Dieu, l’Homme, l’Eglise et les périls racistes et islamistes

Réformer l'islam c'est couper l'herbe sous les pieds des salafistes et autres extrémistes de tous poils
Réformer l'islam c'est couper l'herbe sous les pieds des salafistes et autres extrémistes de tous poils

Le moins que l’on puisse dire à propos du pape François est que, à travers lui, l’Eglise a enfin compris (2000 ans plus tard, il était temps ! Et après tout, il vaut mieux tard que jamais !) qu’on ne pouvait prétendre se rapprocher de Dieu et en même temps s’éloigner des hommes. Se rapprocher de l’homme et de ses malheurs, c’est aller à la source même de la chose divine telle qu’elle devrait se transmettre par les générations de croyants qui se succèdent sur Terre.

Réconcilier Cuba, ce bloc communiste ennemi de l’Eglise et de Dieu par excellence, avec celui de l’anticommunisme primaire du Maccarthisme des années 50 («in God we trust» oblige) est une prouesse quasi-divine que seul un surhomme nanti d’une sacrée dose d’humanité peut entreprendre et réussir. Et l’on se surprend à croire et à rêver d’un monde où la religion se transforme en miséricorde et compassion pour les peuples et cesser d’en être l’opium destructeur qu’elle a toujours été.

Malheureusement, ce rêve s’éteint très vite pour nous ramener à une triste réalité, celle d’un cauchemar cyclique accordé sur une perte de mémoire collective qui fait vite oublier aux hommes les drames de ceux qui les ont précédés pour s’atteler à d’autres guéguerres, d’autres tragédies, d’autres conneries entre homo-sapiens grotesques. Pendant que les efforts de notre pape ont abouti à une réconciliation historique entre de vieux ennemis, Cuba et les USA , les démons de la vieille Europe, ceux d’un racisme primaire qui a porté Hitler au pouvoir, se réveillent pour prendre une ampleur inquiétante et dangereuse, laquelle s’amplifie aux rythmes d’une crise économique incontrôlable initiée par des milieux financiers insatiables et immoraux.

Pape François, cela ne présage rien de bon pour le futur des enfants de Dieu, quand en Europe, en Allemagne notamment, des groupes violents d’extrême droite se multiplient, s’amplifient pour se mobiliser, saluts nazis à l’appui, contre les étrangers musulmans qui auraient "envahi" l’Allemagne pour en déformer les contours Ariens. En France, l’atmosphère n’est guère plus reluisante, avec des soutiens de plus en plus nombreux parmi des célébrités acquises ouvertement aux thèses du Front National et une fracture qui ne cesse de se creuser entre la France Gauloise et celle d’outre méditerranée. Fracture élargie par une crise qui perdure et des hommes politiques incapables d’en juguler les méfaits.

En temps de crise, c’est connu, c’est toujours plus facile de remettre la faute sur les autres, ces étrangers venus d’ailleurs, surtout si dame nature ne leur a pas conféré les atouts physique du grand, blond et parfait Arien. Dieu que la mémoire collective semble courte au regard de l’histoire des hommes, pour ainsi oublier ces carnages perpétrés à grande échelle sur des millions d’innocents, au nom d’une race supérieure qui légitimerait l’extermination ou la déportation des autres, à ses yeux responsables de tous les maux qui gangrènent son espace de consommation. Hier ce furent les juifs en Allemagne, aujourd’hui c’est la chasse aux musulmans qui se profile partout en Europe, y compris dans la France de Voltaire qui vit, vaut-il mieux le dire ou le taire, ses derniers instants de bonheur et de vie saine avant la tornade Marine Le Pen.

Côté musulmans, avec un wahhabisme rétrograde en constante progression, les choses ne sont guère plus rassurantes, bien au contraire. La folie des hommes est au rendez-vous aux quatre coins du monde arabe, avec ces nombreux carnages commis au nom d’Allah ces derniers jours. Une folie qui éloigne inexorablement les hommes des chemins qui montent à Dieu, tels que l’Omniscient et le Sage est censé les tracer dans le cœur de tout croyant sincère.

- Peut-on être proche de Dieu quand on massacre plus de 100 enfants dans une école au Pakistan ?

- Peut-on être proche de Dieu quand on s’adonne à des décapitations barbares d’hommes, de femmes et d’enfants sous couvert d’un combat pour la cause d’Allah ? 150 femmes viennent d’être exécutées à Falloujah juste pour avoir refusé de servir de chaire à jouissance sous couvert de mariages prononcés par des ravisseurs saturés d’aigreur par moult frustrations sur Terre.

