Deux mois de prison ferme requis contre Dilem et le directeur de Liberté

Le même tribunal correctionnel de Sidi M’hamed a ouvert hier le procès en diffamation opposant le ministère de la Défense nationale au journal Liberté à travers son directeur de la publication, Ali Ouafak, son directeur de la rédaction, Farid Alilat, et son caricaturiste, Ali Dilem.

L’affaire concerne une caricature publiée le 29 juillet 2004 intitulée : «Les adieux du général Lamari» et présentant ce dernier appuyé sur un derrick avec une bulle disant : «Tu vas me manquer».

Le procureur de la République a requis dans cette affaire une peine de deux mois de prison ferme contre les accusés. Khaled Bourayou a tenu à préciser dans sa plaidoirie : «Le propre de la caricature c’est la déformation des traits de la personne uniquement dans un but humoristique.

Les jurisprudences européennes sont unanimes à accorder le plus de tolérance pour la caricature comme forme d’expression humoristique». Et de s’interroger : «Pourquoi le ministère de la Défense dépose plainte alors que l’on parle d’une affaire personnelle touchant le général Lamari qui, au moment des faits, avait quitté ses fonctions», note Khaled Bourayou.

N. B.

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Commentaires (20) | Réagir ?

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jugu-tizi

Jusqu'à quand tiendront-ils les rênnes de la justice ?Juqu'où pourront-ils aller dans leur bétise?Ils ont embastillé des hommes, tués d'autres mais ils finiront par être jugés. Beaucoup d'hommes qui chatouillaient Dieu lui-même, ont fini par être dans les box des accusés. Je recommande aux algériens de bien garder en mémoire ces tristes épisodes et se souvenir le jour venu pour condamner déjà ceux qui condamnent aujourd'hui Dilem, et puis leurs chefs.

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Belajout

La verité qui blesse! Serit-il different si l acaricature fait refeernce au Kepi au lieu de je ne sais quoi... un derrick? un passport diplomatique?

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