Des cours de soutien télévisés, la dernière trouvaille !

Nouria Belghebrit, la ministre de l'Education.
Nouria Belghebrit, la ministre de l'Education.

L’APS annonce ce dimanche 16 novembre, la diffusion par la télévision publique, à partir de janvier prochain, de cours de soutien pour les élèves de classes d’examen.

Dans ce sens, un accord venant d’être signé, entre le ministère de la Communication et celui de l’Education nationale mentionne que trois heures de cours seront diffusées chaque semaine sur la chaîne 5, soit la samedi et le mardi entre 19h30 et 20h30, et le vendredi de 8h30 à 9h30.

Nous pouvons nous interroger alors, si cette initiative est bénéfique pour nos enfants, sachant le maigre volume horaire consacré à la diffusion. L’on ignore aussi si les trois classes d’examen (sixième, BEM, BAC) sont concernées par ces cours. Que ce soit le cas ou pas, il faut relever qu’une diffusion de trois heures par semaine semble insuffisante, même pour une seule classe d’examen, et à fortiori la troisième année secondaire où il y a plusieurs branches et plusieurs matières fondamentales variant d’une branche à l’autre.

Les cours de soutien télévisés seront d’un bon apport pour combler maintes insuffisances si l’on pense dès que possible à une chaine de télévision spécialisée dans la formation et émettant quotidiennement. Par ailleurs, n'est-il pas aussi intéressant d'explorer l'outil internet pour donner tous les outils possibles de réussite à nos enfants ?

Rachid Brahmi

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Commentaires (13) | Réagir ?

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Walid Sdak

Au point où on est en ce moment avec l’école algérienne, tous les moyens sont bons pour remédier à la situation. Ne critiquons pas pour critiquer. La mesurette dont il est question n’est, certes, pas la panacée, mais si cela évite à celui qui n’a pas d’argent d’aller se payer des cours particuliers, cette mesurette est la bienvenue. Si les enfants s’abrutissent devant la télé c’est parce qu’on leur passe des programmes abrutissants. Mais si chaque soir avant les infos on leur passe un spot qui leur dit de ne pas cracher par terre, croyez-moi que sur le long terme, certains verront que le fait de cracher est sale et relève de la mauvaise éducation et finiront par s’abstenir de le faire. Ce qui est sûr c’est que la télévision a son influence et d’ailleurs c’est le meilleur moyen pour « moutonéiser » la population, l’aliéner et la manipuler à volonté. La revendication dans ce domaine doit être portée sur la création d’une chaine thématique qui verserait dans l’éducation (instruction) scolaire et uniquement cela, avec la possibilité de voir et revoir les programmes sur internet (à l’image des vidéos youtube dont tout le monde est friand). Voir et revoir un cours sur un chapitre particulier d’un programme quelconque serait le rêve de tout lycéen ou collégien qui se voit largué et pris de vitesse en classe. De toute façon internet va être mêlé à ça et c’est une bonne chose. Mais… personnellement je crois moi-même que je suis entrain de délirer, quand je sais que nos gouvernants aussi incompétents, corrompus et n’ayant aucun amour pour l’Algérie, ne pensent qu’à leurs business (puisque leurs enfants ne sont pas touchés par les problèmes de l’enseignement public), c’est pas demain la veille. Il y a longtemps que l’échec de l’école algérienne était programmé pour ne jamais s’émanciper. Quand on a commencé à arabiser et algérianiser l’enseignement c’était le début de la fin et on est à la fin ; les soins palliatifs ne servent en général qu’à soulager les douleurs et accompagner le moribond à la mort. Chaque président a sa part de responsabilité. Le pire de tous c’est bien sûr celui qui s’agrippe en ce moment à la vie et au pouvoir et que je n’oserai même nommer. C’est une malédiction. Lui et sa bande de voyous (allah lè trabbahkoum, ennemis de l’Algérie) qui ont l’air d’ignorer qu’il n’y a plus personne dans l’avion et que le crash est imminent. Pourtant l’alerte a été donnée autrefois par Mostefa Lacheraf allah irahmou oua iousse3 3alih (je ne veux pas revenir sur l’histoire, c’est assez douloureux).

J’ai toujours eu de la sympathie envers les enseignants et leur noble mission mais, durant cette dernière décennie j’ai désenchanté complètement. Maintenant, je crois vraiment que même les prophètes seraient corruptibles en Algérie. Les enseignants (sans vouloir généraliser) ne veulent rien donner, rien transmettre dans l’enceinte de l’école, tout se passe à l’extérieur moyennant argent, argent, et argent … y en a qui se font jusqu’à 10 fois leurs salaires dans le soutien scolaire, avec bien sûr la bénédiction de l’ « Etat » de mes 2… en fait c’est ça la réalité d’aujourd’hui, nous sommes tout au fond dans les abysses et nous creusons (c’est sur un ton de l’humour que Fellag disait que l’algérien quand il arrive au fond, il creuse). Alors creusons !.. réellement !

J’aimerais tant vider mon sac, mais c’est désespéré, il ne se videra pas… continuez comme ça…

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albert smail

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On doit dire " des cours de soutien télédiffusés " au lieu de "télévisés"

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