- Peut-on être proche de Dieu quand on appelle les hommes à tuer d’autres hommes sous prétexte que l’humanité entière doit se soumettre sans appel aux délires judaïques, bibliques ou coraniques qui nous présentent les textes sacrés comme des vérités absolues à ne remettre en question sous aucun prétexte et sous peine de mort ?

Décompte macabre après décompte macabre, les musulmans assassinent des hommes, sous l’effet hypnotique incontrôlable puisé d’un message tombé de je ne sais où qui leur fait croire que tuer c’est faire plaisir à Allah et le défendre. Ce créateur que des crétins ont rabaissé au niveau de leur stupidité pour le transformer en sanguinaire assoiffé. Du sang, encore du sang, rien que du sang pour satisfaire Allah ! Quel programme concocté par le créateur d’un univers infini pour les beaux yeux d’un petit virus occupant un caillou infime de ce même univers !

Ce Dieu que les fous d’Allah glorifient et qui donne la permission aux uns de tuer les autres en son nom n’existe pas ! Nous le savons tous, encore faut-il aller l’expliquer à la source du wahhabisme, l’Arabie Saoudite que tout le monde évite d’inculper, aux motifs que l’on sait, ceux d’éviter toute offense à la source du pétrole d’Allah et courir le risque de la voir se tarir.

Si tant est qu’il soit possible de le faire, loin de cette Arabie obscure, il est grand temps pour les musulmans dotés d’un tant soit peu d’humanisme de comprendre et d’accepter l’urgence d’une réforme de l’Islam pour s’y atteler sérieusement. Cela n’a que trop tardé, et l’on ne comprend pas cette frilosité des religieux de tous bords à entreprendre une réforme de fond d’un message qui n’a que trop tué !

Que les gouvernants s’y méfient, y voyant une menace pour leurs fonds de commerce, cela pourrait se comprendre, mais que même les intellectuels musulmans en soient aussi frileux est incompréhensible. Et même ceux qui avancent l’idée de réformes le font avec des postulats trop rigides pour dériver sur quoique ce soit de sérieux. En effet, du modéré Malek Chebel à l’extrémiste Tarik Ramadhan, tous s’accordent à dire que l’islam doit être revu, réformé pour être modernisé en le rendant conforme au monde des Sciences et des découvertes dont nous inonde l’occident. Mais à lire le point de vue de ces hommes, il s’agirait bien plus d’un travail de conformité de ces mêmes avancées scientifiques avec les textes que de l’inverse. Une attitude résumée par la phrase commune à tous ces réformateurs : "Réformer l’islam oui, mais toucher au Coran non" !!??

Il s’agit donc bien de s’échiner à chercher des explications de tout ce qui se découvre et s’invente par une lecture "scientifique" des versets ! D’ailleurs Nour-Eddine Boukrouh, dans une série de contributions au Soir d’Algérie donne le ton d’une telle relecture (*):

- Le big-bang ? Le Coran en a fait référence avant tout le monde, à travers la formule "koun fa yakoun !" !?

- Les trous de ver, ces raccourcis théoriques de l’espace-temps qui permettraient des voyages interstellaires en des temps réduits ? C’est dans le Coran ! C’est à travers ces trous que les anges auraient voyagé pour servir d’interlocuteurs entre le messager et le maître des cieux. En guise de démonstration Nour-Eddine Boukrouh fait référence à cette journée auprès d’Allah, laquelle vaut, selon les versets, parfois 1000 ans parfois 50.000 ans de notre décompte terrestre, preuve que la courbure de l’espace-temps et les raccourcis pour les chevaucher d’une galaxie à une autre n’avaient aucun secret pour Le prophète Mohamed ! ? Supposons que c’est bien le cas et poussons le raisonnement plus loin, on se heurte alors à une sacrée énigme : Si les anges mettent 1000 ou 50.000 ans de notre décompte pour voyager de la Grotte Hira à la demeure d’Allah laquelle se trouverait à l’extérieur de la voute céleste, soit à 15 milliards d’années-lumière de notre système solaire, comment expliquer que bien souvent les réponses aux questionnements des hommes de la cité fussent apportées dès le lendemain, après consultation de l’omniscient, disait-il ? Dans cette logique de mesure de l’espace-temps, les anges qui sont montés au ciel en l’an 622 pour ramener des réponses à certaines questions ne sont pas encore revenus ya si Nour-Eddine ! Ils ne seront de retour, pour les plus rapides qu’en l’an 2622 ! D’ici là, les musulmans auront rayé l’humanité de la planète Terre, cette merveille de l’univers transformée en enfer au nom de son propre créateur !

