Quand Abdelaziz Bouteflika brille par son absence…

Quand Abdelaziz Bouteflika brille par son absence…

Abdelaziz Bouteflika ne cherche même plus à exploiter les « grandes occasions » pour lever les doutes sur son état de santé, observe le quotidien El-Watan. « Plus de voyages à l’étranger, peu d’activités à l’intérieur et plus de campagne pour « le troisième mandat » lancée tambour battant au début de l’année en cours. Mis à part les messages de félicitations envoyés à ses homologues étrangers et les cérémonies d’accréditation de nouveaux ambassadeurs à Alger que la télévision nationale (ENTV) ne manque pas de diffuser, les activités présidentielles se comptent sur les doigts d’une main : présidence de l’ouverture des assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le 19 mai 2008, visite officielle au Koweït et au Qatar (du 19 au 21 avril 2008) et visite d’amitié aux Emirat arabes unis en avril 2008. » Mais depuis plus d’un mois le chef de l’Etat n’a effectué aucun déplacement à l’étranger. Pourtant, ce ne sont pas les événements qui manquent. Il a préféré, à maintes reprises, se faire représenter par l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, qui se voit ainsi propulsé au-devant de la scène comme représentant personnel du chef de l’Etat. Le dernier sommet en date est la 4e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) dont les travaux se déroulent au Japon. Inexplicable ! En d’autres temps, le président Bouteflika tenait à être présent personnellement lors de chaque rencontre importante qui concerne le continent noir. « Il ne supporte pas les longs voyages », dit-on. Toutefois, ce n’est pas un argument convaincant. D’autres faits rendent encore son absence énigmatique. En plus de l’abstraction faite sur la réunion du Conseil des ministres, qui ne s’est pas tenue depuis le 13 avril, le président de la République n’assiste plus aux séminaires et autres rencontres considérés comme importants. Amoureux du sport, Abdelaziz Bouteflika n’a pas, contrairement à la saison dernière, organisé la cérémonie en l’honneur de l’Entente de Sétif qui s’est adjugée récemment et pour la deuxième fois d’affilée la coupe de la Ligue des champions arabe de football. Un événement plus qu’important dans un pays qui ne cesse de cumuler les déboires dans le domaine du sport en général et du football en particulier. C’est le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui a été chargé, jeudi dernier, d’honorer les champions arabes. Des faits qui laissent, une nouvelle fois, libre cours à des rumeurs en tous genres. Et la question de la capacité du Président à poursuivre la gestion des affaires du pays remise en avant… »

Source : Madjid Makedhi (EW)

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Commentaires (11) | Réagir ?

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kamel

Le silence et le black out total observés ces derniers temps sur la seine politique à propos de l’amendement de la constitution et le troisième mandat de l’actuel président renseigne bien que mal, le malaise et le désarroi dans lesquels se trouve la junte gouvernante et toute la caste des décideurs opaques.

Sachant que tous les subterfuges appliqués jusque là pour leur maintien au pouvoir ne font plus recette depuis les élections législatives du 20 mai 2007 et leur incapacité de mobiliser comme il se faisait autrefois, et leur entêtement de les réutiliser aujourd’hui à leur malheur ne feront qu’accélérer leur mise à nu et précipiteront en conséquence la déchéance de leur royaume mal acquis.

Qu’en est-il au juste pour ces génies du manip pour qu’ils échoient à cette situation inextricable que nous pouvons que qualifiée de finish ?Pour répondre à cette à cette question, il va falloir plonger le cœur des événements qui ont constitué la réalité politique de notre pays depuis 1962 à ce jour à savoir « diviser pour régner » et les manipulations quasi instantanées qui suivent chaque contestation et qui réside à opposer une frange de la société à une autre. Evènements de Kabylie, menaces islamistes etc. …..

Certes les observateurs avertis répondront que toutes les situations mouvementées vécues par notre pays jusque là ne sont que l’œuvre de La DRS c'est elle qui fait et défait les ficelles selon les besoins du moment et dans le but clair et precis qui, est de se maintenir au pouvoir. Je ne pourrai qu'etre de leur avis seulement une la question qui s’impose. Que peut faire une DRS sans une ligne idéologique et politique clair et en faillite de mobilisation ? Et pour étayé mes dires je vous renvoi au résultats des élections législatives du 20 mai 2007 et aux taux d’abstention enregistrés officiellement dépassant les 65/ et selon l’opinion dépassent de loin les 80 /et qui ne sont ni du phénomène Kabyle, ni Islamiste mais du marasme populaire généralisé. Les décideurs le savent et mesurent les chiffres.

Que peuvent –ils alors préconiser pour leur salut ?Je répondrai franchement que rien ne leur sert de courir sachant que même si des options existent, elles ne sont que plus au moins dangereuses.

- Réviser la constitution pour permettre au président en exercice de se succéder à lui même est non seulement une aventure dangereuse mais plutôt fatale :les voix de discorde qui s’élèvent d’un peu partout ne sont en réalité qu’un Isbergue dans un vaste océan et un prélude d’une désobéissance qui ne dit pas son nom. Et à cela s’ajoute l’absence des candidats potentiels à l’image de Hamrouche, Taleb, Ait Ahmed pour ne citer que ceci feront de cette élection une parodie morne et soyons sur que n’est pas les éternels lièvres à la trompe de Saadi, de Hanoune et même un nouveau Touati qui sauveront la face.

-Opter pour un autre candidat n’est pas également dépourvu de risques sachant que les deux personnalités logiques qui devront assurer la mission en occurrence Ouyehia et Belkhadem ne peuvent en aucun cas relever ce défit le premier étant kabyle du système et le deuxième agent Iranien.

-Prolonger le mandat actuel de deux ans certes la position idéale que leur permettra de trouver une issue à cette crise le temps de trouver cette perle rare qui et constituera enfin la pièce de change. Cette option est la plus plausible mais il n’est pas du tout aisé : elle demande une mobilisation énorme et un consensus que ni le temps ni l’argent ne leur permettent d’agir aisément.

En conclusion : L’heure de la décontraction-relachement- est arrivée, le pouvoir en réalité n’a que deux choix. Organiser des élections libres et honnêtes sans candidat favori, c'est-à-dire sans Bouteflika, ni un fabriqué pour les circonstances, comme cette option est inenvisageable avec un régime pareil alors un coup de force à la Chadlienne contre le président en exercice est chose à ne pas écarter en ces moments car c’est le seul moyen de créer des conditions de troubles là où ils excellent de nager.

Alors comme observateur non avertis, je vous dit simplement attention la bête est blessée.

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redha

personnellement j'étais de ceux qui croyaient que BOUTEFLIKA allait apporter un souffle nouveau a l'ALGERIE, mais aprés seulement une annee j'ai vite compris que ce monsieur n'etait que du "vent"bien au contraire il nous a enfoncé encore plus en donnant aux riches et enlevant aux pauvres, il voulait dire "habat rassek ya ba"car "arfaa rassek ya ba"ce n'est pas avec lui qu'on connaitra cela, depuis sa prise du pouvoir notre pays a basculé encore plus dans la corruption, la criminalité, el hogra, l'injusice.............. la liste est tres longue, j'attends avec impatience son départ, celui qui viendra ne sera pa

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