La CLTD remet à sa place Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense

Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense.
Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense.

Dans le communiqué suivant, la Coordinations pour les libertés et la transition (CLTD) renvoie le chef de l’Armée à ses vraies missions.

La Coordination pour les Libertés et la Transition Démocratique, s’est réunie ce jour 03 décembre 2014 au siège de Nahdha pour débattre de la situation qui prévaut dans le pays à la lumière des dernières déclarations attribuées au vice-ministre de la défense, chef d’état-major rapportées par les médias concernant la situation politique qui prévaut dans le pays, particulièrement celle relatives aux rencontres qu’a eu l’opposition avec les partenaires étrangers ainsi que celles relatives à l’institution d'une instance indépendante et permanente pour surveiller les élections et aller à une élection présidentielle anticipée, ceci pour mettre fin à la crise politique que vit le pays et épargner ainsi tous dangers pouvant perturber la stabilité de l'Algérie, conséquences de la léthargie des institutions de l’Etat due à la vacance de la présidence de la république.

Par conséquent, les leaders de la CLTD enregistrent ce qui suit :

1.- L'Armée nationale populaire est une institution républicaine dont la mission est clairement définie par la Constitution dont le rôle essentiel consiste en l’unité et la défense et la protection des espaces terrestres et aériens sur l’ensemble de son territoire maritime, qu’il est du devoir de chacun ; pouvoir et opposition à préserver cette institution républicaine, lui prêter aide et assistance pour son renforcement , mais que nul n’a le droit de l’impliquer dans les luttes politiques entre les différents composante du peuple Algérien.

2.- La situation internationale et régionale sur l’ensemble de nos frontières exige de l'institution militaire de se consacrer totalement à sa mission et rester en dehors des querelles politiques.

3.- Le temps des doutes sur l’autre (l’opposition) parce son avis diverge de celui des détenteurs du pouvoir en semant sur lui confusion, doute voire collusion avec l’étranger est totalement banni, le peuple Algérien ayant atteint un degré de maturité et de conscience dû à l'expérience politique est le seul souverain dans ce chapitre, apte à trancher dans les affaires politiques du pays.

4.- Nous refusons l’instrumentalisation de l’institution militaire comme couverture pour l'échec du pouvoir dans la conduite des affaires publiques, sociales, économiques et sécuritaires par l’utilisation abusive de la force et la confiscation des libertés individuelles et collectives pour retarder ou saborder le processus de transition démocratique paisible, calme que réclame l’opposition.

5.- Le peuple algérien sait parfaitement que toutes les élections (sans exclusive) passées avaient été entachées de fraude massive et que les corps constitués ont été illégalement instruit pour soutenir l’option du pouvoir illégitime. Ce manque de légitimité populaire est confirmé par le refus de l'autorité politique quant à l'instauration d'une instance nationale indépendante et permanente pour gérer, organiser, surveiller et proclamer les résultats de toutes les élections à venir; seul organe crédible pour assurer le respect total de la volonté du peuple souverain.

Les leaders soussignés :

- M. Mohamed Douidi, pour Nahdha

- M. Soufiane Djilali, pour Jil Jadid

- M. Mohsen Belabbès, pour RCD

- M. Ahmed Benbitour, ancien Premier ministre

- M. Amar Khababa, pour FJD

- M. Abderezzak Makri, pour HMS

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Commentaires (7) | Réagir ?

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klouzazna klouzazna

Tout fonctionnaire ou responsable qui fait impliquer son administration ou son isntitution dans ses propres choix "politiques ou autres" commet une FAUTE PROFESSIONELLE TRES GRAVE !!! qui mériterait une révocation ... afin d'éviter le risque de transformer cette adminsitration ou institution en comité de soutien ou plus grave en milices claniques !!!

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ali chemlal

Vous parlez d' une opposition, mais ou sont les autres, Ben Flis, Hamrouche, Ghozali, le FFS etc.. 6 personnalités ne forment pas l'opposition, cela démontre, la faiblesse, exploitée a juste titre, par le pouvoir, qui ne semble pas s' inquiéter, et n'a nullement l'intention de faire des concessions.

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