Les policiers protestataires pas convaincus par Sellal (actualisé)

Les policiers manifestent devant El Mouradia.
Les policiers manifestent devant El Mouradia.

La contestation des policiers ne baisse même si les protestataires ont été chassés du devant de la présidence. Pourtant Abdelmalek Sellal a promis une série d'une douzaine de mesures en faveur des policiers et leurs familles. En vain. La Garde républicaine est apparue ce matin pour prend position à la présidence.

Dernière nouvelle. Le mouvement de protestation de la police semble faire tache d'huile comme déjà indiqué. Des dizaines de policiers marchent sur Alger, selon un témoignage d'Aït Sidhoum. Certains sont signalés sur l'autoroute à l'est d'Alger. D'autres se regroupent dans certains quartiers de la capitale. Ils se dirigeraient vers le palais du gouvernement. Ils exigeraient de négocier directement avec le "ministre" de l'Intérieur et le 1er "responsable" de la DGSN.

Aucun accord de sortie de crise donc entre les compagnies républicaines de sécurité en grève et le gouvernement. Les manifestants en tenue bleue maintiennent le mouvement de protestation à Alger et dans plusieurs villes du pays. Si la protesta continue, la garde républicaine a pris position devant la présidence. Elle a fermé tous les accès empêchant de fait les CRS de s'y rassembler. La tension est palpable à El Mouradia au-dessus de laquelle des hélicoptères font un ballet permanent ce matin.

Les réponses données par le Premier ministre n'ont pas suffi pour faire rentrer les compagnies de CRS dans les casernes. Le premier ministre annonce la tenue d'un réunion  interministérielle. Aucune réponse cependant concernant le limogeage du général major Hamel.

Au journal télévisé de 20 h, mercredi, le premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé la tenue d'une réunion interministerielle ayant pour objet d'étudier les voies et moyens de satifaire les revendications materielles des CRS. Pas seulement, le premier ministre a anticipé sur ce fameux conseil interministériel et Sellal déclaré que les autres revendications sont prises en charge par le gouvernement. Toute cette batterie d'annonces n'ont pas convaincu les manifestants. Car par exemple, la création d'un syndicat de policiers a été refusée par le ministère de l'Intérieur.

La rencontre entre des représentants des policiers et le premier ministre mercredi a duré près de trois heures, a permis de passer en revue les revendications socio-professionnelles soulevées par les policiers, rapporte l'APS.

Dans l'après midi de mercredi. Finalement les policiers ont rencontré le premier ministre. Dans une brève dépêche, diffusée vers 16h23, l'APS rapporte que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu mercredi dans le bloc des conseillers à la présidence de la République (ancien siège du ministère des Affaires étrangères), une délégation représentant les agents de police relevant des Unités républicaines de sécurité qui ont organisé un rassemblement devant la présidence de la République.

Nous avons appris par ailleurs que des reporters de la chaîne télévision Ennahar ont été agressés par des policiers manifestants remontés par le traitement journalistique que cette chaîne télé proche du clan présidentiel a réservé à la manifestation.

Contrairement à toutes les déclarations rassurantes des autorités, les policiers continuent leur mouvement de protestation. Hier, ils étaient devant le palais du gouvernement aujourd'hui c'est carrément la présidence qui est assiégée par les manifestants. Selon des sources sur place, quelque 2000 agents de police sont toujours devant la présidence sans pouvoir rentrer. "El Hamel dégage", El Hamel dégage" ! revient  dans les slogans des manifestants.

Devant le silence des autorités, les policiers protestataires réclament la tête du directeur général de la police, Abdelmalek Hamel. Ils exigent aussi la présence du premier ministre pour discuter.

La colère des policiers ne retombent pas. Plusieurs villes du pays ont été gagnées par le mouvement de protestations des policiers. Après Ghardaïa et Alger, maintenant c'est Oran, Khenchela... qui montent au créneau.  

L. M.

Les policiers toujours remontés.

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Commentaires (10) | Réagir ?

