dollars de marchés publics, quelle performance ? à qui profitent ces marchés ? surtout que les anciens de BRC sont chez Saipem, quelle coïncidence, vous ne trouvez pas ?

• Quant à la gestion de Sonatrach…. chuuuuuuuuuuut !

La première alerte sérieuse, qui ébranla sérieusement la caravane d’Ali Baba retentit en 2013, lorsque le cadi de Milan lança un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui et chercha à entendre Chakib Khelil. Ainsi, c’est un cadi étranger qui confirme, en 2013, les accusations portées en 2008 par un internaute algérien contre Ali Baba.

Tous les royaumes se mobilisèrent pour étouffer l’affaire lorsque ces deux larrons menacèrent simultanément de dénoncer tout le califat d’Alger en cas d’arrestation. Les cadis italiens, suisses, français, américains et algériens décidèrent alors qu’il était urgent de prendre tout le temps nécessaire pour étudier en profondeur ce dossier sensible.

Même la Grande Bretagne exprima toute sa compassion et accepta, fin 2013, de mettre à l’abri, à Alger, l’enfant égaré Khalifa avec ses milliers de secrets. N’ayez aucune crainte, le procès de Khalifa reporté à plusieurs reprises, sera encore remis à une date ultérieure et personne ne sera inquiété.

Le Calife Ali Baba n’est pas un ingrat. Il dépêcha son Grand Vizir dans tous ces pays amis et se montra très généreux, à la hauteur de sa réputation. Il s’est même permis le luxe de prêter cinq milliards de dollars à l’émirat FMI et de sauver des emplois en Italie et en France.

Hélas, un malheur n’arrive jamais seul. En août 2014, les cours des prix du pétrole plongent rapidement vers les niveaux qu’Ali Baba a trouvés lors de son premier mandat, la fameuse période d’observation avant le passage à l’acte. Ali Baba minimise l’événement et rassure le peuple algérien en déclarant: «L’Algérie traversera sans difficultés majeures les graves perturbations du marché international des hydrocarbures».

Il est clair que le Calife et les quarante voleurs ne modifieront pas leur politique de dilapidation des richesses tant qu’ils ne quitteront pas le pays pour rejoindre leurs grottes.

Il n’y a aucun doute que l’environnement d’un prix du pétrole brut bas n’est plus propice à la poursuite de la convalescence du Calife en Algérie. Ayant rempli sa part du contrat vis-à-vis de ses parrains devenus milliardaires comme lui, il demandera à ses toubibs militaires français de lui prescrire un repos bien mérité en Suisse.

Epilogue

Un Cartel de traîtres a fait assassiner Boudiaf, le père de la révolution algérienne. Il a détruit les institutions et l’économie du pays dans le but de nous plonger dans les affres du salafisme. Ces décideurs inamovibles depuis des décennies ont planifié la destruction de l’école et de l’université algériennes pour freiner le transfert des connaissances et surtout pour empêcher l’épanouissement de notre jeunesse. Les intellectuels sont remplacés un peu partout par des « beggarines » qui s’invitent au Parlement, dans les organes des partis politiques proches du pouvoir et dans les medias. Ces nouveaux représentants du peuple ont émergé dans la société depuis qu’on a programmé la destruction de l’outil national de production.

La neutralisation du système fiscal et la gestion moyenâgeuse des institutions financières font partie d’un plan visant à propager l’économie informelle d’importation et à nous préparer à l’économie de bazar sous la loi unique de la charia.

Le Cartel va maintenant recruter une autre équipe qui sera dirigée par un nouveau musicien, un spécialiste du discours démagogique de l’austérité, qui va jouer aux moutons de Panurge un air de flûte approprié à la disette annoncée.

L’endettement va nous soumettre au dictat des puissances du FMI qui nous inviteront à accueillir en rangs serrés les officiers du grand califat américano-israélo-wahhabite qu’ils sont train de créer à nos portes.

Dans trois ans au plus tard, l’Algérie connaîtra son printemps hivernal qui se terminera probablement par une partition du pays et des milliers de morts, mais on a pris l’habitude de mourir.

Que peut-on faire?

Nous sommes les citoyens d’un pays dont le nom figure depuis longtemps sur une liste de pays à détruire, établie par les puissances de l’axe américano-israélo-wahhabite.

Le préalable de toute sauvegarde de l’Algérie passe par la neutralisation du Cartel de traîtres pour s’approprier une véritable démocratie qui mettra fin au plan diabolique de « salafisation » et de destruction de l’unité du pays.

Nous avons failli parce que nous n’avons pas assuré une politique de sécurité alimentaire et une économie durable et ce, malgré presque mille milliards de dollars à notre disposition.

N’ayant pas d’objectifs économiques sérieux, et donc pas de besoins prioritaires en ressources qualifiées, nous avons assisté à la décomposition programmée de l’école, de l’université et des centres d’apprentissage sans réagir.

L’Algérie de Boumediene affectait, en toute transparence, 4 décennies de réserves aux générations montantes à travers un Conseil de l’énergie qui ne s’est jamais réuni sous Bouteflika. Qu’avons-nous laissé à nos enfants ? des gisements de gaz de schiste, la malédiction de Bouteflika !

Le ministre de l’Energie a déclaré aux habitants d’In Salah « on n’a pas de gaz ». Il a ajouté « Il faut garantir l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants ».

Nous ne sommes pas dupes et nous savons depuis longtemps que nos réserves conventionnelles d’hydrocarbures s’épuisent et que le gaz de schiste n’est pas la bonne réponse car, en dehors des contraintes techniques et des problèmes environnementaux, aucune société pétrolière n’acceptera d’assumer le risque économique lié à l’évolution aléatoire des prix du pétrole. On l’a déjà vu à travers les résultats du dernier appel d’offres alors que les prix du brut étaient à plus de plus de 100 $/b. Le PDG par intérim de Sonatrach l’a confirmé : « l’Algérie ne fera pas de rente avec le gaz de schiste », donc le seul l’intérêt pour les 40 voleurs, c’est le bakchich sur les contrats de réalisation (réf. KBR et Saipem).

Nous devons nous réapproprier notre destin et nous assurer que nous vivrons dorénavant en parfaite démocratie. Mais le peuple exigera que justice lui soit rendue et que les milliards mal-acquis soient restitués avant d’accepter de se serrer la ceinture et de tourner la page.

Sid Kaci

PS/ Quiz

• Quel est l’ennemi N°1 du Cartel? : L’informatisation des institutions financières

• Quel est l’instrument le plus rentable en Algérie? : C’est la bascule qui pèse quotidiennement dans des halls sécurisés les centaines de milliards échangés lors des transactions de containers.

• Quel est le souhait de l’importateur algérien ? : Un nouveau billet de 10. 000 DA.

Références:

http://www. lematindz. net/news/14110-le-complot-de-sid-kaci-06-avril-2014. html

http://www. lematindz. net/news/14398-la-programmation-de-la-lente-agonie-de-la-nation-algerie. html

http://www. lematindz. net/news/15908-complot-contre-lalgerie-la-baisse-des-prix-du-petrole-va-faire-tomber-les-masques. html

http://mondafrique. com/lire/economie/2015/01/09/le-fisc-francais-bien-indulgent-avec-un-ancien-ministre-algerien

http://lequotidienalgerie. org/2015/01/11/algerie-la-fin-de-regne-pitoyable-et-dangereuse-dun-regime-decadent/

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