Tuerie de "Charlie Hebdo": coups de feu et course-poursuite en Seine et Marne

Plusieurs unités sont à la poursuite des deux tueurs.
Plusieurs unités sont à la poursuite des deux tueurs.

La traque policière des frères Kouachi, soupçonnés d'être les tireurs de "Charlie Hebdo", a repris vendredi matin, ont constaté des journalistes de l'AFP. Elle s'étend entre villages et forêts dans une zone de plusieurs kilomètres de diamètre de Villers-Cotterêts à Soissons, en Picardie.

Les forces de l'ordre ont échangé vendredi matin des coups de feu avec deux suspects qui pourraient être les frères soupçonnés de l'attentat contre "Charlie Hebdo", a-t-on appris de sources policière et de gendarmerie. Ils se sont lancés dans une course-poursuite sur la Nationale 2 en Seine-et-Marne

Vers 08h00, plusieurs camionnettes de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la police judiciaire sont arrivées dans la zone où la chasse à l'homme se concentre depuis la veille. "Les recherches vont reprendre, notamment dans les zones boisées", a expliqué à l'AFP une source policière.

Sur les routes du secteur de Longpont, où la dernière opération d'envergure s'était achevée jeudi vers 22h00, militaires et gendarmes continuent de filtrer les accès, fusil en bandoulière, arrêtant tous les automobilistes qui quittent le village pour se faire ouvrir les coffres de voitures.

Sur la RN2 avoisinante, reliant cette zone à Paris, des camions de gendarmes sont postés, et des gendarmes effectuent des rondes avec des lampes torches. Un barrage de police, tenu par des troupes d'élite cagoulées et lourdement armées, filtrait les accès à la forêt domaniale de Retz, où s'étaient concentrées les opérations la veille.

Entraînement au Yémen

«Dites aux médias que c’est Al Qaida au Yémen», avait lâché Saïd Kouachi. Les deux hommes figurent dans les bases de données américaines des personnes suspectées de terrorisme, y compris sur la fameuse "No Fly List". Celle-ci interdit à ceux qui y figurent de prendre des vols au départ ou pour les Etats-Unis.

Un responsable yéménite a déclaré que les autorités de Sanaa étaient informées d'un lien possible entre Saïd Kouachi et Aqpa et qu'elles étudiaient le dossier. Lorsque Saïd Kouachi est revenu en France après son séjour au Yémen, lui et son frère se sont gardés de toute activité risquant d'attirer sur eux l'attention des services de sécurité, dit-on de mêmes sources.

Avec AFP

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