Le président Maduro en Algérie après des visites en Iran et en Arabie

Nicolas Maduro, président du Venezuela est à Alger.
Nicolas Maduro, président du Venezuela est à Alger.

Le président Vénézuélien Nicolas Maduro est arrivé dans la nuit de lundi à mardi à Alger pour une visite d'Etat centrée sur la chute des prix du pétrole, a-t-on annoncé de source officielle.

Au cours de cette visite, M. Maduro doit s'entretenir avec son homologue Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué de la présidence algérienne, cité par l'agence APS. Ces entretiens seront l'occasion pour une concertation entre l'Algérie et le Venezuela, deux membres actifs de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), au sujet de l'actuelle crise des prix du pétrole, et sur les voies et moyens de parvenir à leur redressement, dans le cadre d'un effort élargi aux producteurs non-Opep, selon cette source. A sa dernière visite, Hugo Chavez a insistéé auprès de Bouteflika de ne pas signer la très controversée loi sur les hydrocarbures que Chakib Khelil avait concocté au profit des grands groupes pétroliers internationaux.

Le Venezuela a subi de plein fouet la dégringolade des prix du pétrole. Plus grave, faute d'investissement, les anciens puits de ce pays sont en déclin. La société étatique Petroleos de Venezuela a dû recourir à l'importation de l'or noir. Le gouvernement Maduro a fait appel à l'Algérie pour faire face à la demande intérieure. Le 25 octobre, le pétrolier Carabobo a accosté avec deux millions de barils de Sahara Blend provenant directement d'Algérie. D'autres pétroliers de Russie sont aussi arrivés depuis dans le pays de Chavez.

Tournée de dernière chance

Dimanche, M. Maduro était en Arabie Saoudite, poids lourd de l'Opep, après une visite la veille en Iran où il a eu des entretiens sur la dégringolade des prix de l'or noir. L'Iran et le Venezuela, tous deux membres de l'Opep, souffrent de la chute des prix du brut, tombé en dessous de 50 dollars le baril, alors que l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, refuse une baisse de la production de l'Opep destinée à soutenir les prix.

En Algérie, la crise des prix du pétrole a eu pour conséquence une baisse de 10 milliards de dollars en six mois de ses réserves de change après une hausse continue depuis une dizaine d'années. Alger a demandé fin décembre à l'Opep de réduire sa production pour enrayer la chute des cours.

Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a récemment affirmé que l'Opep n'allait pas réduire sa production même si les prix tombent à 20 dollars le baril, réitérant son intransigeance à défendre la part de marché de son pays face notamment à l'essor du pétrole de schiste américain.

L.M./AFP

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Commentaires (1) | Réagir ?

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uchan lakhla

Moi, je croyais que Bouteflika est plus intelligent que tout les algériens réunis ! Que l'Algérie est une puissance régionale ! Que nous sommes les meilleurs ? A présent on découvre que nous sommes réduit à se réunir pour se lamenter avec le président du Venezuela sur le prix du pétrole, que nous sommes suspendu à l'évolution de la courbe du brent à Londres et New York, que l'Algérie est incapable devant l’intransigeance de l’Arabie saoudite ! Ou est le rapport avec notre pays ? Pour quoi les positions des saoudiens impactent notre pays ? A t-on un gouvernement et un président ! Donc à fortiori l'avenir de l'Algérie dépend du projet des algériens et non des positions stratégiques de l'Arabie Saoudite, Pour quelle raison nous sommes arrivé là ? Quelle drôle et triste époque ! On découvre finalement que l'Algérie est un pays ultra vulnérable et très faible, sans aucune vision, sans aucune stratégie, quand l'argent du pétrole coulait à flot, nous étions occupé à organiser des festivités de danseuses de ventre, on importe même les croissants, une fois les caisses se vide comme peau de chagrin, on reprend le discours de la main étrangère, on invite tout les populistes pour venir voir la momie qui a mis l'Algérie a genoux, on reprend avec nos anciens démons, en un tour de passe passe, la puissance régionale avec son super président est devenue un pays extrêmement faible un véritable algéristan, un géant aux pieds d'argile, ce qui arrive souvent quand on vit sur le mensonge, par le mensonge et pour le mensonge, juste la gestion de la rente pétrolière rien de plus, quand un ministre de l’énergie dit à l'endroit des citoyens soucieux de l'avenir du pays, que nous n'avons pas d'autre choix, comprend qui voudra que nos illégitimes n'ont jamais eux une vision, n'ont jamais réfléchi une seconde avec bon sens, que le citoyen lambda se soucie plus du pays qu'un ministre, inutile de faire la Harvard pour comprendre que nous sommes un ballon de baudruche, il suffit de voir nos mouroirs qui font office d’hôpitaux, ce qui reste de notre école, ce qui reste de notre économie, notre agriculture, notre industrie, ce qui reste de notre sécurité nationale, notre souveraineté, notre indépendance alimentaire vis sa vis de l'étranger; l'histoire retiendra Bouteflika comme l'homme qui a détruit l'Algérie.