Le baril de pétrole chute sous les 55 dollars à New York

Le pétrole continue de dégringoler.
Le pétrole continue de dégringoler.

Les prix du brut chutaient encore à l'ouverture mardi à New York, s'enfonçant sous le seuil des 55 dollars pour la première fois depuis cinq ans et demi, plombés par de nouvelles craintes sur la demande mondiale pétrolière.

Vers 14h15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier perdait 1,67 dollar à 54,24 dollars, à des niveaux plus vus depuis début mai 2009, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). La chute infernale continue sur le marché du pétrole (...), les prix souffrant de perspectives de demande peu encourageantes après l'annonce d'une contraction de la production manufacturière chinoise, a relevé Matt Smith, de Schneider Electric. L'indice PMI calculé par HSBC -encore provisoire, le mois de décembre n'étant pas achevé- s'établit à 49,5, contre 50,0 en novembre. Il faut remonter à mai pour trouver un niveau plus mauvais, à 49,4.

Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. L'activité de la deuxième économie mondiale est confrontée à une détérioration, a souligné la banque en commentant ce chiffre morose.

La Chine est le plus gros consommateur d'énergie au monde et le deuxième plus gros consommateur de pétrole derrière les États-Unis. L'agence américaine d'information sur l'énergie estime même que la Chine pourrait devenir sur 2014 le premier importateur mondial de pétrole, devant les États-Unis.

Les États-Unis ont réduit leurs importations de pétrole brut depuis l'émergence du pétrole de schiste et la forte hausse de leur production. Même si les États-Unis n'exportent pas leur brut, la production américaine s'ajoute à l'excédent d'offre qui plombe aujourd'hui les cours en forçant leurs anciens fournisseurs de brut à trouver d'autres débouchés.

Et, du côté de l'offre, ni les Etats-Unis, producteurs de pétrole issu du schiste, ni lOpep, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole n'envoient de signes montrant qu'ils sont prêts à réagir pour remédier à la situation de surproduction de pétrole, a ajouté M. Smith.

AFP

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