France : trois ex-cadres de l'UMP mis en examen dans l'affaire Bygmalion

Sarkozy aurait dissimulé 17 millions d'euros, selon Mediapart
Sarkozy aurait dissimulé 17 millions d'euros, selon Mediapart

Trois anciens cadres de l'UMP ont été mis en examen samedi pour faux et usage de faux et pour abus de confiance dans le cadre de l'"affaire Bygmalion", un système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a-t-on appris de source judiciaire.

Trois anciens cadres de l'UMP ont été mis en examen samedi pour faux et usage de faux et pour abus de confiance dans le cadre de l'"affaire Bygmalion", un système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a-t-on appris de source judiciaire. Il s'agit de l'ancien directeur général Eric Cesari, proche de Nicolas Sarkozy, de l'ancien directeur de la communication Pierre Chassat et de Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières.

Soumis à un contrôle judiciaire, ils ont l'interdiction d'entrer en contact avec des protagonistes de cette affaire ou des personnes susceptibles d'être entendues, dont Nicolas Sarkozy, l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé, son ancien directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux et Guillaume Lambert, directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, a précisé une autre source.

L'avocate de Fabienne Liadzé, Solange Doumic, a déclaré à des journalistes que "Fabienne Liadzé n'a commis aucune infraction". "Elle a répondu volontiers à toutes les questions" et elle "est contente que l'enquête avance", a-t-elle poursuivi.

Interpellés jeudi à leur domicile, les trois anciens responsables de l'UMP ont été entendus pendant deux jours à l'Office central de lutte contre la corruption, à Nanterre (Hauts-de-Seine), avant d'être présentés samedi à un juge d'instruction. Mercredi, trois anciens cadres de la société Bygmalion ont été mis en examen dans ce dossier.

Bastien Millot et Guy Alvès, les deux fondateurs de cette société de communication, sont poursuivis pour "complicité de faux et complicité d'usage de faux", tandis que Franck Attal, l'ancien patron de la filiale événementielle de Bygmalion, Event & Cie, est mis en examen pour "faux et usage de faux".

Le parquet de Paris a ouvert en juillet une information judiciaire sur ce système présumé de fausses factures destiné à couvrir les dépassements de frais de campagne de l'ex-chef de l'Etat.

Reuters

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