Ali Benflis répond au pouvoir et à ses souteneurs

Bouteflika ou l'immobilisme et la stagnation politico-économique.
Bouteflika ou l'immobilisme et la stagnation politico-économique.

Le régime politique en place dans notre pays vit en état de total désarroi.

C’est ce désarroi qui l’amène à persister dans son attitude de déni des réalités et dans la fuite en avant. Il vient de lancer un appel désespéré à sa clientèle politique, qui y’a répondu avec zèle et empressement, pour appuyer la guerre d’usure qu’il livre sans retenue à l’opposition nationale. Celle-ci est accusée de tous les maux du pays : elle est accusée de manière inacceptable et indigne d’exposer le pays à l’aventure, de menacer sa stabilité et de favoriser l’ingérence extérieure dans les affaires nationales.

Nous rejetons avec force toutes ces accusations que nous tenons pour ce qu’elles sont : de vaines tentatives d’un régime politique en fin de parcours qui croit pouvoir assurer sa survie et son salut en rejetant sur les autres la responsabilité de ses errements et de ses échecs. Ses tentatives que lui dictent sa faillite et son désespoir ne trompent personne et certainement pas le peuple Algérien qui n’est que trop instruit des dangers de l’impasse politique, économique et sociale à laquelle il a conduit le pays.

L’aventure n’est pas dans l’action de l’opposition mais bel et bien dans l’attitude déraisonnable et obstinée de condamner tout un pays à l’immobilisme et à la stagnation au seul bénéfice d’intérêts claniques et de réseaux rentiers. Les menaces pouvant peser sur le pays ne résident pas dans les initiatives légitimes de l’opposition nationale que ne guide que son devoir patriotique, mais sont manifestement portées par la vacance du pouvoir, la mise à l’arrêt des institutions nationales et l’illégitimité et la non représentativité de ces institutions.

Quant à l’ingérence étrangère, elle est recherchée et même souhaitée par le régime en place lorsqu’elle le conforte et lui témoigne ses complaisances, mais elle est dénoncée et ciblée dès lors qu’elle met en exergue ses manquements et ses contradictions.

Le chantage à la stabilité et à l’ingérence étrangère est un argument creux, dont le régime en place a tellement abusé, qu’il a perdu toute crédibilité. De même en se présentant comme seul garant et comme seul défenseur de cette stabilité, le régime politique en place n’est attachée qu’à usurper une légitimité sécuritaire comme substitut à la légitimité populaire qu’il n’a pas. Notre peuple est seul juge du comportement des uns et des autres.

Les tentatives d’intimidation, les menaces et les mises en accusations abusives n’auront pas raison de la détermination de l’opposition nationale à assumer le devoir national qu’elle saura mettre à la hauteur des exigences de la situation critique à laquelle la Nation toute entière fait face.

Ali Benflis

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Commentaires (5) | Réagir ?

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arezki arezki

Il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages Nous ne sommes pas atteints d'autisme ni d'amnésie Vous étiez au pouvoir avec ces hommes qui ont mis l'Algérie en faillite Votre complicité à la ruine de ce pays n'est plus à démontrer Votre place est au banc des accusés Un jour l'histoire vous condamnera pour gabegie et mépris envers le peuple algérien

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khelaf hellal

La cupidité, l'ivresse des hauteurs, l'aveuglement et l'entêtement à s'agripper au pouvoir par tous les moyens mènent à tout. C'est la folie des grandeurs, des fous qui ne se reconnaissent pas et qui voient des fous partout dés que leur forteresse intérieure est menacée. On a même vu des fous traiter leur medecin -psychiâtre soignant de un fou - aventurier.

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