Si c’est avec de telles frivolités que l’on prétend réformer l’Islam autant ne pas y toucher !

Il est temps que cesse cette obsession à vouloir à tout prix chercher à décoder des textes pour y tirer la fierté d’être musulman du seul fait que le Coran contient tout, explique tout et englobe tout. Seule une réforme sérieuse entreprise par des hommes avertis de la chose religieuse en aval et en amont peut extirper le monde musulman de ce cercle vicieux dans lequel il se cloisonne envers et contre tous ses semblables, envers et contre toute logique. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, la réforme de l’Islam et du comportement des musulmans devient une urgence absolue, une condition nécessaire pour remettre de l’ordre dans ces pays où la barbarie se pratique, comme aux temps reculés de la djahilia, avec une sauvagerie qui dépasse tout entendement humain.

Réformer l’islam, c’est avoir le courage d’admettre que la main de l’homme a sculpté et modifié de bonnes parts du Coran d’origine afin d’en éliminer les plus flagrantes. Réformer l’Islam et les musulmans, c’est avoir le courage de dire que le créateur ne peut pas avoir ordonné le massacre de ses propres créatures par des fous auxquels il aurait lui-même confié la mission. Réformer l’Islam, c’est oser contester le fait que le créateur soit aussi raciste que ses créatures, au point de préférer les uns, nés en Arabie, aux autres, nés dans l’Oranie ou ailleurs. Réformer l’Islam, c’est le nettoyer de tous ces versets explicites d’appel au Djihad pour la cause de Dieu. Comme si Dieu avait besoin des petits virus que nous sommes pour défendre sa cause.

Réformer l’Islam et les musulmans, c’est oser mettre un terme à ce matraquage idéologique irréversible qui commence bien avant que l’enfant ne sache tenir correctement le biberon ! S’il est connu que l’homme ne guérit pas facilement de son enfance, le musulman n’en guérit quasiment jamais. Réformer l’Islam et les musulmans, c’est les pousser à se rapprocher d’abord des hommes, de leurs détresses, de leur misère, de leurs souffrances avant de se bousculer pour occuper une place de choix à la droite d’Allah. Réformer l’Islam et les musulmans, c’est cesser cette misogynie stupide qui relègue la femme au rang de simple objet de jouissance, comme le démontrent chaque jour ces mariages forcés aux quatre coins du monde, ces unions à la musulmane dans lesquelles la femme ne représente rien d’autre qu’une valeur marchande négociée entre familles !

Réformer l’islam, c’est oser un discours novateur de tolérance à même d’extirper toute cette haine de l’autre qui circule dans les veines de l’écrasante majorité des musulmans ! Et cela commence par mettre fin à cette autosatisfaction béate basée sur ce qualificatif de"kheira oumatin", plus que douteux. Réformer l’Islam, c’est faire en sorte que tous les HamaDaesh du monde musulman soient arrêtés et internés, car ce sont eux les véritables émissaires de Satan. Avec de telles réformes, Eric Zemmour et Marine le Pen ne penseront plus à notre déportation, ni s’en inquiéter, nous partirions tous sans nous faire prier ! À moins que d’ici là, le Pape François se donne pour nouvelle mission celle d’exorciser le monde de ses vieux démons, car de la Mecque aux endroits High-tech ils deviennent de plus en plus fous ces Musulmans, ces Ariens et ces Gaulois, à mesure que le fiel irrigue le cerveau des uns et que le ciel tombe sur la tête des autres.

Où va donc ce monde cerné par le péril raciste de l’Occident et le danger islamiste de l’Orient ? Allez Pape François, au travail! Vous incarnez la dernière espérance à tant de folie et de décadence!

Kacem Madani

(*) Nour-Eddine Boukrouh, «Peut-on réformer l’islam ?» ; Le soir d’Algérie du 1er, 8 et 15 Décembre 2014.

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Commentaires (9) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

L'islam est né de la violence, utilise la violence, se répand et s'épanouit par la violence !sans elle ;il ne peut perdurer!c'est comme le pouvoir algérien, qui est né de cette même violence, qui la manipule pour perdurer, l'utilise, l'impose, l'endort quand ça l'arrange, la réveille des que son trône est menacée!

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amazigh zouvaligh

La religion musulmane, c'est comme la drogue !plus tu y gouttes et plus tu y deviens dépendant jusqu'à l'aveuglement!

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