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logique logique

la police n'est ni pour garantir la sécurité ni pour servir le pouvoir. elle est manipulée pour servir d'autres sphère moyennant une ristourne, c'est sa spécialité

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sarah sadim

L'echec est total pour Bouteflika d'avoir voulu faire de la police une seconde armée, suivant en cela les conseils vénimeux de Yazid Zerhouni, 230 000 Flics presque l'effectif de l'armée, une direction de la dgsn coopté essentiellement à la région Tlemceno-ouest, un budget énorme pour des résultats nuls, la preuve est là: Dans la rue, scandaleusement ingrate vis à vis de leurs bienfaiteurs, cette "Flicaille" ramassée dans les rejets sociaux et scolaires, ne peut etre et devenir une véritable police nationale.

Grave pour le clan au pouvoir, car et qui sait si cet exemple ne sera pas suivi par d'autres corps de sécurité, périlleuse situation avec la destabilisation- destrurcturation du drs (qui aurait pu etre réformé sans cette hargne de Bouteflika et son frére à régler leurs comptes personnels), et une armmée éparpillée aux quatres coins du pays à surveiller les frontiéres et épier les terroristes suffisemment nuisant pour la sécurité nationale.

Triple echec du gouvernement, en accédant à des revendications suréelles de ces policiers, une retraite aprés 20 années de service, du jamais vu dans le Monde, et pis encore:

Ils ne veulent pas mourrir pour leur patrie ou leur clan au pouvoir, comme si le métier des armes étaient sans dangers. L'armée et la gen darmerie eux aussi sont sous le risque de mort au cours de leurs activités, et ces policiers mal instruits, mal formés croient seulement à la tenue et l'exhibition de leurs Beretta 17 Balles, et les abus contre le pauvre citoyen lambda.

La réalité est que toute cette police doit etre réencadré, restructuré et- meme désarmée rapidement avec l'envoi de son Directeur et son staff aux oubliettes.

C'est urgent ce n'est plus un jeu, d'autres institutions risquent de répliquer violemment (Hier la garde Républicaine aurait pu aller plus loin, comme la Gendarmerie à Cherraga le pire a été éviter de justesse), alors qui, finalement commandite cette gréve mutinerie au sein du Clan Bouteflika, parce que en dehors du clan cela est impossib le de pouvoir donner des ordres à la DGSN "tlemcenisée", là est le mystére?

Quel role ont joués les 6000 policiers radiés dans ce mouvement qui a commencé en réalité à Annaba?

Qui a mis dans la bouche des policiers le nom du chef de sureté de wilaya d'alger Mr Bouflaga comme slogan pour etre le futur DGSN à la place de Hamel?

Demander 70 000 dinars par policier pour 230 000 policiers ca va tripler le budget de la DGSN, en ajoutant Les 10000 dinars pour leurs femmes (fonctionnaire a une prime de 2500 Da de femme au foyer et une seule), ces demandes relévent un état d'esprit chez nos flics:Ils se croient puissants, etre une force armée, et veut aller plus loin remplacer le DRS (ca a été entendu au palis du gouvernement, faussement d'ailleurs, alors qu'aucun DRS n'était présent).....

Ne serait elle pas une sale manipulation du pouvoir Bouteflikiste voulant mettre le pays devant un semblant de "Coup d'état policier", d'ailleurs la déclaration officielle de la DGSN:

"c'est sur intruction de la centrale de la DGSN, que les policiers se sont rassemblés à Ghardaia" bizarre et troublant, quand on voit simultanément un mouvement synchronisé à Annaba, Constantine, Oran, Blida, Mascara, Djidjel, Khenchella, Tlemcen ect.....

Finalement ces policiers cherchent quelques intérets matériels personnels, ils s'enfichent de l'algérie et de la sécurité, puisqu'ils refusent d'aller au charbon comme toutes les polices du Monde. Bien que vrai que les conflits chez nous sont politiques, mais ces policiers oublient vit qu'ils sont les bras armés de la politique de Bouteflika et son clan.

La plaisanterie a trop duré, ce n'est pas des Flics qui vont faire la révolution ou la démocratie en algérie, bravo Bouteflika pour piéger le pays et l'opposition et l'armée, vous avez eu l'idée satanique: De faire semblant qu'un coup d'état policier est possible et est dans la rue.

Les prochaines heures et jours vous démontreront cette imposture des salopards du clan d'Oujda.

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