Algérie : Kouchner veut dissuader les firmes françaises de quitter le pays

Algérie : Kouchner veut dissuader les firmes françaises de quitter le pays

Au lendemain du double attentat de Lakhdaria qui a coûté la vie a treize personnes, dont un ingénieur français, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé les Français à continuer de travailler en Algérie.

"C'est un pays où nous devons travailler, c'est un pays où nous travaillons, où les rapports commerciaux, amicaux, sont évidemment très importants, et il faut les développer", a-t-il déclaré sur la radio RTL, tout en reconnaissant que "c'est un pays dangereux".

Interrogé pour savoir si Paris comptait diffuser de nouvelles consignes de sécurité à ses ressortissants dans ce pays, M. Kouchner a répondu: "Non, il faut évidemment être prudent, il ne faut pas être seul, mais il n'y a pas de consigne particulière".
M. Kouchner, qui était à Alger vendredi pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Méditerranée, a toutefois admis que "c'est un pays dangereux puisqu'il y a eu cinq attentats en quelques jours".

Le double attentat dimanche a tué treize personnes dont un ingénieur français, portant à cinq le nombre d'actions terroristes en cinq jours dans une région aux confins de la Kabylie, où l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique reste active.

Source : AFP

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Commentaires (10) | Réagir ?

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ramel

l'algerie est devenue une zone de conflits l'interets et tant que des gens passifs comme moi et vous, l'algerie serait le prochain irak

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Walid Sdak

Kouchner ne veut pas refaire la bêtise qu'avait faite Alain Juppé dans les années 90, qui, en invitant les français à quitter l'Algérie s'était, tout bonnement, incliné devant les exigences des intégristes. Et tous les autres européens avaient suivis. C'était la grande désertion. Non il ne faut pas être négatif. L'Algérie ne peut pas vivre sans l'apport des étrangers tout comme aucun pays au monde, aussi puissant soit-il, ne peut vivre en autarcie et connaître la gloire. L'Algérie est en quête d'une petite lueur d'ouverture sur le monde que nos reflexes d'Algériens repousse inconsciemment (par la lourdeur administratif, la corruption, la non existence d'un cadre juridique adéquat, etc.) Quand cette lueur d'espoir pointe du nez, soyons raisonnable ne la repoussons pas. La France est un partenaire comme tout autre et doit être traité comme tel. Le devoir de repentir de la France, dont je suis un fervent partisan, est une autre histoire qui relève de l'histoire. Plaçons chaque chose dans son contexte. Alors ne mélangeons pas nos pinceaux et ne crachons pas dans la soupe. Pour le moment nous n'avons pas besoin d'une nouvelle débandade. SIDI M'LIH alors MÈNZIDOULOUCH LAHOUA OUA ERRIH. Salutations à tous. W. S.

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