Après la sédition : les limogeages ont commencé dans la police

Abdelghani Hamel, l'intouchable DGSN.
Abdelghani Hamel, l'intouchable DGSN.

C'est l'épilogue à l'algérienne de la protestation des milliers de CRS et URS dans les rues d'Alger et de plusieurs grandes villes du pays.

Contrairement aux demandes insistances des policiers en grève, Abdelghani Hamel, directeur général de la police reste à son poste. Proche du clan au pouvoir, le général major Hamel semble bénéficier de solides protections dans le centre de décision. En revanche, deux autres hauts responsables de la police ont fait les frais de la frondes des tenues bleues. Il s'agit de Noureddine Boufellaga, chef de sureté de la wilaya d’Alger et Mohamed Houalef, inspecteur général de la Direction général de la surête nationale (DGSN).

Si le gouvernement a répondu à certaines revendications, le renvoi de ces deux hauts fonctionnaires laisse, lui, pantois. Non seulement aucune explication officielle n'est venue étayer cette mesure, mais aussi n'a-t-on pas entendu des policiers protestataires réclamer le remplacement d'Abdelghani Hamel par Noureddine Boufellaga ?

Quelles raisons ont donc conduit à la mise à l'écart de ces deux responsables ? Leur reproche-t-on de n'avoir pas anticipé la montée du malaise au sein de ce corps de sécurité ou tout simplement de n'avoir pu éteindre l'incendie ?

Certains ont leur petite idée. Leur limogeage au lendemain de la fin de la protestation ne peut s'expliquer que par de propables soupçons de connivence avec les grévistes. Pire : certains titres de la presse nationale évoquent même l'hypothèse qu'ils étaient les instigateurs de ce mouvement de contestation au sein de la police. Rien que ça ! la révolte gronde donc dans les travées du pouvoir ! C'est un pas que nous n'oserons franchir en ces jours de multiplication de rumeurs et de coups fourrés en haut lieu.

Il est cependant une certitude : cette fronde ne demeurera pas sans suite, outre Boufellaga et Houalef, de nombreuses têtes vont certainement tombées les prochains jours.

Yacine K.

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Commentaires (7) | Réagir ?

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Adil JB

Depuis la mort du regretté Ali Tounsi, nous avons malheureusement hérite d’un médiocre chef de la police. Malgré son bagage universitaire, aucun respect aux droits de l'homme, des libertés fondamentales et aux principes élémentaires du droit et la neutralité face au judiciaire. Intimidation de collaborateurs, c’est sa devise! M. le chef, une perspective à long terme, ce n’est pas une succession d’une décision à court terme.

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yacine AITLBACHIR

oui depuis l arrive de HAMEL LINSECURITE ET LE PASSE DROIT SONT DEVENUS MONIE COURANTE. le peuple a reclame la securite et a dennoncer l insecurite qui regne dans nos communes quartiers ext......... ces receleurs que la justices liberes sur ordres des services de securites. ces receleurs qui travaillebt avec les services de securite. OU EST LA SECURITE DU CITOYEN?la constructions illicite favorisantes par qui, ?AU DETREMENTS DE QUI ?ces squatteurs du fonciers sous les yeux de s services de securites. qui est responsable? LES JUGES PROCUREURES ET GENDARMES N ONT AUQU UNE DIGNITE DANS CETTE ALGERIE QUI EST COMMANDE PAR LA MAFIAPOLITICOFINNANCIERE. L ALGERIE A BESOINS D UNE JUSTICE INDEPENDANTE (l arrestation JUGEMENT DOIT ETRE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AUX DERNIERS CITOYEN NES°) liberee la justice du clan de mafiapoliticofinnanciere. adopter L ALGERIE D UNE VLOIS HONORABLES REFORMER L ECOLEALGERIEN NE. AUJORD HUI NOTRE ECOLE EST DEVENUE SOURCE DE FABRICATION DU TERRORISME ET MAFIA. CAR CEUX QUI ENSEIGNES NOS ENFANTS FONT PARTIE DU SYSTEME INDIRECTEMENT. LE TERRORISME A L ECOLE.

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