La France a enregistré une petite croissance de 0,3% au 3e trimestre

Le ministère des Finances français.
Le ministère des Finances français.

L'économie française a enregistré une croissance de 0,3% au troisième trimestre, la plus forte depuis le printemps 2013, grâce à la demande intérieure qui a été portée par les dépenses des ménages et surtout des administrations publiques, selon les premiers résultats publiés vendredi par l'Insee.

L'Institut a revu d'autre part les chiffres du deuxième trimestre, qui s'est soldé par une contraction de 0,1% du produit intérieur brut, annoncé précédemment en stagnation. Les 25 économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance de 0,2% pour le troisième trimestre.

Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin souligne que l'acquis de croissance pour 2014, à savoir le niveau de l'ensemble de l'année si la croissance du dernier trimestre était nulle, se situe à +0,4%, ce qui crédibilise les dernières prévisions du gouvernement. Celui-ci a revu en septembre à 0,4% son scénario pour l'économie française en 2014, contre 1,0% auparavant.

"Au-delà des à-coups d’un trimestre à l’autre, l’activité a légèrement repris mais reste trop faible pour assurer les créations d’emploi nécessaires à notre pays", indique le ministre. "La priorité du gouvernement, c’est d’œuvrer à plus de croissance et plus d’emploi, de manière durable, en France et en Europe".

La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a été positive de 0,2 point et celle de la variation des stocks de 0,3 point. Mais le commerce extérieur y a contribué négativement à hauteur de 0,2 point, du fait d'une progression des importations plus forte que des exportations.

Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,2% et celle des administrations publiques ont bondi de 0,8%, notamment les médicaments et les services de santé, indique l'Insee. La production totale de biens et services a progressé de 0,5%.

Mais l'investissement s'est contracté de 0,6%, un recul dû essentiellement aux administrations publiques (-1,2%) et aux ménages (-1,7%), sur fond de déprime, pour ces derniers, des achats immobiliers.

L'investissement des seules entreprises a reculé encore de 0,1% après avoir déjà perdu 0,6% au premier trimestre et 0,5% au second.

AFP

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